Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
bernarddo a écrit:
Car le scandale n'est pas la dette dite "souveraine" de la Grèce, mais l'impossibilité dans laquelle l'UE a mis n'importe quel pays "souverain" à traiter lui-même le problème de sa propre dette, comme il était possible de le faire auparavant avec les dévaluations nationales.
Comme de nombreuses pages sur ce forum l'expliquent, l'endettement vient avant tout de la privatisation de la création monétaire et de politiques délibérées d'apauvrissement de l'état ( dépenses fiscales ).
Cela n'a donc strictement rien avoir avec la dévaluation.
D'ailleurs la preuve même des pays ayant leur propre monnaie et pouvant donc parfaitement dévaluer s'ils le veulent subissent cet endettement.
L'iniquité c'est que ceux-là même qui ont ELIMINE les souverainetés des Etats de l'UE, continuent d'en parler pour le maintien de l'ordre et pour le règlement les dettes.
Ce n'est pas la souveraineté des états qui ont été éliminées, les états n'ont jamais été aussi puissants et importants qu'aujourd'hui. C'est la souveraineté du peuple qui a été éliminée.
Il est effarant qu'on veuille faire passer pour "constitutionnelle" la règle dite d'OR, règle purement technique "de comptabilité" sans écrire la vraie règle d'or, POLITIQUE, qui est que chaque pays souverain doit régler, et donc RECUPERER les MOYENS de régler, ses problèmes de dette, c'est à dire sa souveraineté.
S'il y avait réellement des vraies règles d'or à mettre en place, c'est que l'état ne devrait jamais être financé autrement que par de l'argent publique ! Que la création monétaire devrait toujours pouvoir bénéficier à la collectivité et jamais à des intérêts privés ! Que le bien être, la santé, l’éducation etc … de la population doivent toujours être prioritaires sur je ne sais quelles dettes que pourraient contracter nos banques ou nos gouvernements ! Ou enfin qu'aucun gouvernement étranger, qu'aucune banque privée, qu'aucune agence de notation n'ont à interférer dans les affaires d'un peuple SOUVERAIN et de son gouvernement.
Il est extraordinaire que l'on en arrive à persuader les français qui bossent de plus en plus, quand on le leur dérobe pas leur outil de travail, qu'ils pourront faire faillite.
Ils ont raison de dire qu'on peut faire faillite. Si jamais on devait réemprunter pour rembourser les titres de notre dette qui arrivent régulièrement à échéance avec 18% de taux d'intérêts comme la Grèce, nous nous retrouverions au bout de 7 ans ( la durée en moyenne de nos titres de dette ) à devoir payer chaque année 300 milliards de service de la dette, c'est parfaitement insoutenable, aucun pays ne peut soutenir de tels taux d'intérêts.
Ce n'est donc pas à ce niveau qu'ils nous trompent. Là où ils nous trompent c'est en nous faisant croire que faire faillite est une mauvaise chose pour nous. En réalité, nous avons totalement intérêt à restructurer notre dette, parce que le propre d'une dette c'est qu'au bout du compte il y a forcément quelqu'un qui la paye. Si ce n'est pas nous, alors ce sera nos créanciers. Et justement, une grosse partie de notre dette n'est due qu'à des taux d'intérêts usuriers, ils ne correspondent à rien de concret, c'est une dette totalement illégitime, et pour la Grèce avec ses taux d'intérêts à 18% c'est évidemment bien plus flagrant encore. Rembourser cette dette, avec nos impôts, c'est juste se faire piller et se faire arnaquer en beauté. Rien ne nous y oblige. Nous pouvons au contraire choisir de ne pas la rembourser, dumoins dans sa totalité, c'est ce qu'on appelle restructurer la dette, et dans ce cas ce sont les arnaqueurs, les créanciers, tous ceux qui ont voulu se gaver sur le dos des populations, les fameux marchés financiers, bref généralement les banques, celles-là même qui par leurs pratiquent ont créé cette crise, qui devront payer. Bref la faillite ... Ce serait en fait beaucoup plus juste et beaucoup plus démocratique. Voilà pourquoi ils veulent à tout prix l'éviter. Non parce que cela serait catastrophique pour nous comme ils l'avancent tel un épouvantail pour nous faire peur et ainsi mieux nous manipuler. Mais simplement parce que c'est eux qui devraient payer leur propre crise finalement !
