Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Sandy (3655),  Les chefs d'État se réunissent jeudi prochain : qu'est-ce que vous proposez d'ici là ? 
Vous parlez vraiment d'une assemblée constituante des 27 pays membres ?
AJH (3656), 
Pour être "intégrés", il faudra que les Irlandais  revotent : je suppose que vous êtes d'accord sur ce point.  Avec quels aménagements et quels cadeaux comptez-vous qu'on pourra les convaincre, alors qu'ils n'avaient cette fois-ci aucune raison particulière de voter contre le traité ?
La prochaine étape, c'est le vote de ratification par le Parlement thcèque.  Il n'était pas acquis avant le vote irlandais, il l'est encore moins maintenant.
Et l'instrument allemand de ratification n'est pas en état d'être déposé, puisque la Cour constitutionnelle de Karlsruhe sera ou est déjà saisie de la constitutionnalité de la ratification, comme pour le TCE (jamais ratifié par l'Allemagne).  JR
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@Jacques
Dieu vous entende, j'espère que vous avez raison, mais je me méfie des "coups tordus" comme on l'a vu avec le "mini traité"...
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Le souci c'est que nous n'avons aucun pouvoir, et aucun débouché politique, personne ne nous représente ...
Alors quels recours nous reste-t-il ?
Tenter d'aller convaincre un de nos politiciens ?
Manifester ?
Faire grève ?
Faire une pétition ?
Toutes ces solutions me semblent plus qu'utopiques ...
Convaincre des politiciens au pouvoir tous soumis à l'eurobéatitude et pour la plupart même compromis et malhonnètes ... Cela me semble perdu d'avance ...
Sans l'apport des politiciens, et l'apport des médias, manifester ou faire grève, ne mobilisera pas assez de monde .... Cela me semble perdu d'avance ...
Quand aux pétitions on sait bien ce qu'elles ont donné ...
Quelles solutions avons-nous si ce n'est d'essayer de former la conscience des citoyens pour plus tard et de subir ?
Dernière modification par Sandy (17-06-2008 13:40:06)
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« Etienne Chouard : "L'Union européenne est faite à l'insu des peuples" »
http://www.lemonde.fr/l-europe-a-l-heur … 58958.html
Un entretien avec le journal "Le Monde" dont le niveau des commentaires est, pour l'instant, un peu affligeant... insultes, procès d'intention, mépris, mensonges... et niveau d'argumentation : zéro. 
Comme en 2005.
Il est peut-être utile d'expliquer à ces personnes — manifestement dépitées par les votes populaires — que la démocratie sans le peuple est une escroquerie. Vous jugerez si vous avez envie d'en dire un mot sur place  
 (c'est une tribune erreur, voir ci-dessous.)
Étienne.
[Correctif du 18 juin, 4 h 45 :
Je n'aurais probablement pas accepté cet entretien si j'avais su les conditions du "débat" qui m'attendait sur le site du monde.fr : je croyais qu'il aurait un échange libre (à la rigueur « modéré ») à la suite de mon entretien, mais il n’en est rien :
En effet, ne peuvent réagir et participer au débat que les abonnés au journal (abonnés manifestement un peu orientés et un peu hostiles, sur ce sujet de l'Europesanscontre les peuples)...
Une sorte de "démocratie censitaire", en quelque sorte : il faut payer pour appartenir au groupe de privilégiés qui monopolisent la parole et participent au débat.
Ce qui fait que, en l'occurrence, même l'auteur ne peut pas se défendre contre les attaques les plus injustes et les plus grossières dont il fait l'objet... Tu parles d'un débat : c'est le type de combat à la loyale que semblent concevoir les démocrates favorables aux institutions européennes : "trois qui le tiennent et deux qui cognent"...
Manifestement, il n'y a plus beaucoup de démocrates (authentiques) qui soient abonnés au "journal du soir de référence"....
Ça promet pour la suitedu débatde la lapidation. Il faudra que ma carapace soit solide
Moi, je trouve cette méthode assez significative, un peu emblématique... C'est révélateur, non ?Il faudra donc qu'on réagisse ici, sur le site du « Plan C » : je propose que ce soit sur le forum des MOCRIEs (pour que ce soit un lieu unique, facile à repérer).
Ce qui serait bien, c'est qu'un abonné du Monde opposé au viol de Lisbonne (s’il en reste un) nous aide à participer un peu — indirectement au moins — en signalant souvent sur le fil des commentaires du monde.fr l'adresse du message du forum de cecri.info où tout le monde est vraiment libre de parler : http://etienne.chouard.free.fr/mocrie/v … d=671#p671
Clairement, la justice est le résultat d'un combat quotidien contre les abus de pouvoir.
Étienne.]
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Sandy (3659),
Vous comme moi, à notre niveau, ne pouvons espérer qu'une chose : faire passer des idées concrètes allant dans le sens souhaitable.
Je crois que nous sommes d'accord sur le sens souhaitable : démocratiser la construction européenne.
Mais que faire concrètement dans ces circonstances nouvelles ? Vous reconnaîtrez que conscientiser nos concitoyens est une affaire d'années, si l'on tient compte de la grande passivité de l'opinion publique française face à la question européenne après le grand sursaut de 2005. 
En pratique, la balle est dans le camp des dirigeants européens, qui vont prendre des décisions importantes dans quelques jours ou quelques semaines.  On peut le regretter, mais c'est comme ça et on ne peut pas en rester à des récriminations et à des recommandations générales.  
C'est dans cette optique que la CIPUNCE compte présenter d'ici peu un projet de protocole provisoire adapté de l'avant-projet CIPUNCE Rév. 14.  JR
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Étienne a écrit:
« Etienne Chouard : "L'Union européenne est faite à l'insu des peuples" »
http://www.lemonde.fr/l-europe-a-l-heur … 58958.html
Un entretien avec le journal "Le Monde" dont le niveau des commentaires est, pour l'instant, un peu affligeant... insultes, procès d'intention, mépris, mensonges... et niveau d'argumentation : zéro.
Comme en 2005.
Il est peut-être utile d'expliquer à ces personnes — manifestement dépitées par les votes populaires — que la démocratie sans le peuple est une escroquerie. Vous jugerez si vous avez envie d'en dire un mot sur place(c'est une tribune)
Étienne.
Eh eh vous parlez de viol à des gens qui sont convaincus que le traité de Lisbonne possède toutes les qualités du monde, donc forcément, les réactions à vos propos sont plutôt froides et violentes ![]()
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Jacques Roman a écrit:
Sandy (3659),
Vous comme moi, à notre niveau, ne pouvons espérer qu'une chose : faire passer des idées concrètes allant dans le sens souhaitable.
Je crois que nous sommes d'accord sur le sens souhaitable : démocratiser la construction européenne.
Mais que faire concrètement dans ces circonstances nouvelles ? Vous reconnaîtrez que conscientiser nos concitoyens est une affaire d'années, si l'on tient compte de la grande passivité de l'opinion publique française face à la question européenne après le grand sursaut de 2005.
En pratique, la balle est dans le camp des dirigeants européens, qui vont prendre des décisions importantes dans quelques jours ou quelques semaines. On peut le regretter, mais c'est comme ça et on ne peut pas en rester à des récriminations et à des recommandations générales.
C'est dans cette optique que la CIPUNCE compte présenter d'ici peu un projet de protocole provisoire adapté de l'avant-projet CIPUNCE Rév. 14. JR
Oui c'est vrai conscientiser nos concitoyens est une affaire sur le long terme. Je ne faisais simplement que constater que c'est la seule chose qu'il nous reste.
