Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Sandy a écrit:
Zolko a écrit:
Et c'est quoi exactement le problème avec "l'extrême droite" ? Qu'ont-ils *fait* de si terrible ?
Eux ils n'ont encore rien fait politiquement
Ah, c'est donc un procès d'intention.
Serais-tu un adepte toi aussi de l'extrême droite ?
oui. entre-autres. Je suis adepte d'une représentation des idées, du débat de toutes les idées. Si 10-15% des français votent extrême-droite, leurs idées doivent être débattues. Je suis surtout un adepte de Voltaire: "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire."
Tu veux des exemples de ce qu'ils disent de bien ?
- ils sont nationalistes (moi aussi, j'achète français ou européen quand je peux). Je suis plus "régionaliste" si la chose est possible
- ils ont combattu contre le TCE
- Marine LePen a dit un truc super juste un jour: "l'Europe avait promis d'ouvrir les frontières, pas de las démolir. Quand il fait beau dehors, vous ouvrez vos fenêtres, vous ne les cassez pas !".
Sandy a écrit:
Ouvrez les yeux et comprenez que les gens sincères qui défendent la démocratie c'est nous, ce n'est pas eux, ils font seulement de la récupération, eux la seule chose qui les interesse ce sont leurs obsessions xenophobes racistes ou nationalistes, la démocratie n'est pour eux qu'un moyen de ratisser plus large, ils n'ont pas le même but que vous.
Tu as l'air de bien "les" connaitre. Tu semble réciter une litanie de propagande bien huilée.
Mais tu as tort, et je peux le prouver: ce sont les mêmes qui votent extrême-droite et extrême-gauche. Quand le PC se mourait, le transfert de voix ne se faisait pas vers la gauche-molle, mais l'extrême-droite. Ceux qui votent l'un ou l'autre le font car ils voient bien, eux, que l'extrême-centre de gauche et de droite ne représente qu'une seule et même force: les conservateurs. L'extrême-gauche qui braque le "non de gauche" contre le "non du FN" ne sert qu'une force: l'extrême-centre qui pratique le diviser pour mieux régner. Sarkozy (ou Berlusconi, ou Blair, ou Kouchner) est bien plus fasciste que LePen. Et ils sont tout autant racoleur et ratisseurs de voix.
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J'ai déjà répondu à vos accusations, cela n'a rien avoir avec la liberté d'expression. Le sujet c'est l'orientation idéologique du forum, et votre orientation idéologique et politique à vous.
Je ne partage pas le projet politique de l'extrême droite, et je pense que les idées développées ici n'ont rien avoir avec le projet politique de l'extrême droite, je ne veux pas que les idées développées ici soient associées à l'extrême droite et entachées par leurs idées, j'aimerais que vous comprenniez que l'extrême droite ne défend pas ces idées, elle les récupère et les détourne pour vous mener à adhérer à ses fantasmes d'invasions de la france par les musulmans et de controle et manipulation du monde par les juifs. ( pardon les sionistes )
Ce ne sont pas des alliés, ni des résistants, leur projet politique est néfaste, et le fait qu'ils ne soient pas au pouvoir et qu'ils soient aujourd'hui eux aussi dans l'opposition ne doit pas vous leurrer.
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Les vrais ennemis du peuple ont déjà montré, depuis 1983, tout leur pouvoir de trahison et de nuisance.
Pas la peine d'inventer de faux ennemis pour cacher les vrais : les vrais sont repérés, par leurs actes.
Sandy,
Quand vous me dites :
"Qu'est ce qui vous permet de croire que ces gens là seront vos alliés contre les riches industriels ou les puissants ? Parce qu'ils vous le disent ?
Ces gens là ne sont pas des résistants. Ils se parent aujourd'hui de l'habit du résistant parce que c'est dans leur intérêt. Si demain un nouveau front populaire était en position d'accéder au pouvoir, leur intérêt serait différent, la droite et l'extrême droite feraient front commun, vos supers résistants deviendraient demain les meilleurs amis de vos ennemis riches industriels et financiers, comme ce fut le cas en Allemagne et en France pendant les années 30.",
Vous parlez de qui, là, Sandy ? Vous parlez bien du PS, n'est-ce pas ?
Parce que ça leur ressemble drôlement : ce sont bien nos prétendus "amis" du PS qui nous ont trahis sur tout, qui ont tout privatisé, tout dérégulé, abandonné la presse et la télé aux industriels et aux banquiers, favorisé la reconstitution des monopoles, financé à fonds publics les fusions et les cartels, fait prospérer les tricheurs voleurs menteurs de la bourse, mis en place l'infâme casino des produits dérivés et des marchés hyper spéculatifs, aidé les marchands d'armes, déchaîné la grande distribution, ouvert les frontières à tous les vents, rendu possible et lancé la privatisation de tous les services publics, imposé (et ils nous imposent toujours) les institutions antidémocratiques de l'Union européenne, soutenu le traité de Maastricht qui sabordait la création monétaire publique avec son détestable article 104 au profit des crapules que sont leurs copains banquiers qui aujourd'hui sont devenus durablement, grâce à nos prétendus "amis" du PS, les maîtres de la monnaie et donc les maîtres des marionnettes politiciennes, , etc. en fait, ce sont ces traîtres qui ont installé durablement en France le néolibéralisme (la nouvelle idéologie du fascisme, relooké en "plus haut standard de la démocratie" mais assassinant en réalité toutes les institutions un tant soit peu démocratiques)...