Relisons La Fontaine, la crise est affaire de financiers, et les sire Grégoire que nous sommes, pourrions continuer à chanter toute la journée, si nous étions restés un peuple souverain, qui a gardé la maîtrise de son avenir.
Notre souveraineté, c'est à dire la souveraineté du peuple, nous la récupèrerons en affrontant la finance et l'oligarchie qui contrôle nos pays, nous ne la récupèrerons pas en sortant de l'euro ... Tu te trompes de cible et de combat ... ![]()
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Notre dette publique n'est pas due à des taux usuriers... elle est simplement due au fait que nous nous sommes interdits d'emprunter notre propre monnaie à notre banque centrale et donc que nous avons du payer un seul centime d'intérêts... ce qui restera le cas tant que que nous devrons appliquer l'article 123 de Lisbonne
Dernière modification par AJH (27-09-2011 07:31:01)
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Obliger à emprunter aux banques privées c'est bien de l'usure et c'est parfaitement injustifié. Elles ne fournissent aucun service qui saurait justifier leur intermédiaire et leur rémunération.
L'illégitimité de ces dettes est manifeste. Il serait parfaitement injuste de les faire payer aux citoyens français. Il faut donc restructurer notre dette pour définir celles qui correspondent à des dépenses réelles, et la partie qui ne correspond qu'à des intérêts.
Bien sur on ne peut pas faire cela sans avoir pris au préalable toutes les mesures de protections nécessaires pour reprendre le contrôle de la finance et de l'économie.
Comme par exemple :
- la création d'un service public bancaire séparé strictement des marchés financiers.
- la restauration d'un contrôle des mouvements des capitaux aux frontières.
- la restauration des emprunts à la banque centrale française ( ou européenne si on arrive à obtenir une modification des traités )
- la fin de la cotation en continue
- une réforme de la fiscalité pour restaurer un financement 100% public des dépenses de l'état
etc ... etc ...
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à Sandy
- la création d'un service public bancaire séparé strictement des marchés financiers.
- la restauration d'un contrôle des mouvements des capitaux aux frontières.
- la restauration des emprunts à la banque centrale française
- la fin de la cotation en continue
- une réforme de la fiscalité pour restaurer un financement 100% public des dépenses de l'état
Tout à fait d'accord !
La création monétaire devrait toujours pouvoir bénéficier à la collectivité et jamais à des intérêts privés !
L'UE n'est pas une collectivité, si un ouvrier letton rencontre un agronome bulgare, il n'y aura aucun débat, sans aucun débat, pas de démocratie. Sans démocratie, ni collectif, ni collectivité. Juste une dictature, celle des marchés.
Un enfant de cinq ans le comprendrait. ![]()
Tu te trompes en gardant le coeur du système que tu dis combattre, mais qu'étrangement tu veux laisser intact !
Dernière modification par gilles (27-09-2011 09:57:52)
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Sandy a écrit:
Il faut donc restructurer notre dette pour définir celles qui correspondent à des dépenses réelles, et la partie qui ne correspond qu'à des intérêts.
Ça veut donc dire selon toi que la dette = 0, puisque les intérêts (1400 Md€ , empruntés pour les payer) sur la période 1980 =>2010 sont sensiblement égaux à l'augmentation de la dette (de 239 Md€ à 1591 Md€ fin 2010).
Mais dans le même temps nous avons bien "profité" de ces 1400 Md€ qui ont pu être utilisés (dépenses réelles sous forme de déficit budgétaire) au lieu de devoir prélever le même montant sous forme d'impôts pour avoir une utilisation équivalente.
Comment fais tu justice avec ces éléments (en sachant que sans doute 50% de la dette est entre les mains de petits épargnants et de fonds de retraites, et que si tu supprimes le remboursement ils vont en subir les conséquences)?