En tout cas nous n'avons strictement rien à attendre des dirigeants européens, cela me parait évident.
A qui comptez-vous présenter votre projet ?
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Avant-projet CIPUNCE de protocole provisoire
Sandy, je le mettrai sur le site CIPUNCE/EUROCONSTITUTION (http://www.cipunce.net), comme d'habitude, et je le présenterai sur divers sites (dont celui-ci,  le blog de VGE et le site UE).   JR
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BERLIN, 19 juin (Reuters) 
- Les traités de l'Union européenne doivent être approuvés à l'unanimité par les Etats membres et le bloc doit trouver une solution commune après le rejet du Traité de Lisbonne par les électeurs irlandais, a déclaré jeudi au Bundestag la chancelière allemande Angela Merkel.
"C'est le seul moyen", a-t-elle insisté.
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Avez-vous vu cette caricature géniale de Nicolas Sarkozy ?
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de … en_dessins
Cliquez sur le dessin du 14 juin.
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Jean-Luc Sauron, président des juristes européens : « Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ ils revotent. » 
 « C'est la fin du traité », a aussitôt rappelé Gerry Adams, président du Sinn Féin, chef de file des nonistes. « Le processus de ratification est fini », a immédiatement déduit Václav Klaus, le président tchèque, leader des pays eurosceptiques qui ne se sont pas encore prononcés. 
Difficile juridiquement de leur donner tort. 
Et la nature ayant horreur du vide, c'est le statu quo qui devrait s'appliquer à l'Union : en clair, le traité de Nice, signé en 2001 et qualifié par le député européen Jean-Louis Bourlanges, au moment de son approbation tardive par les Irlandais en 2002, de « grand pas dans la mauvaise direction ». 
Cet euro-enthousiaste pointait ainsi un seuil de majorité qualifiée trop exigeant ; une inflation de commissaires (un par Etat membre) attribuant aux peuples constituant 75 % de la population de l'Union moins de représentants - six contre sept - qu'aux peuples totalisant 2,4 % de la population communautaire ; et une surreprésentation de l'Allemagne au détriment de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Italie. Bref, un texte paralysant et injuste, alors que le traité de Lisbonne, avec la fin de la règle de l'unanimité, les pouvoirs élargis du Parlement et l'initiative citoyenne combinés à une présidence stable et à la désignation d'un haut représentant pour les affaires étrangères, pourrait permettre à l'Europe, malgré certains défauts hérités de Nice, de défendre ses intérêts dans la mondialisation.
Triomphe du juridisme sur le bon sens ? Peut-être. Mais si l'on s'en tient au droit, comment échapper à ce cauchemar ? « Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent », explique ainsi Jean-Luc Sauron, président des juristes européens, arguant du précédent créé par le non des Français et des Néerlandais qui, eux, n'ont pas revoté.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti … 7402-.html
Vous avez bien compris cette phrase ?
« Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. »
Elle est de Jean-Luc Sauron, président des juristes européens.
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Après Lisbonne
Je me permets de reproduire ici mon message publié sur le site Euractiv (http://www.euractiv.com/en/future-e... ).
Il répète mes arguments antérieurs - mais sans doute de manière plus claire, et à ce titre j'espère que cette répétition n'est pas inutile. JR
APRÈS LISBONNE : IL EST TEMPS DE PASSER AUX CHOSES SÉRIEUSES
Le traité de Lisbonne est mort. Formellement, il a été rejeté par le peuple irlandais au suffrage universel direct. C'est en fait le troisième rejet puisque, comme l'a reconnu le Président Giscard d'Estaing, le traité de Lisbonne est identique à 95% au "traité établissant une constitution pour l'Europe" (TCE) écarté référendairement par les peuples français et néerlandais en 2005.
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, ce rejet n'est pas l'affaire de la seule Irlande: il concerne les 27 États membres de l'Union européenne, qui doivent maintenant trouver ensemble la bonne solution.
Je vois trois étapes:
La première étape - très rapide - serait consacrée à la conclusion d'un protocole provisoire regroupant les quelques clauses institutionnelles du traité de Lisbonne qui ne donnent pas lieu à objections de la part des peuples et des gouvernements de l'UE.
Il appartiendrait aux États membres et aux institutions UE actuelles d'appliquer ces clauses institutionnelles provisoires en faisant les ajustements nécessaires par rapport aux autres clauses des traités existants.
On complèterait ce protocole (qui serait soumis à la ratification de tous les États membres conformément à leurs procédures constitutionnelles) au fur et à mesure qu'on s'entendrait sur d'autres clauses institutionnelles.
La deuxième étape verrait la mise en chantier, sur la base de la démocratie participative, d'un vrai traité institutionnel qui serait soumis à la ratification de tous les États membres - obtenue dans tous les cas par référendum.
Lors de la troisième étape, les États membres et les organes nouvellement établis par le traité institutionnel reverraient systématiquement, dans le cadre de leurs compétences, les autres dispositions (politiques et techniques) des traités existants. Ces autres dispositions, avec les ajouts, modifications et suppressions nécessaires, seraient recueillies dans un deuxième traité ('opérationnel') de l'Union.
Le traité opérationnel serait soumis à la ratification de tous les États membres conformément à leurs procédures constitutionnelles (référendum ou procédure parlementaire selon le cas, au choix de chaque État membre).
Les gouvernements des États membres doivent comprendre que désormais la construction de l'Union européenne n'est plus l'exclusivité des gouvernements, et que tous les peuples de l'Union doivent y être associés: aucune réforme en profondeur ne pourra se faire sans eux, et surtout pas contre eux.
Une troisième tentative d'imposer aux populations les vues des gouvernements et des experts serait dangereuse pour l'Union.
Jacques Roman
Juriste
Ancien fonctionnaire international
Coordonnateur provisoire de la CIPUNCE (Convention Internet Pour Une Nouvelle Constitution Européenne)
Dernière modification par Jacques Roman (20-06-2008 02:18:16)
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Référendum irlandais : copie d'un message signé "BA" sur le blog de VGE
Jean-Luc Sauron est maître des requêtes au Conseil d'Etat, professeur associé à l'Université Paris IX-Dauphine, et président de l'Association des juristes européens. Il est également l'auteur d'un ouvrage intitulé "Comprendre le Traité de Lisbonne".
Dans un article retentissant du Nouvel Observateur, Jean-Luc Sauron écrit :
« Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. »
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/pa...
JR
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Autriche : Le SPÖ réclame désormais le référendum
Voici un article très intéressant, daté du vendredi 27 juin 2008. Cet article montre qu’il y aura peut-être un référendum sur le traité de Lisbonne en Autriche. Le chancelier, actuellement au pouvoir, Alfred Gusenbauer ( SPO = Parti Social-Démocrate ) et le président du SPO Werner Faymann sont tous les deux pour le référendum sur le traité de Lisbonne.
Alors que seuls 28 % des Autrichiens ont encore une opinion positive de l’Union Européenne, plus mauvais score parmi les 27 selon le dernier sondage Eurobaromètre, le chancelier Alfred Gusenbauer a souligné que l’Union Européenne devait oeuvrer en faveur d’une Europe " plus sociale " et chercher un dialogue ouvert avec ses populations. " Beaucoup de gens ont l’impression que l’UE ne s’occupe pas de leurs vrais problèmes, mais qu’elle s’occupe surtout d’elle-même ", a constaté le chancelier dans une lettre ouverte à l’éditeur du tabloïd " Kronen Zeitung ". Ce journal mène depuis de longues années une campagne anti-européenne et a ouvertement fait campagne pour un référendum sur le Traité de Lisbonne.