Ils feraient mieux de se cacher, au PS, au lieu de donner des leçons sur les prétendues "extrêmes quelque chose" qui seraient prétendument le diable et dont nous devrions, selon eux, avoir peur, très peur... Le diable politique, partout dans le monde, c'est le parti unique ; en France, il s'appelle UMPS.
70% des Français se méfient des partis politiques et des politiciens de métier, et ils ont bien raison.
Les politiciens ne trompent plus grand monde avec leurs bien commodes épouvantails factices.
Laissez-nous trouver les bonnes idées où l'on veut. Je me fous de vos querelles politicardes, je ne suis d'aucun parti, je n'adhère à aucun "projet politique" clé en main, ni le vôtre, ni celui de Soral, ni celui de personne, je refuse l'esprit de parti, l'esprit d'orthodoxie, cette forme de religion qui est une police de la pensée.
Vos amalgames ne m'intéressent pas.
Restez le Sandy que j'apprécie, pas le Sandy d'un parti, mais le Sandy qui formalise et défend si bien, une à une, les idées formidables que je trouve bonnes, après analyse, et n'essayez pas de m'interdire de penser quoi que ce soit, n'essayez pas de me prendre dans votre "famille politique", s'il vous plaît.
Amicalement.
Étienne.
______________
PS : je vomis donc, vous l'avez compris, les caciques du PS qui nous ont vendus, qui ont trahi ceux qui leur faisaient confiance, qui ont vendu leur peuple aux industriels et aux banquiers comme on vend des esclaves, tout en s'enrichissant personnellement (voir les revenus de tous ces "hommes de gauche"), et qui se drapent aujourd'hui dans un habit de vertu proprement indécent, vous avez compris mon ressentiment, moi qui votait pour eux, moi qui les croyait moins mauvais que les autres. Mais le monde n'est pas noir et blanc : je continue à croire que quelques hommes du PS (Généreux, Mélenchon, Filoche, et quelques autres courageux humanistes, Sandy sans doute) sont des gens honnêtes et valeureux.
Je hais les partis, ça c'est clair, mais évidemment pas tous les hommes qui sont actuellement dans les partis.
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Votre haine des partis est une erreur.
Vous n'avez toujours pas compris qu'on ne peut rien changer tout seul dans son coin ?
Cela n'a rien avoir avec l'élection, c'est vrai dans tout domaine dès lors que nous sommes confrontés à diverses volontés.
Il faut les faire converger ces volontés.
On a donc besoin de se rassembler, pas seulement parce qu'il faut être nombreux pour pouvoir peser, mais parce qu'on a besoin des compétences de chacun, des idées de chacun pour pouvoir s'organiser et pour pouvoir construire un projet politique.
Alors non Etienne il n'y a pas de Sandy de parti ou de Sandy de je ne sais quoi qui tienne, je suis indivisible ^^ Et je ne correspond en rien à la description caricaturale à laquelle vous tentez de me faire coller.
Pour moi un parti politique doit être un outil pour le peuple, pour se rassembler, pour construire un projet politique, pour s'organiser, pour porter au plus haut niveau dans le débat publique des idées. Je ne nie absolument pas les dérives concernant les partis politiques bien au contraire, j'en vois malheureusement très souvent, mais je ne partage pas dutout votre haine sans discernement des partis politiques.
Etienne, que pouvez-vous bien faire tout seul dans votre coin, pour changer les choses concrètement ? Je suis pour la division du travail, il faut des intellectuels évidemment, mais vous devez comprendre que ce n'est pas suffisant.
Regardez au contraire ce que nous avons accomplit au parti de gauche en 1 an alors que tout le monde se moquait de Melenchon au départ en raillant le fait qu'ils étaient 2. On est aujourd'hui 7000 militants, on a mis un gros bordel dans toute la gauche avec notre histoire de front de gauche, on reussit à rassembler des tas de partis et d'associations, même si on n'arrive toujours pas à faire cohabiter le PCF et le NPA, Melenchon, notre meilleur porte parole, qui était inconnu il y a peu est maintenant sur toutes les chaines, regardez dans vos villes, on n'est que 7000 et pourtant vous trouverez nos affiches partout ^^ on va dans le metro interpeller les gens, encore quelques militants et on sera bientôt en mesure d'organiser des réunions publiques dans les quartiers pour essayer de les faire revenir à la politique et pour créer le débat publique, tout cela c'est le fait de se rassembler qui le permet.
Vous parlez de projet clé en main, c'est faux, c'est évidemment un projet construit en commun que l'on défend, certes c'est loin de correspondre à toutes les idées que je défends mais il y a suffisament de choses qui me plaisent pour me faire adhérer, et de toute façon ils finiront bien par changer d'avis, il faut savoir laisser le temps aux idées de faire leur chemin.
Tout cela ne m'empêche pas d'être indépendant, tout cela ne m'empêche pas d'adhérer aux bonnes idées d'où qu'elles viennent, vous vous trompez si vous croyez être le seul à avoir cette capacité de discernement et cette liberté d'esprit. Fort heureusement la majorité des gens sont ouverts comme je le suis et comme vous l'êtes.
Ce n'est donc pas dutout par esprit partisan, par aveuglement ou je ne sais quoi du genre, mais justement par liberté d'esprit, par réflexion, par raisonnement, par jugement et expérience personnels, que je critique ainsi le FN ou Soral ou que j'exprime ici mon opposition à vous voir faire la propagande de l'extreme droite sur ce forum.