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AJH a écrit:
Sandy a écrit:
Il faut donc restructurer notre dette pour définir celles qui correspondent à des dépenses réelles, et la partie qui ne correspond qu'à des intérêts.
Ça veut donc dire selon toi que la dette = 0, puisque les intérêts (1400 Md€ , empruntés pour les payer) sur la période 1980 =>2010 sont sensiblement égaux à l'augmentation de la dette (de 239 Md€ à 1591 Md€ fin 2010).
Mais dans le même temps nous avons bien "profité" de ces 1400 Md€ qui ont pu être utilisés (dépenses réelles sous forme de déficit budgétaire) au lieu de devoir prélever le même montant sous forme d'impôts pour avoir une utilisation équivalente.
Comment fais tu justice avec ces éléments (en sachant que sans doute 50% de la dette est entre les mains de petits épargnants et de fonds de retraites, et que si tu supprimes le remboursement ils vont en subir les conséquences)?
Je n'en sais rien seul un audit le révèlera.
Quand au fait que nous ayons "profité" de ces 1400 Md€ il faudra m'expliquer comment vu que les déficits budgétaires englobent les intérêts que nous payons depuis 40 ans. Tu l'as toi même mis en avant.
On fait justice assez facilement vu que les épargnes sont garanties jusqu'à un certain seuil par l'état. Au delà, ceux qui auront joué, auront perdu.
AJH, imaginons que je sois au gouvernement, que mon beau frère soit banquier, et que je décide au nom du gouvernement de contracter auprès de la banque de mon beau frêre un prêt à 5000% d'intérêts. Ainsi les centaines de générations futures et les gouvernements futurs devront passer leur vie à travailler comme des esclaves pour rembourser ce prêt ? Dans ce cas sympa, voilà un moyen de faire enrichir mon beau frêre sur le dos de tous les autres ^^
Je grossis les traits pour mettre en évidence que nous n'avons pas à respecter je ne sais quels emprunts s'ils sont illégitimes.
Une arnaque doit être dénoncée comme telle et traitée comme telle. Nous n'avons pas à rembourser des emprunts s'il s'agit d'une arnaque, sinon c'est participer à l'arnaque.
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gilles a écrit:
à Sandy
- la création d'un service public bancaire séparé strictement des marchés financiers.
- la restauration d'un contrôle des mouvements des capitaux aux frontières.
- la restauration des emprunts à la banque centrale française
- la fin de la cotation en continue
- une réforme de la fiscalité pour restaurer un financement 100% public des dépenses de l'état
Tout à fait d'accord !
La création monétaire devrait toujours pouvoir bénéficier à la collectivité et jamais à des intérêts privés !
L'UE n'est pas une collectivité, si un ouvrier letton rencontre un agronome bulgare, il n'y aura aucun débat, sans aucun débat, pas de démocratie. Sans démocratie, ni collectif, ni collectivité. Juste une dictature, celle des marchés.
Un enfant de cinq ans le comprendrait.
Tu te trompes en gardant le coeur du système que tu dis combattre, mais qu'étrangement tu veux laisser intact !
Le coeur du système ne se situe pas là où tu dis, on tape au contraire en plein dedans en s'attaquant directement aux marchés financiers et en leur faisant payer les dettes avec lesquelles ils ont cru pouvoir nous piller.
La dictature elle se situe au niveau de notre gouvernement qui a été privatisé.
La dictature au niveau de l'UE n'en est que la conséquence, non la cause.
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@Sandy
Oui, nous "payons" des intérêts, mais sous forme d'accumulation de la dette (en fait ce sont les nouveaux "investisseurs" qui la payent aux anciens dont les titres arrivent à échéance).
Les déficits budgétaires (différences dépenses - recettes) sont une ressource pour l'Etat (puisque nous empruntons leur montant): nous avons donc bien utilisé cet argent.
Mais cependant, si nous n'avions pas du emprunter ces quasi 1400 Md€, et que nous ayons pu les produire directement, nous n'aurions pas de dette...