" Nous pensons que les modifications à venir du Traité de Lisbonne, qui touchent les intérêts des Autrichiens, doivent être décidées en Autriche par le biais d’un référendum ", écrivent le chancelier Alfred Gusenbauer et le nouveau président du SPÖ Werner Faymann dans cette missive publiée sur le site internet du Kronen Zeitung. Cet engagement vaut aussi, soulignent les deux dirigeants, pour un Traité de Lisbonne modifié si cela devait être décidé par les 27 après le rejet de la dernière version du texte par les électeurs irlandais. Et les deux hommes se sont également dits prêts à " persuader leurs partenaires (conservateurs ÖVP) de la coalition au pouvoir " de soumettre l’éventuel nouveau texte au verdict des électeurs. (...)
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Dimanche 29 juin 2008, sur le site du journal Ouest-France :
Sondage : les Français peu confiants dans l’Europe.
Alors que notre pays prend mardi 1er juillet la présidence de l’Union Européenne, les Français doutent plus que d’autres des bienfaits de la construction européenne, selon un sondage BVA.
Pour un Français sur trois, l’Europe est une source de crainte. Parmi les Vingt-Sept, nous sommes l’un des peuples les plus inquiets. À en croire l’Eurobaromètre de printemps, même les Irlandais, un mois avant de dire « non » au traité de Lisbonne, étaient 65 % à avoir une image positive de l’Union. Nous ne sommes que 30 % à y puiser de l’espoir, soit moitié moins qu’il y a cinq ans (61 %). Le sentiment des Français à l’égard de la construction européenne s’est considérablement dégradé.
Au moment où notre pays prend la présidence de l’Europe, les résultats de notre sondage sont « politiquement dévastateurs », selon Jérôme de Sainte-Marie, consultant de BVA opinion.
Il semble que la perception des effets de la mondialisation sur la situation personnelle des personnes interrogées soit un critère fort de différenciation. Ainsi, 13 % seulement des ouvriers voient une chance dans la construction européenne, contre 49 % des cadres supérieurs. (...)
http://www.ouest-france.fr/Sondage-les- … _actu.html
Je sais bien que ça ne plaît pas à tout le monde sur ce site, mais il faut peut-être prendre Jean-Michel Aphatie au sérieux : il y a quelques jours, sur son blog, Jean-Michel Aphatie écrivait une chronique intitulée « Europe, une idée morte ».
Qu’on le veuille ou non, qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore : en France, l’idée européenne est morte.
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Instit,
Vous savez bien qu'un sondage n'a qu'une valeur très relative.
Conclure de celui-là que "l'idée européenne est morte en France", c'est aller un peu loin !  JR
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On verra.
Prochain sondage grandeur nature : les élections européennes de juin 2009.
On verra : 
- le score de l'abstention
- le score des listes anti-Union Européennes.
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Bon, éh bien je crois qu'on peut fermer ce fil avec le rejet de la Pologne , non ?
EDIT:
Kaczynski refuse de signer le traité de Lisbonne
VARSOVIE, 1er juillet (Reuters) - Le président polonais Lech Kaczynski annonce qu'il ne signera pas le traité de Lisbonne en raison du "non" irlandais, dans une interview diffusée mardi par le quotidien Dziennik.
Prié de dire s'il ratifiera le traité, qui a déjà été approuvé en avril par les deux chambres du parlement, le président conservateur répond: "C'est désormais inutile."
Il juge "difficile" de prédire comment le dossier de la ratification se règlera. Le traité doit normalement entrer en vigueur l'an prochain.
Le traité de Lisbonne, qui doit être ratifié par les 27 Etats de l'Union, a été rejeté le 13 juin par les Irlandais lors d'un référendum.
Jusqu'ici, les autres pays membres, qui ont tous choisi la voie parlementaire, avaient décidé de poursuivre la ratification du texte.
La nouvelle coïncide avec l'arrivée de la France aux commandes de la présidence de l'Union européenne, pour un mandat de six mois.
Elle tombe mal pour Nicolas Sarkozy qui déclarait lundi sur France 3: "La première priorité pour nous (c'est de) circonscrire le problème aux Irlandais et que les autres continuent à le ratifier."
Le chef de l'État français doit se rendre le 11 juillet à Dublin pour tenter de répondre aux inquiétudes manifestées par le "non" au traité.
Dans son interview à Dziennik, Lech Kaczynski compare la situation actuelle à celle de 2005, après le rejet par les Français et les Néerlandais du projet de constitution, recyclé dans le traité de Lisbonne.
"Le bloc a fonctionné, fonctionne et continuera de fonctionner. Ce n'est pas parfait mais une structure aussi compliquée ne peut pas être parfaite", commente-t-il./JSB
Dernière modification par AJH (01-07-2008 09:52:29)
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Une des règles de base du droit international : un traité entre en vigueur quand tous les pays concernés l’ont ratifié.
Le 12 juin 2008, l’Irlande vote NON au traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne est mort.
Le 1er juillet 2008, la Pologne annonce qu’elle ne ratifiera pas le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne est mort et enterré.
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Bon , c'est Nice alors .???  
Il ne reste que les élections européennes mais alors là, ce n'est pas en proposant une nouvelle constitution aux électeurs que les listes se feront élire.  Il faut travailler pour un futur plus lointain. Mais est-ce que les glaces et autres banquises des pôles n'auront pas fondu d'ici-là ?
Je crois qu'il faut mettre le paquet sur la réforme des institutions en France, pour la bloquer et demander un référendum sur les révisions constitutionnelles.
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1) Le Non du président polonais paraît juridiquement définitif
2) Entrée en vigueur des traités multilatéraux
Sauf si le président polonais décide lui-même de revenir sur sa décision (ce qui supposerait la renégociation du traité par le gouvernement polonais pour tenir compte de nouvelles positions polonaises), son "non" est juridiquement définitif.
En effet, je trouve dans la constitution polonaise du 2 avril 1997 (demander "constitution polonaise" par Google) les dispositions suivantes :
"Article 133
"1. En tant que représentant de l'État dans le domaine des affaires étrangères, le président de la République :
"1) ratifie et dénonce les traités et il en informe la Diète et le Sénat...,"
En conséquence, une loi n'est pas requise pour la ratification (mais la constitution confie au  gouvernement — et pas au président — la négociation et la conclusion de tout traité soumis à ratification).
Ceci est implicitement confirmé, si besoin était, par des dispositions comme celle de l'article 117 de la constitution : 
"Les principes du déploiement des forces armées hors des frontières de la République de Pologne sont définis par un traité ratifié ou par une loi"
(On voit que cet article met le traité ratifié sur le même plan qu'une loi.)
La CIPUNCE travaille à un protocole provisoire tenant compte des récentes circonstances : je compte vous le présenter ici sous peu.  
AJH (3706) : fermer le fil ? Alors qu'il devient intéressant ? 
Précision à propos de la remarque d'Instit concernant [b]l'entrée en vigueur des traités multilatéraux[/b]
Un traité multilatéral nécessite d'être ratifié par tous les États signataires uniquement si le traité prévoit qu'il en sera ainsi (ce qui est le cas pour le traité de Lisbonne, comme on sait).  Il y a des quantités de traités, dits "ouverts", qui n'exigent pas d'être ratifiés par tous les signataires pour entrer en vigueur : exemples : les Pactes internationaux sur les droits civils et politiques et sur les droits économiques et sociaux.  JR
Dernière modification par Jacques Roman (02-07-2008 06:55:06)
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Pour les élections européennes, à mon avis il n'y a pas le choix : il faut présenter aussi un programme économique et social, la question seule des institutions n'est pas suffisante pour susciter l'adhésion.