Je ne suis pas d'accord avec vous, il n'y a rien d'interessant à trouver de leur côté, c'est faux, et je ne suis pas d'accord non plus quand vous considérez qu'ils seraient des résistants qui mériteraient notre solidarité.
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Sandy a écrit:
Je ne partage pas le projet politique de l'extrême droite (...) le fait qu'ils ne soient pas au pouvoir et qu'ils soient aujourd'hui eux aussi dans l'opposition ne doit pas vous leurrer.
Ils ne sont pas dans l'opposition. Ils ne sont nulle-part, car le système politique français est fait de telle façon qu'ils n'aient pas la moindre tribune politique. Ils n'ont pas de députés, pas de sénateurs, pas de présidents de région, rien.
Ah si, ils ont des députés européens. Ce qui crée une situation cocasse: l'Union Européenne est la seule structure politique à donner une voix au FN. L'UE est tellement démocratique qu'elle donne même la voix à ses propres détracteurs. Rigolo, non ? Comment associer à ce fait le soi-disant "déficit démocratique" ?
Pareil pour un autre paria, José Bové. (même si lui ne critique pas l'UE en soi)
Tandis que l'idiot utile Besancenot, facteur à Neuilly (le gang du 92 !), passe à la télé chez Drucker le dimanche après-midi.
Cherchez les "résistants".
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Nous sommes logés à la même enseigne mon cher Zolko, le pouvoir médiatique est détenu par une minorité partagée principalement entre l'UMP, le PS, les fans de SR, et les fans de Bayrou, et si nous avons la chance d'avoir maintenant Melenchon invité partout, c'est parce qu'il est un bon client pour les médias qui aiment animer leurs émissions avec son esprit polémique et qui attendent de lui qu'il tappe sur le PS ou parce qu'il sert de caution de démocratie ( pour 10 propagandistes libéraux, ils invitent 1 mélenchon et disent : vous voyez on laisse toutes les opinions s'exprimer on respecte la démocratie ).
Ce ne fut pas toujours le cas. Quand le parti s'est créé les médias ont tout fait pour essayer de nous marginaliser. Regarde l'élection européenne, nous étions exclus des plateaux télés au pretexte qu'ils se basaient sur les scores des dernieres élections ( et vu que nous n'existions pas au moment des dernieres elections ... ), le FN lui a eu bien plus de tribunes.
Besancenot bénéficie de beaucoup moins de tribunes que Melenchon ou meme que le FN, je ne crois pas que Drucker soit spécialement une tribune avantageuse, bien au contraire.
Le NPA est d'ailleurs le seul parti vraiment démocratique aujourd'hui en France.
Aujourd'hui le FN est dans l'opposition parce que la droite n'a pas besoin du FN, si demain nous reussissons à gauche à nous rassembler et à former un front populaire, et si nous sommes ainsi en position de remporter le pouvoir, nul doute qu'ils agiront comme dans les années 30 et que toute la droite, extreme droite comprise, se liguera comme si de rien n'était, contre nous.
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On est vraiment de plus en plus loin de " 07 Reprendre le pouvoir sur notre monnaie "
Moi ce que j'aimerais savoir c'est quels sont les partis politiques qui ont mis cette proposition à leur programme. Je n'ai pas l'impression que ca intéresse ni le PS ni NPA pour ne citer qu'eux.
Le seul que je vois actuellement apporter une petite attention à ce sujet, c'est Nicolas Dupont Aignan, et bien sûr le FN, mais n'en parlons pas...
Meilleurs vœux de bonne année à toutes et tous
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Vous ètes bien placé pour savoir mon cher AJH que pour qu'une idée soit adoptée, encore faut-il qu'elle soit défendue. Que ce soit au NPA, au PCF, ou au PG, ce débat sur la monnaie est largement abordé par les militants, mais il manque cruellement de crédibilité.
Et je peux vous donner l'exemple de ce qui s'est passé au Parti de gauche à son précédent congrès, un comité a réussi à porter cette question sur la propriété de la monnaie à l'ordre du jour dans les débats, et là Jacques Généreux est passé à la tribune, a dit que c'était faux, et les gens comme des moutons ont suivi les idées de Jacques Généreux, beaucoup plus convaincant et crédible que les délégués qui soutenaient cette idée, et la proposition d'incorporer cette idée à notre programme a été rejetée.
Essayez d'avoir des débats avec Jacques Généreux, arrivez à le convaincre, et vous aurez un autre parti, à ma plus grande joie, qui soutiendra cette idée.
Vous avez bien plus de partisans de vos idées AJH à gauche que ce que ne représente NDA même s'il est le seul à les défendre officiellement. NDA ne représente malheureusement pas grand monde.
Dernière modification par Sandy (06-01-2010 16:46:36)
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Sandy a écrit:
Essayez d'avoir des débats avec Jacques Généreux, arrivez à le convaincre, et vous aurez un autre parti, à ma plus grande joie, qui soutiendra cette idée.
.
Eh bien si je trouve un endroit où discuter avec Jacques généreux, je le ferai.