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Sandy a écrit:
on tape au contraire en plein dedans en s'attaquant directement aux marchés financiers et en leur faisant payer les dettes avec lesquelles ils ont cru pouvoir nous piller..
Tu penses vraiment que l'argent qu'ils nous ont pillé est là, en attente pour nous rembourser ?
On peut taxer les revenus et les patrimoines, empêcher que le pillage se poursuive, mais comment taxer un fond de pension américain ou les banques chinoises, sans parler des bénéfices indus des entreprises allemandes sur notre dos ?
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AJH.
Je reprends un exemple. Je décide comme ça arbitrairement que vous me devez 100000 euros. Et je fais voter une loi qui vous oblige à me les rembourser.
Qu'allez vous faire ? Vous allez me les rembourser ? Ou alors vous allez dénoncer cette loi injuste et refuser de me donner le moindre centime d'euro ?
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AJH a écrit:
Sandy a écrit:
on tape au contraire en plein dedans en s'attaquant directement aux marchés financiers et en leur faisant payer les dettes avec lesquelles ils ont cru pouvoir nous piller..
Tu penses vraiment que l'argent qu'ils nous ont pillé est là, en attente pour nous rembourser ?
On peut taxer les revenus et les patrimoines, empêcher que le pillage se poursuive, mais comment taxer un fond de pension américain ou les banques chinoises, sans parler des bénéfices indus des entreprises allemandes sur notre dos ?
C'est nous qui ne les rembourseront pas. L'argent qu'ils auront prêté ils devront faire une croix dessus, ainsi que sur les intérêts qu'ils exigeaient en échange.
C'est comme cela que l'on empêche le pillage de se poursuivre.
Si vous continuez à leur payer des intérêts et à rembourser ces emprunts, au contraire vous participez pleinement au pillage.
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Sandy a écrit:
AJH.
Je reprends un exemple. Je décide comme ça arbitrairement que vous me devez 100000 euros. Et je fais voter une loi qui vous oblige à me les rembourser.
Qu'allez vous faire ? Vous allez me les rembourser ? Ou alors vous allez dénoncer cette loi injuste et refuser de me donner le moindre centime d'euro ?
Encore faut-il que j'en dispose pour les rembourser. Encore plus difficile si je suis non résident.
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Sandy a écrit:
AJH a écrit:
Sandy a écrit:
on tape au contraire en plein dedans en s'attaquant directement aux marchés financiers et en leur faisant payer les dettes avec lesquelles ils ont cru pouvoir nous piller..
Tu penses vraiment que l'argent qu'ils nous ont pillé est là, en attente pour nous rembourser ?
On peut taxer les revenus et les patrimoines, empêcher que le pillage se poursuive, mais comment taxer un fond de pension américain ou les banques chinoises, sans parler des bénéfices indus des entreprises allemandes sur notre dos ?C'est nous qui ne les rembourseront pas. L'argent qu'ils auront prêté ils devront faire une croix dessus, ainsi que sur les intérêts qu'ils exigeaient en échange.
C'est comme cela que l'on empêche le pillage de se poursuivre.
Si vous continuez à leur payer des intérêts et à rembourser ces emprunts, au contraire vous participez pleinement au pillage.
Donc ce sont les petits épargnants qui seront marron pour 100 % ... quelque soit le niveau de leurs revenus ou fortune par ailleurs ..
Je préfère les idées du M'PEP
Dernière modification par AJH (27-09-2011 11:24:56)
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AJH a écrit:
Sandy a écrit:
AJH a écrit:
Tu penses vraiment que l'argent qu'ils nous ont pillé est là, en attente pour nous rembourser ?
On peut taxer les revenus et les patrimoines, empêcher que le pillage se poursuive, mais comment taxer un fond de pension américain ou les banques chinoises, sans parler des bénéfices indus des entreprises allemandes sur notre dos ?C'est nous qui ne les rembourseront pas. L'argent qu'ils auront prêté ils devront faire une croix dessus, ainsi que sur les intérêts qu'ils exigeaient en échange.