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Élections européennes : programme économique et social des (bons) candiidats
D'accord avec Sandy (3713) que la campagne des élections européennes ne pourra pas reposer seulement sur les problèmes constitutionnels.
Je voterai en ce qui me concerne pour quelqu'un qui défendra les principes suivants (voir article [82] de l'avant-projet CIPUNCE Rév. 14) : 
1. L'Union doit partir du principe que l’économie est au service de la société et de ses membres, et pas du principe inverse.
2. La liberté d’entreprise, la liberté de circulation des personnes, des biens et des services et la liberté d’établissement à l’intérieur de l'Union doivent s'entendre sous réserve de la faculté pour l'Union de prendre des mesures d’exception dans son intérêt, celui des États membres et celui des populations.
3. Les services publics ("services d’intérêt général" selon la terminologie du traité de Lisbonne) ont une place à part. C'est à chaque État membre qu'il revient de les règlementer, en recourant s'il le faut à l'expropriation.
4. Il faudrait que l'Union revoie, dans le cadre de la démocracie participative, toutes les clauses sociales et économiques des traités existants pour s'assurer qu'elles correspondent à la volonté des populations et les modifier si nécessaire. L'Union européenne ne doit plus être considérée comme une entreprise purement intergouvernementale.
Quand bien même le candidat se contenterait de faire campagne sur ces quelques principes, il me semble que ce ne serait déjà pas mal et que les populations de tous les États membres sans exception devraient y être sensibles.
Dernière modification par Jacques Roman (02-07-2008 07:49:41)
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à Jacques , 
oui mais ça ce n'est plus un problème relatif aux institutions européennes, à la constitution, c'est un programme politique qui défend des valeurs.
le combat constitutionnel européen est mort.  
Il serait en revanche utile que toutes les énergies se retrouvent dans le combat constitutionnel national actuel.
C’est un appel à ceux qui se battaient pour une constitution européenne démocratique de se réinvestir dans la lutte pour une démocratisation de notre propre constitution. c’est le moment.
Nous devons obtenir le blocage de cette réforme de Sarkosi qui confine au bric à brac institutionnel,
- Nous devons obtenir qu’aucune revision de notre constitution ne puisse se faire sans un référendum obligatoire.
- Nous devons obtenir le mandat unique des parlementaires.
- Nous devons obtenir une dose de proportionnelle à l’assemblée nationale
- Nous devons obtenir une réforme radicale du sénat
- Nous devons obtenir un débat public et citoyen.
de nombreuses initiatives ont vu le jour.
- pétition contre le cumul des mandats ; 
http://oeuvrer.org/
pétition pour un référendum de revision 
http://metaljda.free.fr/constit/ind...
- motion d’élus pour la suppression du Sénat 
http://www.rennes.maville.com/Les-e...
entre autres, mais il y aussi l'appel du Mouvement des Citoyens pour un référendum, celui des militants socialistes pour le mandat unique.
Allons Y .
Retrouvez toutes ces références sur le site Changer la République ( http://changerlarepublique.over-blog.com/)
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Institutions : vers un compromis sur la question turque
http://www.lesechos.fr/info/france/4747585.htm
J'ai envoyé ce commentaire : 
Bonjour,
Les parlementaires et les ministres ont-ils la légitimité politique nécessaire pour réviser la Constitution, c'est-à-dire à modifier eux-mêmes les limites de leurs propres pouvoirs ?
Une Constitution qui rend légal (mais pas légitime) ce type de révision, a fortiori sans référendum, protège-t-elle correctement les citoyens contre les abus de pouvoirs ?
Est-ce que l'attention portée aux AUTEURS de ladite Constitution ne permet pas de comprendre la vraie source de l'impuissance politique des citoyens ?
Voir "Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir" : http://tinyurl.com/4amx4q
Les journalistes qui acceptent d'appeler "référendum d'initiative populaire" un référendum d'initiative PARLEMENTAIRE croient-ils que les citoyens ne savent pas lire ?
Voir "Les citoyens devraient pouvoir déclencher eux-mêmes des référendums décisionnels" : http://tinyurl.com/45kjnr
Merci pour votre travail d'information.
Étienne Chouard
www.cecri.info
cecri.info
Lien proposé : Le Plan C : pour une Constitution d'origine Citoyenne :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
Fichier proposé : Plaidoyer pour un peuple constituant et vigilant (PDF) :
http://commentaires.lesechos.fr//fichie … /22669.pdf
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bravo Etienne, je ne vais que trés rarement sur le site des Echos. 
Si chacun pouvait ainsi intervenir sur les journaux ou médias qu'il fréquente ce serait formidable.
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Bonjour Orbi,
Effectivement, avec les forums Internet, nous avons un pouvoir que nous n'utilisons pas assez : si nous sommes ici quelques centaines et que nous allons, par simple copier/coller du message ci-dessus, interpeller les différents forums connus de nous, plutôt les hostiles que les bienveillants (car ils n'entendent généralement que leur propre son de cloche sur leurs propres espaces de discussion, comme nous sans doute), nous pouvons décupler le nombre de graines de résistance et de possibilités de débat à travers le pays.
Je vous invite à le faire ![]()
Moi-même, dans la seule journée d'hier, j'ai posté des messages sur les sites suivants (soit à propos de l'escroquerie du référendum d'initiative PARLEMENTAIRE, soit à propos de la dette odieuse que tous les médias nous somment de rembourser d'urgence sans réfléchir une seconde à sa source (extravagante FUITE PERMANENTE D'ARGENT PUBLIC) qu'est l'art. 104 de Maastricht) :
Commentaire envoyé au Figaro :
Bonjour,
Les parlementaires et les ministres ont-ils la légitimité politique nécessaire pour réviser la Constitution, c'est-à-dire à modifier eux-mêmes les limites de leurs propres pouvoirs ?
Une Constitution qui rend légal (mais pas légitime) ce type de révision, a fortiori sans référendum, protège-t-elle correctement les citoyens contre les abus de pouvoirs ?
Est-ce que l'attention portée aux AUTEURS de ladite Constitution ne permet pas de comprendre la vraie source de l'impuissance politique des citoyens ?
Voyez : « Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=16
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Les journalistes qui acceptent d'appeler "référendum d'initiative populaire" un référendum d'initiative parlementaire sont-ils honnêtes ?
Est-ce qu’ils croient que les citoyens ne savent pas lire ?
Voyez : « Les citoyens devraient pouvoir déclencher eux-mêmes des référendums décisionnels »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=16
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Les "journalistes" salariés d'une entreprise — c'est-à-dire subordonnés à elle — peuvent-ils exercer librement leur fonction de surveillance ? Sont-ils vraiment des journalistes ?
Voyez : « Les médias d'information doivent être libres, politiquement et économiquement »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=19
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Merci aux quelques vrais journalistes qui luttent discrètement dans les soutes —au Figaro et ailleurs— pour que les vraies bonnes questions soient publiées, pour que soient correctement mis en scène les conflits, pour respecter les opinions dissidentes, toutes règles fondatrices d’une authentique démocratie.
Au plaisir de vous lire.
Étienne Chouard
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/L … talite.pdf
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Manifestement, au Figaro, ils ne veulent pas trop partager la liberté de blâmer ![]()
Commentaire envoyé au Point :
Bonjour,
Les parlementaires et les ministres ont-ils la légitimité politique nécessaire pour réviser la Constitution, c'est-à-dire modifier eux-mêmes les limites de leurs propres pouvoirs ?