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Sandy a écrit:
Votre haine des partis est une erreur.
et:
Sandy a écrit:
Et je peux vous donner l'exemple de ce qui s'est passé au Parti de gauche à son précédent congrès, un comité a réussi à porter cette question sur la propriété de la monnaie à l'ordre du jour dans les débats, et là Jacques Généreux est passé à la tribune, a dit que c'était faux, et les gens comme des moutons ont suivi les idées de Jacques Généreux
En gros, une bonne idée défendue et débattue par les militants a été tuée par un parti. Du coup, c'est quoi l'intérêt d'un parti qui tue les bonnes idées et ne ressort que les vieilles ficelles ? Tu veux convaincre qui de quoi ? La seule chose que je vois là dedans est que les grandes gueules et les rusés ont le pouvoir.
Juste en passant, le général de Gaulle avait aussi la haine des partis, et c'est pour cela qu'il a voulu un régime 1/2-présidentiel. Mais le quinquennat a annihilé cette idée. Il voulait aussi l'actionnariat-salarié (les salariés seraient les actionnaires de leur entreprise). Et sous lui, la monnaie était publique, c'est son successeur Pompidou qui la privatisé en 1973.
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ca s'appelle la démocratie zolko, faut arriver à convaincre les gens, suffit pas qu'une idée soit bonne, encore faut il arriver à convaincre les autres qu'elle est bonne
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Étienne a écrit:
Une vidéo à voir... revoir... L'Argent Dette 2
Il me semble que cette vidéo présente une idée que j'avais exprimé dans mon Message n°7344 (*), à savoir que si les intérêts ne sont pas réinjectés en totalité dans l'économie, il n'y a pas, mathématiquement, la possibilité de rembourser ses dettes sans reprendre un autre crédit. Et pourtant, dans votre Message n°7349, vous disputiez cette affirmation (y compris avec l'exemple de la dame de Condé): vous avez changé d'avis ?
(*) Voir aussi un article que j'avais envoyé pour publication dans la section "Opinions" dans Le Monde : fraude pyramidale (pas publiée, pensez-vous)
Dernière modification par Zolko (08-01-2010 23:08:46)
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Bonsoir. Heureuse nouvelle année à tous,
@ AJH :
c'est une bonne raison de plus de pousser le M'PEP à défendre nos idées : le groupe monnaie du M'PEP, aujourd'hui, c'est toi, moi et deux autres.
Reste à le faire vivre. On a demandé sa création l'autre fois au Conseil national, elle est acquise.
Bon début. Et puis, pas mal de camarades ont lu et apprécié ton bouquin sur la "dette".
J'avoue que je me suis chargé d'autres taches -- j'ai lâchement déserté ce forum, entre autres, depuis... --, mais bon.
Il faut en profiter, ça ne fera jamais qu'un sujet de plus sur lequel le M'PEP dérange ses "partenaires" du Front de gauche.
Au passage, j'ai demandé au M'PEP à pouvoir créer et animer un groupe de travail "institutions". J'ai un sacré boulot qui m'attend et c'est une sacrée bonne raison pour revenir par ici (et en profiter pour pondre quelques synthèses de certaines de ces pages).
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Financement possible/impossible des intérêts avec une masse monétaire qui ne l'a pas prévu
Zolko,
Même si je n'avais pas changé d'avis sur ce point, je le considère comme un détail et j'aurais signalé ce film que je trouve excellent, comme le premier.
En plus, après une longue controverse sur une liste spécialisée, j'ai rendu les armes sur un argument décisif (pas le vôtre, désolé). Mais, là, sans aller relire nos échanges de l'époque, je ne saurais plus dire ce qui m'a conduit à changer d'avis... Ce n'est pas grave, j'ai bien intégré (pour l'instant ) que la rotation de la monnaie (que je pensais capable de rendre possible le paiement des intérêts sans avoir créé de monnaie spécifiquement pour ça) ne suffit pas à résoudre le problème du financement des intérêts. De toute façon, c'est vraiment un détail : l'essentiel est ailleurs. Il faudra que je retrouve cet argument (que j'ai trouvé décisif il y a quelques mois), ce serait plus sérieux de s'en souvenir, quand même
Que pensez-vous de la deuxième couche passée par Paul Grignon ?
Étienne.
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Ah ! que c'est bon de te revoir par ici, cher Sam
Puisse-tu rester longtemps avec nous !
Étienne.
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Étienne a écrit:
Que pensez-vous de la deuxième couche passée par Paul Grignon ?
J'ai du louper ça. A quoi faites-vous allusion ?
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Heu... et bien, l'argent dette 2, c'est la "deuxième couche" pédagogique après l'argent dette 1.
Ce n'est pas le même film.
Étienne.
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L’Islande refuse l’esclavage bancaire
http://www.solidariteetprogres.org/article6196.html
Fin 2009, le parlement islandais a approuvé à une très courte majorité (33 contre 30) des garanties de remboursement aux déposants hollandais et anglais de la Landsbanki et de sa banque en ligne Icesave, deux organismes sous influence anglo-néerlandaise qui ont fait faillite en octobre 2008.
Par la loi, l’Etat (le contribuable) islandais, pour « éviter la faillite » du pays, s’engageait à leur verser 3,8 milliards d’euros, l’équivalent de 40 % du PIB du pays, soit presque 12 000 euros par citoyen !
Le 1er janvier, le président Olafur Ragnar Grimsson a annoncé son refus de valider la loi adoptée par le parlement. D’abord il veut se mettre à l’écoute du peuple et examiner les inquiétudes soulevées par les détracteurs du plan : « J’ai remarqué qu’un grand nombre de personnes [60 000, une proportion énorme pour un pays qui ne compte que 300 000 habitants] ont signé une pétition contre la loi et j’ai aussi écouté les remarques faites par bon nombre de législateurs durant le débat. » Si le président ne signe pas la loi, la question sera soumise à un référendum populaire.