C'est comme cela que l'on empêche le pillage de se poursuivre.
Si vous continuez à leur payer des intérêts et à rembourser ces emprunts, au contraire vous participez pleinement au pillage.Donc ce sont les petits épargnants qui seront marron pour 100 % ... quelque soit le niveau de leurs revenus ou fortune par ailleurs ..
Je préfère les idées du M'PEP
je ne suis pas expert, mais normalement je crois que les épargnants ont leur argent garantit par l'état en cas de faillite des banques
ce sont avant tout les banques, les fonds de pension, les hedge funds, les compagnies d'assurance et les gros spéculateurs qui seront marron, avouez-le
l'argentine s'en est bien sorti, et ce alors qu'elle était au fond du gouffre, en pleine crise historique, pourquoi n'y arriverions nous pas, proprement, pacifiquement, en protégeant ceux que l'on veut protéger, nous ne sommes pas moins intelligents et il y a toujours moyen de protéger ceux que nous voulons, ce sont des modalités
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AJH a écrit:
Sandy a écrit:
AJH.
Je reprends un exemple. Je décide comme ça arbitrairement que vous me devez 100000 euros. Et je fais voter une loi qui vous oblige à me les rembourser.
Qu'allez vous faire ? Vous allez me les rembourser ? Ou alors vous allez dénoncer cette loi injuste et refuser de me donner le moindre centime d'euro ?Encore faut-il que j'en dispose pour les rembourser. Encore plus difficile si je suis non résident.
C'est quoi cette histoire de non résident ? Vous n'êtes pas le créancier dans l'histoire, mais celui que l'on veut obliger à rembourser. Et que vous ayez l'argent ou non cela importe peu.
Vous ne comprennez pas mon analogie ?
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Sandy a écrit:
AJH a écrit:
Sandy a écrit:
AJH.
Je reprends un exemple. Je décide comme ça arbitrairement que vous me devez 100000 euros. Et je fais voter une loi qui vous oblige à me les rembourser.
Qu'allez vous faire ? Vous allez me les rembourser ? Ou alors vous allez dénoncer cette loi injuste et refuser de me donner le moindre centime d'euro ?Encore faut-il que j'en dispose pour les rembourser. Encore plus difficile si je suis non résident.
C'est quoi cette histoire de non résident ? Vous n'êtes pas le créancier dans l'histoire, mais celui que l'on veut obliger à rembourser. Et que vous ayez l'argent ou non cela importe peu.
Vous ne comprenez pas mon analogie ?
Non, je ne comprends pas .. tant pis, sans importance.
Mais donc, autant parler simplement, vous décidez le défaut de remboursement... je redis que ce ne sont pas "les fonds de pension" ou "les assurances vies" (en tant que sociétés de gestion) qui vont morfler, mais les petits épargnants ou retraités, qu'ils soient français, étrangers européens ou étrangers hors europe, qui ont mis leur épargne dans ces structures.
C'est la raison pour laquelle je dis que tailler à la hache est une erreur et que je préfère la position du M'Pep qui propose un audit de la dette pour sauver "les petits"
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Faisons un peu d'analogie historique.
L'impossibilité vraisemblable pour la Grèce de ne pas pouvoir rembourser sa dette, prise isolément, n'est que le renouvellement de la décision russe de ne pas rembourser les emprunts du même nom.
En ce temps-là au moins les choses étaient claires, et aucune agence internationale n'a menacé de faillite l'Etat français qui ne s'est pas senti obligé de recapitaliser les souscripteurs nationaux.
Car, il faut bien le dire, et même le répéter, les banques ne sont que des prestataires de services pour les actionnaires (qui sont, à votre bon choix, ou des investisseurs qui ont pesé leurs risques, et ont donc perdu, ou des spéculateurs).