Une Constitution qui rend légal (mais pas légitime) ce type de révision, —a fortiori sans référendum—, protège-t-elle correctement les citoyens contre les abus de pouvoirs ?
Est-ce qu’une Constitution qui n’institue pas de réelle séparation des pouvoirs est une Constitution ? (au sens protecteur que lui donnait Montesquieu)
(Article 16 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 :
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.)
Est-ce que l'attention portée aux AUTEURS de ladite Constitution ne permet pas de comprendre la vraie source de l'impuissance politique des citoyens ?
Voyez : « Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=16
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Les journalistes qui acceptent d'appeler "référendum d'initiative populaire" un référendum d'initiative parlementaire sont-ils honnêtes ?
Est-ce qu’ils croient que les citoyens ne savent pas lire ?
Voyez : « Les citoyens devraient pouvoir déclencher eux-mêmes des référendums décisionnels »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=16
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Les "journalistes" salariés d'une entreprise — c'est-à-dire subordonnés à elle — peuvent-ils exercer librement leur fonction de surveillance ? Sont-ils vraiment des journalistes ?
Voyez : « Les médias d'information doivent être libres, politiquement et économiquement »
http://etienne.chouard.free.fr/forum/vi … .php?id=19
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Merci aux quelques vrais journalistes qui luttent discrètement dans les soutes —au Point et ailleurs— pour que les vraies bonnes questions soient publiées, pour que soient correctement mis en scène les conflits, pour respecter les opinions dissidentes, toutes règles fondatrices d’une authentique démocratie.
Au plaisir de vous lire.
Étienne Chouard
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/L … talite.pdf
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Voilà ce que c'est devenu après être passé à la moulinette de la censure du Point 
 :
Bonjour, Les parlementaires et les ministres ont-ils la légitimité politique nécessaire pour réviser la Constitution, c'est-à-dire modifier eux-mêmes les limites de leurs propres pouvoirs ? Une Constitution qui rend légal (mais pas légitime) ce type de révision, a fortiori sans référendum, protège-t-elle correctement les citoyens contre les abus de pouvoirs ? Est-ce qu'une Constitution qui n'institue pas de réelle séparation des pouvoirs est une Constitution (au sens protecteur que lui donnait Montesquieu) ? (Article 16 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 : Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution.) Est-ce que l'attention portée aux auteurs de ladite constitution ne permet pas de comprendre la vraie source de l'impuissance politique des citoyens ? Les journalistes qui acceptent d'appeler "référendum d'initiative populaire" un référendum d'initiative parlementaire [...] est-ce qu'ils croient que les citoyens ne savent pas lire ? Au plaisir de vous lire. Étienne Chouard Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
À mon avis, quand ils mettent en forme leur propre pensée, les journalistes du Point sont plus respectueux (ils aèrent, ils passent à la ligne, ils laissent des liens pour approfondir un point, etc.).
Intéressante forme de censure que la mise en forme, non ? 
Deux messages au Monde :
Étienne C.
02.07.08 | 10h42
Dette publique : au lieu de multiplier les seaux et les serpillières, fermez le robinet ! Bonjour. Les journalistes du Monde connaissent-ils la thèse suivante sur LA SOURCE de la dette, et qu’en pensent-ils ? Depuis que l’État s’est imposé à lui-même, en 1973, sans débat public, —c’est Pompidou, banquier, qui était Président— de payer des intérêts sur le financement des investissements publics, la dette publique ne fait que croître. Voyez : http://tinyurl.com/5jrxyx
Étienne C.
02.07.08 | 10h43
(Suite et fin) Cette loi de 1973 — qu’une autre loi pouvait défaire — a été verrouillée au plus haut niveau du droit, rendue inaccessible de fait à toute révision, par l’art. 104 du traité de Maastricht qui interdit lui aussi à la BCE de prêter aux États (ce qui leur permettrait pourtant de ne pas subir la charge des intérêts). Quelle est la légitimité politique, quelle est même l’efficacité économique de ce hara-kiri monétaire ? Voyez : http://tinyurl.com/3mwb4q
C'est court, 500 caractères, n'est-ce pas ?
D'un certains point de vue, ça force à être vraiment synthétique, 0% de matières grasses, et ça me fait du bien ![]()
Mais limiter à deux les commentaires, c'est vraiment tuer le débat.
Message au Monde :
Bonjour. Il a fallu que je m’abonne pour participer (au moins une fois) aux échanges à propos de mon propre article et surtout pour simplement me défendre. C’est une curieuse façon d’organiser un débat que d’imposer un péage : un débat censitaire quoi. Est-ce que la seule façon de débattre sur le site du journal de référence en France, c’est "deux qui tiennent le noniste bâillonné et trois qui cognent" ? Pourtant, T. Vuitton semblait être d'une bienveillante neutralité au tél. Étienne.
500 car. = tenaille redoutable...
Et je n'ai droit qu'à une autre réponse, puisque j'ai déjà posté un 500 car.
Message à 20 minutes :
Dette publique : et si, au lieu de multiplier les seaux et les serpillières, on fermait le robinet ?!
Bonjour.
Est-ce que les journalistes de ‘20 minutes’, au-delà des thèses officielles, connaissent la thèse suivante sur la SOURCE de la dette, et qu’est-ce qu’ils en pensent ?
Depuis que l’État s’est imposé à lui-même, en 1973, sans débat public, —c’est Pompidou, banquier, qui était Président de la République— de payer des intérêts sur le financement des investissements publics, depuis cette date, la dette publique ne fait que croître.
Cette loi de 1973 — qu’une autre loi pouvait défaire — a été confirmée par l’art. 104 du traité de Maastricht (devenu 123 du traité de Lisbonne) qui interdit lui aussi à la banque centrale de prêter aux États (ce qui permettrait pourtant à ces États de ne pas subir la charge des intérêts).
L’obligation de payer des intérêts sur tout besoin de crédit public a donc été verrouillée au plus haut niveau du droit, institutionnel et international, ce qui rend cette règle désormais inaccessible à la révision, hors du contrôle des citoyens et même des prochains représentants qu’ils pourraient élire !
Quelle est la légitimité politique de ce hara-kiri monétaire ?
Quelle est l’efficacité économique de ce sabordage ?
En combien d’années viendrait-on à bout de la dette publique si l’État reprenait au banques privées son droit de seigneuriage ?
Quel est le rôle des journalistes dans la possibilité d’un débat honnête et complet sur cette condition cardinale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qu’est le contrôle public de la monnaie ?
Voyez : « La dette publique est une affaire très rentable, mais pour qui ? »
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/f … s-pour-qui
Voyez aussi :
« 1) Les représentants élus pour gouverner n'ont pas de légitimité à priver la puissance publique de la souveraineté, ni politique, ni monétaire. »
« 2) Les subventions européennes sont **pour les pays aidés** une création monétaire libre d’intérêt — et même libre d’endettement !—, ce qui explique sans doute le "miracle" économique dont ces pays profitent. »
http://www.marianne2.fr/Etienne-Chouard … 88467.html
(Notez bien le point 2 : ce serait bien d’en débattre un peu, non ?)
Au plaisir de vous lire.
Étienne Chouard
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/L … talite.pdf
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Constitution européenne, constitution française
Orbi, Étienne,
Il me semble que sous le présent sujet nous devrions traiter du traité de Lisbonne, et pas de la constitution française, qui fait l'objet d'une autre rubrique.