Immédiatement menacé d’être « exclu » de la communauté internationale par les Britanniques et les Néerlandais, Grimsson refuse de céder et défend vigoureusement le droit de son peuple à la souveraineté nationale. « L’idée mise en avant que nous n’allons pas honorer nos engagements est complètement fausse », a déclaré Olafur Ragnar Grimsson, qui a convoqué mardi ses concitoyens à un référendum. « La seule chose que j’ai décidée, c’est d’accorder le dernier mot au peuple islandais via un référendum qui est conforme à nos principes démocratiques fondamentaux », a fait valoir le président dans un entretien à la BBC. S’adressant ensuite aux médias islandais, il a affirmé qu’entre « l’intérêt financier et la démocratie, le président doit choisir la démocratie ».
Dans une tribune intitulée « Pourquoi l’Islande ne veut pas payer » publiée jeudi par le Wall Street Journal Europe, Hannes Gissurarson, un ex-administrateur de la banque centrale islandaise, compare, avec raison, Icesave au « fardeau de la dette imposé à l’Allemagne après la première guerre mondiale ».
Informé de ce combat, Lyndon LaRouche a déclaré « qu’il va sans dire, que je suis fier de l’Islande et son président ».
Source : http://www.solidariteetprogres.org/article6196.html
L'idée de la répudiation de la dette odieuse fait son chemin.
Le Référendum pourrait bien être l'arme juridique capable de dispenser les politichiens du courage politique qui leur manque tant pour résister aux banksters.
Étienne.
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Étienne a écrit:
Que pensez-vous de la deuxième couche passée par Paul Grignon ?
Pas mauvais du tout, mais avec un bémol: j'ai tout autant de confiance dans l'argent électronique que dans le vote électronique. En fait, beaucoup moins car il ne se cantonnerait pas à un seul évent périodique mais jouirait de pleine ubicuité partout. Tout comme on peut reconter des votes papier, on peut faire rélativement confiance à un bout de papier avec une valeur parce-que il est rélativement difficile à copier sans une infrastructure rélativement couteuse.
Mais des certificats électroniques valant argent? Je vois déjà le marché de copies pirates être plus rentable que celui de la musique, les films et les jeux. Pour ne pas pouvoir utiliser deux copies du même... il faudrait un réseaux électronique mondial qui inutiliserait un certificat aussi-tôt utilisé... et qui ne pourrait pas valider si le premier utilisé est déjà le vrai ou une copie.
Faudrait une seule autorité mondiale, el il faudrait qu'elle soit de confiance.
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@ Sam
Écrasé par une bronchite qui me tient au lit depuis 4 jours, je te souhaite (ainsi qu'à tous) une bonne année.
Je dois terminer pour dans 3 jours le "bon à tirer" du prochain bouquin " Argent, dettes et banques", et réactualiser d'ici la fin du mois le 4° chapitre de "la dette publique..."
Le problème c'est que j'ai l'impression d'avoir un peu tout dit et tout écrit en ce qui concerne "la monnaie et la dette" (les discussions sur notre liste monnaie sont le plus souvent sur des détails).. j'ai vraiment l'impression de me répéter à chaque fois, et donc pour le M'pep, je ne sais comment "prendre le problème": ceci dit, le petit livre qui va sortir sera je crois un bon résumé pour les adhérents du M'pep et on a essayé de le faire le moins cher possible (7,5 euros je crois)
Reste l'écosociétalisme qui intéressaient certains: mais ça me semble tellement "utopique" pour le moment ...
Amitiés; je repars me coucher
AJ
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Étienne a écrit:
Heu... et bien, l'argent dette 2, c'est la "deuxième couche" pédagogique après l'argent dette 1.
Ah d'accord, j'avais pas compris que c'était fait par Paul Grignon.
Eh bien, je pense que c'est un peu lent. C'est vrai que j'avais déjà regardé les autres (argent dette 1, money is debt, Zeitgeist Addendum...) et je connais le sujet, alors j'ai accéléré par endroits. Mais je trouve le film plus radical que le premier. Le premier était plus technique, celui-ci me semble plus engagé.
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@NingúnOtro
93% de la monnaie comptabilisée est DÉJÀ électronique.
Dernière modification par AJH (09-01-2010 18:29:43)
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AJH a écrit:
@NingúnOtro
93% de la monnaie comptabilisée est DÉJÀ électronique.
Oui, mais celle-la n'a rien à voir avec ce que Paul prétends... http://www.digitalcoin.info/
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Meilleur vidéo que la 1ère, il semble avoir tenu compte des critiques et notamment des honteux procès en anti sémitisme à cause de ses dessins, on remarque qu'il inclut cette fois certaines idées invoquées ici en plus preuve que ces idées progressent déjà parmi ceux qui partagent le constat, c'est déjà ça
@ Zolko
La radicalisation progressive de Paul Grignon et apparente entre les deux vidéos est un comportement typique de la personne qui tout simplement ouvre les yeux.
Dernière modification par Sandy (09-01-2010 19:56:37)
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Étienne a écrit:
L’Islande refuse l’esclavage bancaire
http://www.solidariteetprogres.org/article6196.htmlFin 2009, le parlement islandais a approuvé à une très courte majorité (33 contre 30) des garanties de remboursement aux déposants hollandais et anglais de la Landsbanki et de sa banque en ligne Icesave, deux organismes sous influence anglo-néerlandaise qui ont fait faillite en octobre 2008.