Dernière modification par bernarddo (27-09-2011 18:00:25)
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à Sandy, AJH et bernarddo
Une personne qui possède des contrats d'assurance-vie possède de manière indirecte de la dette publique de différents États. Or, nombreux sont les membres de la classe moyenne qui ont ce genre de contrat. Si la Grèce fait défaut sur 50 % de sa dette publique, ( Beau démenti au thème, que l'on nous a seriné à l'envie, de l'euro qui protège ! ) cela voudra dire que les compagnies d'assurance-vie vont amputer globalement la valeur des titres de la dette grecque qu'elles possèdent de 50 %. Admettons, pour les besoins du raisonnement qu'il existe une compagnie d'assurance-vie qui gère un contrat, nommé par exemple EURO-SÉCURITÉ-GARANTIE*, dans son portefeuille avec 10 % de dettes grecques à l'intérieur.
Avec l'hypothèse de défaut sur 50 % de la dette grecque, et 10 % de dette grecque à l'intérieur, le contrat EURO-SÉCURITÉ-GARANTIE au niveau de la compagnie d'assurance-vie subit une perte de 5 %.
AJH, en principe, le petit porteur de dette publique ne devrait rien perdre :
http://www.mutavie.fr/index.php?page=solide.php
( sauf si sa compagnie d'assurance-vie fait faillite parce qu'il y aurait défaut de trop d'États simultanément
) (D'un autre côté, cela voudrait dire que l'on perdrait de l'argent, en tant qu'épargnant mais on aurait plus de chances d'en gagner avec son salaire puisque l'euro et les politiques monétaristes disparaîtraient
)
La disparition de l'euro rééquilibrerait en faveur du travail le partage des revenus capital/travail. Encore une raison de plus de sortir de l'euro et de l'UE.
* Ils ont souvent des noms qui voulaient inspirer la confiance et nous rappeler avec insistance que l'euro nous protégeait ![]()
Dernière modification par gilles (27-09-2011 22:32:30)
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Mais Gilles, avoir une assurance-vie dans les conditions actuelles fait de son détenteur un actionnaire, et mérite les autres appellations, notamment celle de spéculateur, que je lui ai donné.
Et il doit bien sûr assumer.
Je ne vois pas par contre à quel titre le smicard qui tire le diable par la queue devrait être affecté.
Le fait qu'il y ait un grand nombre de victimes (même si pour la plupart ce sont des "malgré-nous" car je suis bien d'accord les appellations sont trompeuses relativement à la sécurité, mais quand même pas sur le rapport attendu) ne les exonère pas de leur responsabilité, que ceux qui n'y sont pour rien n'ont pas à partager.
C'est de la justice élémentaire!!!
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merci bernarddo de comprendre que ce dont je parle c'est de justice ![]()
mon analogie est importante au contraire, j'essayais de te faire comprendre la situation dans laquelle se trouvent les citoyens d'un pays quand tu leur demandes de rembourser une dette qui est totalement artificielle et illégitime
en t'imposant une dette artificiellement et de manière totalement farfelue, et en faisant voter une loi pour t'obliger légalement à rembourser cet emprunt, c'est un abus de pouvoir, la loi est injuste, l'emprunt est illégitime, que ce soit un acte du gouvernement ou une loi votée parlement ne peuvent pas rendre juste ce qui est injuste ou légitime ce qui est illégitime
c'est pareil pour la dette publique
le recours à des des banques privées comme intermédiaires entre la banque centrale et l'état pour financer les déficits de l'état est un abus de pouvoir, c'est parfaitement injustifié
ce n'est pas parce que c'est un gouvernement ou une institution publique qui ont souscrit cet emprunt que de facto cela rend cet emprunt légitime
on ne doit rembourser que les emprunts qui sont justifiés. Et comme le dit Bernardo, les créanciers prennent un risque, et quand on prend un risque il faut aussi s'attendre à perdre.
les droits fondamentaux des citoyens ne peuvent pas être inférieurs dans la hiérarchie du droit à des contrats
le remboursement d'une dette ne peut pas être prioritaire aux prérogatives régaliennes de l'état, ni au financement des services publics, des protections sociales et de toutes les autres dépenses de l'état
si l'état se trouve dans une situation financière où il ne peut pas rembourser la dette, alors ce n'est pas aux citoyens de payer, mais aux créanciers, car ils ont pris un risque, et que cette fois c'est à eux de perdre.