Contrairement à Orbi, je pense que le combat constitutionnel européen continue : au minimum, en admettant que rien ne se passe (et je ne crois pas du tout que ce sera le cas), nous en resterons aux institutions découlant des traités actuels - ce qui est faisable mais personnellement ne me satisfait pas du tout.
Je pense plutôt qu'une solution sera trouvée d'ici la fin de l'année - probablement en novembre-décembre - par la présidence semestrielle de l'Union (M. Sarkozy).  Dans les six mois à venir, l'Union européenne pourrait prendre un tour nouveau qui nous engagera pendant 10 ans ou plus.
Ce n'est pas en nous désintéressant du sujet que nous contribuerons à orienter les choses dans la bonne direction.  
Je crois donc que, sans abandonner la constitution française, il faudrait continuer à travailler sur les traités européens.  C'était le but originel d'Étienne et du présent site :je regrette qu'au fil de nos débats les deux questions se soient mélangées de telle manière que nous aurons de la peine, je le crains, à bien les traiter l'une et l'autre.  JR
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Cher Jacques,
vous avez raison ![]()
Et en même temps, les messages à envoyer sur les forums (plus ou moins) hostiles ne devraient pas être simplistes (trop canalisés sur un seul point) : deux ou trois thèmes vraiment majeurs sont étroitement imbriqués (composition d'une Assemblée constituante nécessairement désintéressée, contrôle forcément public de la monnaie, indispensable indépendance, économique et politique, des journalistes d'information) et il est malaisé de les distinguer tout à fait : j'ai hésité sur le fil à utiliser pour de vous informer de mon initiative et il me semble bien que le traité de Lisbonne est le principal danger actuel, parce que c'est lui qui tue toute perspective politique pour les citoyens qui ne compteront bientôt plus pour RIEN et n'auront plus aucun moyen de résister à un abus de pouvoir (et il le ferait d'autant mieux si les peuples, manipulés quotidiennement par des médias serviles, le demandaient eux-mêmes : d'où l'importance de la diffusion obstinée de la critique des institutions européennes).
Pour l'instant, je trouve que nous ne sommes pas trop sortis du sujet du fil ![]()
Et je suis comme vous : Orbi devrait rester avec nous sur la critique (constructive) des institutions européennes en même temps qu'il anime le combat pour empêcher l'effondrement de la démocratie française.
Amicalement.
Étienne.
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Réforme des institutions : retour à la case départ sur l'adhésion de la Turquie
http://lemonde.fr/europe/article/2008/0 … _3214.html
Commentaire 500 car. envoyé au Monde :
À quoi servent les institutions ? À protéger les citoyens des abus de pouvoir des corps constitués.
Qui écrit et modifie les institutions ? Les corps constitués ??!!
Mais les citoyens sont bien fous de les laisser faire ! Pas besoin de chercher plus loin la source de leur impuissance chronique :
CE N'EST PAS AUX HOMMES AUX POUVOIR D'ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR.
Aucun élu ne le confirmera, ni n'acceptera même d'en débattre publiquement, évidemment. C'est pourtant l'essentiel.
É Chouard
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Étienne... tous ces journaux que vous bombardez avec vos idées auxquelles ils sont hostiles... sont aux mains d'industriels capitalistes.
Ils les gèrent comme des entreprises... et ce sont des entreprises en crise de bénéfices dernièrement.
J'ai une belle idée pour des moyens de communications alternatifs qui feraient vite de mettre le dernier clou dans leur sarcophage en leur volant à marche forcée des lecteurs et des revenus publicitaires.
Qui est preneur ?
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NingúnOtro, 
Tout le monde est preneur de bonnes idées : quelle est la vôtre ?  JR
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Nicolas Sarkozy critique le niveau des taux de la Banque centrale européenne.
Le président Nicolas Sarkozy a mis en cause, samedi 5 juillet, lors du Conseil national de l'UMP consacré à l'Europe, la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux directeurs et a dénoncé le "dumping monétaire" que subissent les entreprises européennes exportatrices.
"J'ai été de ceux qui ont voté l'indépendance de la Banque centrale européenne et je ne le regrette pas, j'ai été de ceux qui ont voté la création de l'euro et je ne le regrette pas. Les autorités monétaires ont fait un travail remarquable pour mettre en place l'euro", a assuré le chef de l'Etat. 
" Mais quand même, sans remettre à bas tout ce à quoi je crois, je suis légitime, en tant que président de la République française, de me demander s'il est raisonnable de porter les taux européens à 4,25 %, alors que les Américains ont des taux à 2 % ", s'est-il exclamé.
Déplorant le " dumping social " auquel l'Europe est confrontée, il s'est demandé si " on doit subir en plus un dumping monétaire qui met à genoux les entreprises européennes qui veulent continuer à exporter ". 
Et d'ajouter : " Cette question là doit être posée de manière respectueuse et démocratique. "
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 … _id=951246
Hypothèse : après plusieurs évènements récents, ce discours de Sarkozy montre le retour en force des Etats-nations en Europe. Ce discours de Sarkozy montre le retour en force des chefs d'Etats et de gouvernements en Europe.
Surtout, il montre la montée en puissance de forces centrifuges.
Comment les définir, ces forces centrifuges ?
C'est le retour en force des égoïsmes nationaux ?
A mon humble avis, c'est exactement cela.
L'Union Européenne entre dans une zone de tempêtes.
L'Union Européenne va éclater dans quelques années.
Les Etats reprendront leur indépendance.
Les Etats reprendront le contrôle de leur politique économique et de leur politique monétaire.
Les Etats reprendront le contrôle de leur monnaie.
Par exemple, la France reviendra au franc. La France reprendra le contrôle de sa monnaie. La France reprendra le contrôle de sa poltique monétaire.
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Instit,
Est-ce que vous vous rappelez bien l'époque où nous avions le franc ? Moi j'en ai plutôt un mauvais souvenir.  
Quant à l'Union européenne, elle nous enterrera tous - moi, en tout cas!  JR
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Sarkozy est spécialiste des discours sans lendemain, de la communication.
Ses discours ne sonnent généralement le retour de rien du tout.
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Jacques Roman, je suis en désaccord sur vos deux phrases.
1- " Est-ce que vous vous rappelez bien l'époque où nous avions le franc ? Moi j'en ai plutôt un mauvais souvenir. " 
Pas moi. Moi, c'est aujourd'hui que je souffre. 
Moi, c'est quand je vois une Banque Centrale Européenne qui augmente ses taux à 4,25 % que je souffre. 
Moi, c'est quand je vois un chef de l'Etat, ELU AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT, se rendre compte qu'il a créé un monstre que je souffre. Petit à petit, les dirigeants politiques se rendent comptent qu'ils ont créé un monstre : une banque centrale indépendante, échappant à tout contrôle, n'ayant de compte à rendre à personne. 
Moi, c'est quand je vois les conséquences concrètes de la monnaie unique que je souffre.
Moi, c'est quand je vois l'appauvrissement généralisé du peuple français que je souffre.
Moi, c'est quand je vois la paupérisation générale que je souffre.
Pour chaque peuple, il faut un pouvoir politique élu au suffrage universel direct.
Pour chaque peuple, il faut un pouvoir politique qui contrôle le pouvoir monétaire.