Par la loi, l’Etat (le contribuable) islandais, pour « éviter la faillite » du pays, s’engageait à leur verser 3,8 milliards d’euros, l’équivalent de 40 % du PIB du pays, soit presque 12 000 euros par citoyen !
Le 1er janvier, le président Olafur Ragnar Grimsson a annoncé son refus de valider la loi adoptée par le parlement. D’abord il veut se mettre à l’écoute du peuple et examiner les inquiétudes soulevées par les détracteurs du plan : « J’ai remarqué qu’un grand nombre de personnes [60 000, une proportion énorme pour un pays qui ne compte que 300 000 habitants] ont signé une pétition contre la loi et j’ai aussi écouté les remarques faites par bon nombre de législateurs durant le débat. » Si le président ne signe pas la loi, la question sera soumise à un référendum populaire.
Immédiatement menacé d’être « exclu » de la communauté internationale par les Britanniques et les Néerlandais, Grimsson refuse de céder et défend vigoureusement le droit de son peuple à la souveraineté nationale. « L’idée mise en avant que nous n’allons pas honorer nos engagements est complètement fausse », a déclaré Olafur Ragnar Grimsson, qui a convoqué mardi ses concitoyens à un référendum. « La seule chose que j’ai décidée, c’est d’accorder le dernier mot au peuple islandais via un référendum qui est conforme à nos principes démocratiques fondamentaux », a fait valoir le président dans un entretien à la BBC. S’adressant ensuite aux médias islandais, il a affirmé qu’entre « l’intérêt financier et la démocratie, le président doit choisir la démocratie ».
Dans une tribune intitulée « Pourquoi l’Islande ne veut pas payer » publiée jeudi par le Wall Street Journal Europe, Hannes Gissurarson, un ex-administrateur de la banque centrale islandaise, compare, avec raison, Icesave au « fardeau de la dette imposé à l’Allemagne après la première guerre mondiale ».
Informé de ce combat, Lyndon LaRouche a déclaré « qu’il va sans dire, que je suis fier de l’Islande et son président ».
Source : http://www.solidariteetprogres.org/article6196.htmlL'idée de la répudiation de la dette odieuse fait son chemin.
Le Référendum pourrait bien être l'arme juridique capable de dispenser les politichiens du courage politique qui leur manque tant pour résister aux banksters.
Étienne.
Malheureusement, la raison au sursaut des citoyens islandais n'est du qu'à une situation très grave, il est dommage de constater qu'il faut que la situation soit vraiment critique pour que se crée une situation révolutionnaire, en France cela ne sera jamais le cas, il faut vraiment que l'on trouve le moyen de mobiliser les gens avant que cela ne soit plus qu'une question de survie.
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Étienne a écrit:
Le Référendum pourrait bien être l'arme juridique capable de dispenser les politichiens du courage politique qui leur manque tant pour résister aux banksters.
à supposer qu'ils aient envie de leur résister. Une autre possibilité est qu'ils soient complices, auquel-cas le référendum devient un outil gênant qui permet au citoyens de court-circuiter les politichiens et résister aux banksters.
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NingúnOtro a écrit:
AJH a écrit:
@NingúnOtro
93% de la monnaie comptabilisée est DÉJÀ électronique.Oui, mais celle-la n'a rien à voir avec ce que Paul prétends... http://www.digitalcoin.info/
Tout à fait exact.
Ceci dit, sans pour autant plaider pour une "monnaie Grignon" (qui me semble à première vue, mais je n'ai pas approfondi, une monnaie privée), je plaide pour une monnaie 100% électronique, mais nationalisée
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Étudier le projet 'Digital Coin'
AJH et NingúnOtro,
Effectivement, le dollar numérique public et sécurisé dont parle Grignon n'a apparemment rien à voir, rien du tout, avec l'actuelle "monnaie électronique".
Nous devrions sans doute étudier, discuter, et peut-être faire connaître, le projet soutenu par Paul Grignon à la fin de son film : http://digitalcoin.info/
Mais tout ça est en anglais.
Connaissez-vous des présentations en français ?
Étienne.
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AJH a écrit:
NingúnOtro a écrit:
AJH a écrit:
@NingúnOtro
93% de la monnaie comptabilisée est DÉJÀ électronique.Oui, mais celle-la n'a rien à voir avec ce que Paul prétends... http://www.digitalcoin.info/
Tout à fait exact. Ceci dit, sans pour autant plaider pour une "monnaie Grignon" (qui me semble à première vue, mais je n'ai pas approfondi, une monnaie privée), je plaide pour une monnaie 100% électronique, mais nationalisée
Et moi, je plaide pour une concurrence de monnaies, dont au moins une 100% publique, physique (billets) et anonyme, dont se servirait l'État pour toutes ses transactions (impôts, payement des fonctionnaires, subventions...). Avec possibilité d'autres monnaies privées
Je crois que ce n'est pas ici que nous réussirons à trancher. Par contre, on peut, ici, faire l'inventaire des systèmes monétaires possibles (*) et essayer de porter le sujet dans le débat public.
(*) et le manifeste du Plan-C pourrait être un support pour cela.