Dernière modification par Sandy (28-09-2011 03:59:34)
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gilles a écrit:
à Sandy, AJH et bernarddo
Une personne qui possède des contrats d'assurance-vie possède de manière indirecte de la dette publique de différents États. Or, nombreux sont les membres de la classe moyenne qui ont ce genre de contrat. Si la Grèce fait défaut sur 50 % de sa dette publique, ( Beau démenti au thème, que l'on nous a seriné à l'envie, de l'euro qui protège ! ) cela voudra dire que les compagnies d'assurance-vie vont amputer globalement la valeur des titres de la dette grecque qu'elles possèdent de 50 %. Admettons, pour les besoins du raisonnement qu'il existe une compagnie d'assurance-vie qui gère un contrat, nommé par exemple EURO-SÉCURITÉ-GARANTIE*, dans son portefeuille avec 10 % de dettes grecques à l'intérieur.
Avec l'hypothèse de défaut sur 50 % de la dette grecque, et 10 % de dette grecque à l'intérieur, le contrat EURO-SÉCURITÉ-GARANTIE au niveau de la compagnie d'assurance-vie subit une perte de 5 %.
AJH, en principe, le petit porteur de dette publique ne devrait rien perdre :
http://www.mutavie.fr/index.php?page=solide.php
( sauf si sa compagnie d'assurance-vie fait faillite parce qu'il y aurait défaut de trop d'États simultanément) (D'un autre côté, cela voudrait dire que l'on perdrait de l'argent, en tant qu'épargnant mais on aurait plus de chances d'en gagner avec son salaire puisque l'euro et les politiques monétaristes disparaîtraient
)
La disparition de l'euro rééquilibrerait en faveur du travail le partage des revenus capital/travail. Encore une raison de plus de sortir de l'euro et de l'UE.
* Ils ont souvent des noms qui voulaient inspirer la confiance et nous rappeler avec insistance que l'euro nous protégeait
Je trouve que tu en fais un peu trop une obsession, la sortie de l'euro ou de l'ue ne va rien changer au niveau du pouvoir d'achat ou du partage des revenus capital/travail ...
Quand on commence à croire qu'une chose est la cause de tous les problèmes et donc inversement qu'il existe une solution qui résoud absolument tous les problèmes, je pense que c'est le moment où il faut vraiment s'inquiéter et se remettre en cause ...
Dernière modification par Sandy (28-09-2011 05:02:07)
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gilles a écrit:
AJH, en principe, le petit porteur de dette publique ne devrait rien perdre :
http://www.mutavie.fr/index.php?page=solide.php
( sauf si sa compagnie d'assurance-vie fait faillite parce qu'il y aurait défaut de trop d'États simultanément) (D'un autre côté, cela voudrait dire que l'on perdrait de l'argent, en tant qu'épargnant mais on aurait plus de chances d'en gagner avec son salaire puisque l'euro et les politiques monétaristes disparaîtraient
)
@Gilles
Nous nous placions, depuis le début de cette discussion dans l'hypothèse où toutes les dettes étaient en défaut (proposition de Sandy) et donc non remboursées.
Pour gagner plus en échange avec son salaire, pense aux retraités ![]()
Mais ceci dit ma position est qu'il faudra bien faire défaut, mais aussi protéger ceux qui n'en peuvent rien et qui ont juste parfois, été obligé de se retrouver avec des dettes souveraines (cas des assurances vie et fonds de pension a qui la loi oblige une part importante de ce type de support)
Position du M'PEP :http://www.m-pep.org/spip.php?article1726
V.- RESTRUCTURER LA DETTE
Les dettes publiques accumulées par les États ont trois causes principales.
1) Les prélèvements sur le capital sont insuffisants.