2- " Quant à l'Union européenne, elle nous enterrera tous - moi, en tout cas ! " Vous êtes aveugle ? Vous ne voyez pas que l'Union Européenne est en train de se désagréger sous nos yeux ? Vous ne voyez pas que les chefs d'Etat et de gouvernement commencent à ruer dans les brancards d'être réduits au rôle de spectateurs impuissants ? Vous ne voyez pas que de plus en plus d'hommes politiques ne supportent plus l'Union Européenne ? Vous ne voyez pas que de plus en plus de citoyens français ne supportent plus l'Union Européenne ? Vous avez lu le dernier sondage commandé par la Commission Européenne elle-même ? C'est un désastre en terme d'image : dans 24 pays sur 27, les opinions positives pour l'Union Européenne subissent un véritable effondrement ! Jamais ce sondage Eurobaromètre n'avait connu une telle chute des opinions positives, dans 24 pays sur 27 !
Bref, vous verrez l'effondrement de l'Union Européenne.
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Ces voyous de politiciens savent bien s'inventer de solutions quand celles-ci leur conviennent...
... N'y a-t-il pas eu la proposition de laisser tomber complètement les présents traités et de souscrire des nouveaux entre les pays qui seraient d'accord (notamment pour contourner le vote négatif des irlandais) ? C'est-à-dire, ils abandonneraient TOUS Nice, en laissant seule l'Irlande, et puis ils souscriraient tous UN NOUVEL TRAITÉ (comme par hasard celui de LISBONNE, bien sûr).
C'est malin, et on n'aime pas qu'on se foute de nous 
 ... mais...
... Rien n'empêche de faire la même chose avec la BCE, sauf que là c'est eux qui veulent la garder et NOUS qui voulons en être débarrassés, et cela est donc beaucoup plus légitime comme truc malin.
L'Union Européenne, soit on la récupère, nous, au bénéfice du peuple (des peuples, des citoyens), soit elle est destinée à être l'empire qui fera de nous des esclaves. 
Attendrons-nous jusqu'à ce que seul un nouveau Spartacus puisse la remettre sur le bon chemin?
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Jacques Roman a écrit:
NingúnOtro,
Tout le monde est preneur de bonnes idées : quelle est la vôtre ? JR
Jacques,
La situation étant, par le fait de l'accumulation de toutes les bêtises consenties par les peuples (moi, j'analyse dans un contexte d'ampleur mondiale, pas seulement européen et seulement tangentiellement français —du fait que je sois espagnol et que je veux bien respecter le droit du peuple français à trouver sa propre solution, pourvu que celle-ci ne nuise pas aux espoirs des autres—), assez critique, il nous faut AGIR MAINTENANT pour préserver ce qu'on à encore d'utile dans les institutions actuelles, sous peine de voir tout s'effondrer et de devoir ensuite repartir à zéro depuis la case départ.
La classe dirigeante politique présente a, presque sans exception, été cooptée par le capital, du fait qu'ils lui doivent de l'argent pour les prêts que ceux-ci ont sollicitées afin de financer les campagnes électorales chaque fois plus coûteuses, campagnes auxquelles ils ne peuvent pas renoncer parce que c'est en conquérant le pouvoir qu'on se fait rembourser les frais en se réservant une partie des impôts de tous les citoyens (le fameux financement des partis politiques, déficient partout parce que sinon le capital perdrait son emprise sur les politiciens).
Cela est ainsi au niveau du Parlement Européen, de la Commission, de la BCE, et toutes les autres instances européennes. Évidemment, c'est aussi ainsi au niveau national dans les 27 pays de l'Union. C'est d'ailleurs pourquoi les parlements votent OUI à Lisbonne à des taux 95%+. Ils trahissent leurs peuples, mais ils disent OUI à leurs maîtres... les teneurs du capital, qui veulent bien d'un Traité où les peuples sont mis hors d'état d'être nuisibles à leurs intérêts.
Le transfert de souveraineté depuis les Constitutions Nationales vers le Traité de Lisbonne (où ces souverainetés disparaissent dans le néant, ce qu'on nous cache derrière l'illisibilité et la complexité de celui-ci) est un premier assaut aux remparts que protègent la souveraineté des peuples dans celles-ci.
Beaucoup nous reprochent de faire le jeu des pires nationalismes... mais oublient que la défense des remparts dont nous disposons aujourd'hui n'est pas seulement une question de nationalisme. Ce n'est que coïncidence que le fait que les seuls remparts que nous trouvions qui soient défendables soient souvent les mêmes que défendent pour des raisons souvent pas assimilables par nous les nationalistes de tout poil. Ce n'est pas pour cela qu'on devrait renoncer à les défendre. Souvent je pense... si Mao ou Staline votent NON, et Hitler vote OUI... qu'est-ce que MOI j'aurais droit à voter sans pour autant être proscrit comme copain d'un génocide ?
L'establishment défend son status quo (quand il n'arrive pas à avancer) en diabolisant tout ceux qui s'opposent à eux, peu importe leur idéologie et leur désirs démocrates...
C'est pourquoi, notre priorité doit être de défenestrer l'establishment politique et économique tant qu'on aura encore l'opportunité.
Pour cela, il faut REMPLACER tous les politiciens vendus, soient-ils de gauche, de droite, de centre... Dès qu'ils acceptent d'être copains avec le capital, ce sont NOS ENNEMIS.
Cela peut seulement se faire si, à partir de maintenant, nous arrivons à présenter des candidatures "NON CONTAMINÉES" à toutes les échéances électorales. C'est-à-dire des candidatures CITOYENNES.
Ces candidatures, je les vois seulement viables et libres de soupçons et de possibles manipulations, si elles se basent sur la méthodologie que nous avons essayé de mettre en place depuis que nous cherchons une alternative au TCE :
1) Candidats citoyens volontaires qui verront leur candidature examinée pour compatibilité, c'est-à-dire qu'ils n'aient pas d'intérêts à cacher soit dans la sphère politique, soit dans la sphère économique (on ne veut pas de lobbyistes 
 ). Une assemblée de tous ceux qui ne se seront pas fait exclure, pour voir si parmi eux on peut constituer une candidature complète par consensus. Tirage au sort parmi ceux qui ne feront pas consensus des postes vacants jusqu'à compléter la candidature.
Je ne fais pas élire dans ce stade toute la candidature au sort, parce que le tirage au sort n'est qu'interne et que la candidature va devoir se battre dans une élection normale face à des gens "doués" pour la manipulation électorale. Je préfère donc à ce stage un consensus sur ceux qui seront le mieux capables de défendre nos intérêts. Autrement, je crois que la première occasion qu'on aura (si on ne la perd pas en laissant passer l'occasion de faire face à [tous les réquisites] toutes les exigences nécessaires pour pouvoir présenter les candidatures) sera l'élection au parlement européen de juin 2009 (d'où candidatures au pluriel, on aura besoin de 27, une pour chaque pays membre de l'Union, en vue que la présentation de candidatures se fait toujours par pays, et non au niveau de l'Union), et de ce fait, ce qu'il nous faut présenter c'est une équipe TECHNIQUE avec la vocation de défendre le Parlement Européen contre la cooptation de ces membres par les élites politiques présentes et traîtres à la volonté du peuple (des peuples). 
C'est-à-dire, il faut empêcher qu'ils puissent saisir le Parlement Européen nouvellement élu et le prostituer en "Assemblée Constituante Européenne", mais sans les peuples et pour faire finalement pire que le Traité de Lisbonne.
Cette "CANDIDATURE TECHNIQUE" pourrait donc se limiter à faire minorité de blocage dans le sens d'empêcher la constitution d'une Assemblée Constituante si ce sont les partis traditionnels qui obtiennent la majorité, mais pourrait elle-même réclamer une Assemblée Constituante si par chance elle arriverait à empêcher que ce soit les autres qui arrivent à avoir une minorité de blocage ![]()
D'autre part, cette "CANDIDATURE TECHNIQUE" pourrait proposer des réformes des institutions européennes, voire étudier le moyen, si on ne lui laisse pas autre option, de démissionner en bloc si cela pouvait aboutir à la nécessité de refaire de nouvelles élections européennes (avec l'atout de toute la publicité qu'elle aurait reçue en notre faveur).