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Zolko, vous oubliez la loi de Gresham http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Gresham
(la mauvaise monnaie chasse la bonne, laquelle ne circulera donc plus et sera thésaurisée)
Ceci dit Hayek est d'un avis contraire
WP
"Dans un système monétaire, la loi de Gresham n'existe que parce l'État impose un cours légal, par exemple un taux de change entre deux étalons monétaires. Pour cette raison, quelques économistes libéraux, comme Friedrich Hayek, voient dans cette loi une justification à un système de monnaies privées. Pour eux, si les hommes étaient libres d'échanger les monnaies qu'ils souhaitent aux taux qu'ils fixent, alors c'est la bonne monnaie qui chasserait la mauvaise. Hayek voit une illustration de cela dans les situations de forte inflation, où les agents « fuient » devant la monnaie légale au profit de monnaies étrangères ou de biens réels, y compris des cigarettes ou des bouteilles de cognac".
Pour ma part, je suis totalement opposé à votre idée: la monnaie doit être collective, publique, nominative (traçable) et "nationalisée": des monnaies open, c'est revenir au moyen âge où il fallait des orfèvres/changeurs (devenus banquiers) à chaque coin de rue. Ce qui n'empêche évidemment les monnaie "associatives" pour ceux qui ont envie de jouer au monopoly entre eux, en étant conscients du contrat
Dernière modification par AJH (10-01-2010 12:02:53)
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Zolko a écrit:
Et moi, je plaide pour une concurrence de monnaies, dont au moins une 100% publique, physique (billets) et anonyme, dont se servirait l'État pour toutes ses transactions (impôts, payement des fonctionnaires, subventions...). Avec possibilité d'autres monnaies privées
Je crois que ce n'est pas ici que nous réussirons à trancher.
Sans vouloir trancher, je pense que nous pouvons rester sur ce forum pour en débattre ..
Pouvez vous développer me donner quelques arguments concernant votre proposition, car j'avoue que je ne vois aucun avantage d'utiliser des billets anonymes pour toutes les transactions de l'Etat?
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AJH a écrit:
Pouvez vous développer me donner quelques arguments concernant votre proposition, car j'avoue que je ne vois aucun avantage d'utiliser des billets anonymes pour toutes les transactions de l'Etat?
Je ne dis pas que l'Etat doit utiliser des billets pour toutes se stransactions, mais que la monnaie d'Etat doit être imprimée à 100%. Ce qui n'empêcherait pas d'utiliser des transactions scripturales, mais seulement que si l'Etat (la puissance publique) crée 1 millions, il en imprime 1 million. Qui seront stockés quelque-part. Je n'ai pas d'arguments pour cela, seulement une intuition.
AJH a écrit:
Pour ma part, je suis totalement opposé à votre idée: la monnaie doit être collective, publique, nominative (traçable)
Là, par contre, j'ai des arguments. Il doit exister de la monnaie anonyme, sinon c'est la dictature. En effet, prenez un groupe opposé au régime en place. Le système peut l'interdire, le mettre en prison ou l'éliminer d'une façon, mais c'est toujours dangereux pour tout régime, qui sera accusé, à raison, d'étouffer les opposants. Qui seront, la plupart du temps, des grandes gueules et vont emmerder les régime. Qui, du coup, va préférer les rendre silencieux indirectement. C'est tout aussi efficace, et moins visible, de leur couper l'herbe sous les pieds, mettre des bâtons dans les roues, intimider ceux qui sympathisent avec eux, qui les aident sans être complètement des adhérents.
Et comment faire cela ? Il faut savoir d'abord qui les aides, qui fait des actions avec eux. Et si toute monnaie est "traçable", c'est facile: les factures. Exemple ? Le groupuscule imprime des tracts, hop, on retrouve l'imprimeur. Une personne fait une donation ? hop, découvert. Pareil pour le proprio qui leur loue un local pour un meeting, etc... Ensuite, pour les sympathisants ainsi découverts, contrôle fiscal, PV de stationnement, "soufflez dans le ballon SVP"...
Et ça fini par se savoir que "faire affaire" avec le groupuscule en question est dangereux, et sans les interdire explicitement, personne n'ose plus avoir rien à faire de pécuniaire avec eux, qui sont donc condamnés aux volontaires, et deviennent inaudibles.
J'imagine que l'idée sous-sous-jacente de votre proposition est l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent et autres affaire maffieuses. Mais votre remède est pire que le mal. Là, on voit que vous ne savez pas ce que c'est les régimes dictatoriaux.
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Zolko a écrit:
AJH a écrit:
Pouvez vous développer me donner quelques arguments concernant votre proposition, car j'avoue que je ne vois aucun avantage d'utiliser des billets anonymes pour toutes les transactions de l'Etat?
Je ne dis pas que l'Etat doit utiliser des billets pour toutes se stransactions, mais que la monnaie d'Etat doit être imprimée à 100%. Ce qui n'empêcherait pas d'utiliser des transactions scripturales, mais seulement que si l'Etat (la puissance publique) crée 1 millions, il en imprime 1 million. Qui seront stockés quelque-part. Je n'ai pas d'arguments pour cela, seulement une intuition.
je ne comprends toujours pas le "système" .. même intuitivement.
Pourquoi l'Etat imprimerait-il des billets ?
Vous considérez donc que l'Etat DOIT créer SA monnaie (en billets) que vous allez pouvoir utiliser pour des mouvements anarchistes (ou équivalent) ?
Je ne vois pas le rapport non plus avec le stockage... s'ils sont stockés ils ne servent à rien et ce n'est plus de la monnaie, seulement des bouts de papier imprimés
Zolko a écrit:
AJH a écrit:
Pour ma part, je suis totalement opposé à votre idée: la monnaie doit être collective, publique, nominative (traçable)
Là, par contre, j'ai des arguments. Il doit exister de la monnaie anonyme, sinon c'est la dictature. .