En tout cas, cette "CANDIDATURE TECHNIQUE" devrait mettre en place une procédure de révision des traités dans l'optique du respect des souverainetés des peuples d'abord (chacune individuellement sous sa légitimité nationale aujourd'hui existante), et aboutir à un texte "Constitutionnel Européen" qui respecterait sans subterfuges possibles la souveraineté du peuple européen, de façon à rendre possible ce que les politiciens vendus n'ont pas voulu pour le TCE et Lisbonne, c'est-à-dire que les peuples nationaux en voyant respecter leur souveraineté comme peuple (européen en ce cas) ne voient pas comme une perte de leurs droits l'adhésion d'abord à la Constitution Européenne et EN SUITE l'abandon, car rendue superflue, de leur souveraineté nationale.
Je suis sûr que, une fois établie cette nouvelle "Constitution Européenne", notre "CANDIDATURE TECHNIQUE" qui s'est reconvertie en représentante des peuples dans une "ASSEMBLÉE CONSTITUANTE" se fera un plaisir éthique de démissionner de leur postes individuels d'europarlementaires, et convoquer de nouvelles élections européennes auxquelles ils ne se présenteraient plus pour respecter leur engagement (qui serait une des conditions sine qua non pour faire partie de la candidature depuis le départ, bien sûr).
De ce fait, on aurait réformé le Parlement Européen... en respectant tant que possible les règles actuelles du jeu politique et ¿démocratique? actuel.
Ensuite, on ferait de même pour toutes les autres élections... nationales, cantonales, provinciales, municipales...
Les "CANDIDATURES TECHNIQUES" sont évidemment des candidatures "mandatées expressément" pour ne faire que rétablir des règles démocratiques de participation équitable pour TOUT LE MONDE, hors clivages politiques, et démissionner ensuite pour permettre des élections justes sous ces nouvelles règles. 
En étant cela, nous laissons LIBERTÉ à tout le monde, inclus ceux qui votèrent OUI au TCE en à Lisbonne avec des pince-nez, et surtout à ceux qui votèrent NON mais ne sont pas capables de présenter une candidature unitaire pour vaincre le blocus institutionnel des grands partis ouiistes. Une fois le travail fait, c'est le retour au "chacun pour soi", mais avec des règles plus équitables pour tous qu'aujourd'hui les grands partis empêchent d'adopter (avec une raison logique quand-même : s'ils cèdent le pouvoir... ils pourraient se retrouver avec une manque de liquidités pour rembourser leurs dettes à leurs maîtres du capital 
 ). 
Dans le camp des médias... si on a assez de gens pour faire ce qui précède... on a aussi assez de gens pour mettre en place des nouveaux médias locaux (je parle en premier lieu d'hebdomadaires dans la presse écrite). Les moyens techniques sont abondants et pas chers du tout (le prix des ordinateurs et des imprimantes laser chute toujours, même qu'on pourrait utiliser du recyclé, et Linux est assez mûr pour fournir tous les logiciels nécessaires à la rédaction et à l'administration d'un hebdomadaire local, voire l'intercommunication d'un réseau d'hebdomadaires où les travaux locaux des uns feraient comme travaux de correspondants des autres. La seule difficulté... serait de briser la dépendance des économies d'échelle à l'heure d'attirer la pub (vous savez, le fameux "coût par impact" qui fait la guerre des journaux, des hebdomadaires, des télévisions et des radios) et cela, je l'ai fait d'une façon très logique... en fait, simple à pleurer, et qui convient pleinement à un mouvement logique, éthique et destiné à servir les besoins des citoyens avant tout autre. En plus, une façon qui se défend toute seule face à la cooptation, car elle ne sert pas à la structure productive ni les buts de la grande production médiatique industrialisée.
Je ne blague, pas, j'en ai fait la preuve... Dans le temps, j'ai collé un procès au tout-puissant journal "El Mundo" de mon cher ami Pedro J. Ramirez (Partenaire en Europe du Corriere della Sera italien et du journal français Libération —dont le correspondant à Bruxelles, Jean Quatremer, nous aime bien, nous les nonnistes—). 
Avec un avocat d'office à Madrid, pendant que moi j'étais à Granada, et la justice étant ce qu'elle est, vous vous doutez bien que j'ai perdu le cas... 
. Mais je me suis fait un plaisir de remettre à Mr. Pedro J. Ramirez une lettre avec une copie de l'enregistrement sous la propriété intellectuelle de l'exposé de mon idée... et il ne lui à fallu pas plus d'un mois pour arrêter de l'utiliser. Il n'était quand même pas idiot... il savait quand il se tirait lui-même des balles dans les pieds. C'est donc un mécanisme facile qui s'auto-protège de l'abus des puissants. Je ne lui fais pas de la publicité explicite ici parce qu'il se défend beaucoup moins des petits requins qui vendraient leur mère pour quatre sous... De ceux-ci, il faut se défendre en établissant d'entrée un réseau d'hebdomadaires qui partagent l'identité corporative de façon à pouvoir défendre celle-ci contre tout ceux qui voudraient confondre leur réputation avec la nôtre.
Voilà donc un petit aperçu du pavé que moi je voudrais bien lancer dans la gueule de ces capitalistes neo-conservateurs avec leurs théories du Nouvel Ordre Mondial.
J'aimerais bien être élu euro-parlementaire sur une CANDIDATURE TECHNIQUE, car du même coup cela me réconcilierait avec mon père qui pense depuis des siècles 
 que son fils, bien qu'il paraissait intelligent au début, n'est bon à rien d'utile.
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Yves Cochet est un député Vert, ancien ministre de l’Environnement du gouvernement Jospin. Yves Cochet écrit que, dans moins de quinze ans, le prix du pétrole sera à un tel niveau qu'il détruira le monde tel que nous le connaissons. Je précise qu’Yves Cochet était pour le OUI au traité de Maastricht (1992), pour le OUI à la Constitution Européenne (2005), pour le OUI au traité de Lisbonne (2008).
Yves Cochet écrit que la situation d'un pétrole de plus en plus cher va provoquer la fin de l'Union Européenne :
" Cette situation n’est pas « la fin du pétrole » ou « la fin des énergies fossiles », c’est la fin de l’énergie bon marché et, conséquemment, la fin du monde tel que nous le connaissons, c’est-à-dire, avant quinze ans, la fin de la croissance économique, la fin du capitalisme, la fin de l’Union européenne, la fin de l’aviation commerciale de masse, la fin de la grande distribution. "
http://www.yvescochet.net/wordpress/?cat=7
Je cite deux autres partisans du OUI :
1- Patrick Artus est directeur de la recherche de Natixis, professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique et à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne.
2- Marie-Paule Virard était rédactrice en chef du magazine Enjeux-Les Echos.
Ces deux économistes viennent de publier un livre passionnant : « Globalisation, le pire est à venir », éditions La Découverte. Son sous-titre : « Inégalités croissantes, gaspillage des ressources, spéculation financière, course absurde aux profits et implosion de l’Europe ».
« Implosion de l’Europe. »
« La fin de l’Union Européenne. »
Au moins, c’est clair.
Nous devons imaginer la France d'après.
La France d'après l'Union Européenne.
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La fin du monde !
Tant qu'à faire, c'est ce que devrait annoncer Yves Cochet.
Ce genre de pronostic me laisse froid.  JR
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