Rien n'empêche les "groupuscules " de fonctionner avec leur propre monnaie secondaire et anonyme (qu'ils imprimeraient) : ils prennent leurs risques vis a vis du pouvoir, avec ou sans monnaie anonyme.
Je ne suis pas anarchiste et je suis partisan d'un pouvoir démocratique "fort" dans un cadre de subsidiarté.
Pourquoi les policiers et les juges serviraient-ils une dictature?
Vos arguments pour le maintien d'une monnaie fiduciaire ne m'ont pas convaincu
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AJH a écrit:
Pourquoi les policiers et les juges serviraient-ils une dictature?
Ca, il faudrait le demander aux juges et policiers qui ont arrete la bande à Julien Coupat, à ceux qui oncondamné le type avec sa pancarte "casse toi pôv'con" lors du passage de Sarkozy, à la Stasi et la Gestapo, aux gardiens du camp de Guantanamo, à la police du Zimbabwe... la liste est malheureusement longue. En fait, toutes les dictatures utilisent la police et la justice. Vous ne pouvez pas ignorer ça.
Votre question est une blague, n'est-ce pas ? Vous me donnez donc raison ?
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@Zolko
Effectivement j'aurais du écrire " Pourquoi les policiers et les juges servent-ils une dictature?".
Mais pour moi, nous ne sommes pas dans cette configuration "de dictature"
De toute façon, au final, vous me montrez bien que la monnaie anonyme (laquelle existe bien actuellement) n'est pas un gage permettant de lutter contre la "dictature".
Vos arguments actuels me semblent faibles, mais je n'ai pas spécialement le temps de débattre de ceux que vous me présentez: de toute façon je n'ai aucun pouvoir...
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@AJH
Il y à un parallèle entre le tout argent électronique, traçable... et le vote électronique, traçable mais invérifiable... le contrôle est laissé dans trop peu de mains, tant pour l'exercer quand cela convient, comme pour le rendre impossible quand cela ne convient pas.
Le problème n'est pas tant Anonyme vs. traçable que Contrôle Unique Omnipotent - Contrôle Multipolaire Décentralisé, ou en termes démocratiques: séparation des pouvoirs ou dictature.
Autrement, je déplore la prophétie auto-réalisatrice: "de toute façon je n'ai aucun pouvoir..."
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NingúnOtro a écrit:
Autrement, je déplore la prophétie auto-réalisatrice: "de toute façon je n'ai aucun pouvoir..."
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Je reconnais que je suis un peu dans l'état d'esprit d'Étienne il y a un an. Quand je vois des clowns comme Jorion tenir le haut du pavé médiatique (et être "gourouisé" ) , je me dis qu'il n'y a vraiment plus grand chose à faire. J'ai 68 ans, je songe sérieusement à prendre une vraie retraite.
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Argent électronique/vote électronique
Par le biais de l'argent électronique, voilà que nous revenons à la question du vote électronique.
Il n'est pas exact, NingúnOtro (8246), que le vote électronique soit invérifiable. Au contraire il se prête à une vérification très simple par chaque électeur. Par exemple :
- À chaque électeur correspondrait un numéro d'ordre national (ou local pour les élections locales) qui lui est communiqué pour l'élection considérée seulement par le bureau de vote national ou local ;
- À chaque numéro d'ordre correspondrait un mot de passe individuel ;
- À chaque vote correspondrait un accusé de réception électronique imprimable adressé à l'électeur immédiatement et comportant son vote ;
- Les votes seraient publiés en ligne par numéro d'ordre (sans le nom de l'électeur, évidemment) ;
- Chaque électeur pourrait vérifier à tout moment, y compris après la proclamation des résultats, l'authenticité du vote affiché en utilisant son mot de passe pour accéder à la liste des résutats ;
- Si le nombre des erreurs signalées soit dans les accusés de réception électroniques, soit dans la liste des votes est de nature à affecter le résultat du vote, on recommence l'opération électroniquement ou par la voie classique.
Ce système n'interdit pas une fraude massivement et scientifiquement organisée, mais il la découvre automatiquement.
Ce système serait compatible avec le secret du vote. En effet :
- seul le numéro d'ordre seul figurerait dans la liste des résultats ;
- l'affectation le numéro d'ordre et des mots de passe initiaux se ferait de manière aléatoire sous le contrôle du bureau de vote national ou local, au moyen d'un système électronique clos (sans communication avec le réseau Internet ou d'autres réseaux) ;
- une fois le numéro d'ordre et le mot de passe envoyés à chaque électeur, le nom et l'adresse de l'électeur seraient supprimés des la liste des numéros d'ordre et tous les autres documents établis par le bureau de vote.
- l'électeur pourrait changer son mot de passe à tout moment.
Sans compter qu'on pourrait voter de partout, y compris de chez soi, sans avoir à se rendre physiquement dans un bureau de vote donné.
Il y a peut-être mieux et encore plus simple.
Les transactions monétaires électroniques, bien plus complexes que le vote électronique, comportent une marge d'erreurs ou de fraudes, mais elles sont suffisamment sûres, et la preuve en est qu'on n'y a pas mis fin. La vérification serait bien plus facile dans le cas du vote électronique. JR
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Jacques, votre proposition de vote électronique me parait très bonne.
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