2) La crise de la dette privée (crise des subprimes importée des États-Unis) a été résolue en partie par un endettement volontaire des États décidé par les politiciens de droite et certains de gauche en Espagne, Portugal, Grèce (plans de « sauvetage » des banques et de « relance »).
3) Le poids des intérêts payés aux créanciers.
Il faut – y compris en France – déclarer la restructuration de la dette. Cela signifie que le gouvernement qui prendra cette décision cessera définitivement de faire appel aux marchés financiers pour se financer, mais utilisera la création monétaire et son épargne nationale. L’épargne des classes moyennes et populaires (épargne salariale, SICAV…) sera protégée. Les autres créanciers (spéculateurs, banques…) ne toucheront rien ou peu !
A.- Restructurer la dette privée
Il est possible d’avancer la notion de « prêt imprudent ». Seraient considérés « imprudents » des prêts accordés à des ménages manifestement insolvables, ou fondés sur des hypothèses économiques aléatoires, comme la hausse indéfinie des prix du marché immobilier.
Les prêts « imprudents » accordés à des ménages modestes seraient annulés, ces ménages reviendraient à leur situation d’avant le prêt. Les frais seraient pris en charge par les banques responsables.
B.- Restructurer la dette publique
L’annonce du défaut doit être accompagnée d’un engagement à rembourser les « petits porteurs » et à modifier les conditions des emprunts en cours.
Un grand nombre de personnes modestes ou des classes moyennes, dans un pays comme la France, achètent des obligations d’État car elles sont un bon placement, sans risque, pour un usage réputé être destiné à l’intérêt général. Pourquoi les pénaliser en ne les remboursant pas ? Parmi les personnes physiques détentrices d’obligations d’État, comment identifier les personnes modestes et celles qui ont des portefeuilles importants ? Le remboursement du capital prêté peut se faire sur présentation de l’avis d’imposition. Un remboursement partiel, dégressif, peut être appliqué en fonction du revenu imposable et de la taille du portefeuille.
La situation des personnes morales doit être examinée au cas par cas. Les hedge funds, les banques, les fonds de pension et autres pourront voir leurs remboursements réduits ou même annulés, selon leur rôle dans la spéculation internationale. Même chose pour les intérêts qui, de toute façon, seront alignés sur un taux très bas. Les échéances pourront être également repoussées.
Bien évidemment, ces remboursements se feront en monnaie nationale (drachme, francs, etc.). On pourra se demander pourquoi les rembourser en monnaies nationales (drachme pour la Grèce) puisque cette monnaie ne sera pas convertible. Que vont-ils en faire ? Ils devront acheter des biens et services produits en Grèce pour aider ce pays à rétablir sa balance des paiements. Par exemples des olives, puisque les Grecs ont été traités élégamment de « cueilleurs d’olives » ! En réalité, le gouvernement grec va rembourser ses créanciers – les banques internationales – en olives… ! À ces institutions financières de mettre en place une centrale d’achat et de revendre ces olives où elles le peuvent, en faire de l’huile ou des confitures ! Ou des bonus pour leurs traders !
C.- La France devra aussi restructurer sa dette
Que doit faire la France avec sa dette ? Pareil !
Le déficit budgétaire et la dette publique, à n’en pas douter, vont devenir les thèmes dominants de la campagne pour l’élection du Président de la République qui s’est d’ailleurs ouverte en France. La seule solution proposée par la droite pour réduire cette dette est l’austérité. Le Parti socialiste critique l’austérité de droite, mais reconnait qu’il faudra « faire des efforts », c’est-à-dire mettre en œuvre une austérité de gauche. Le PCF, le PG et d’autres formations à la gauche du PS condamnent sans ambigüité l’austérité mais ne se prononcent pas clairement sur la manière dont elles vont traiter la dette publique.
Pour le M’PEP, un gouvernement de gauche devrait restructurer la dette dans les mêmes conditions que la Grèce pourrait le faire, et annoncer qu’il n’empruntera plus sur les marchés financiers.
Tout commence par cet acte exceptionnellement fort : annoncer que l’on ne paiera pas le jour prévu, qu’il s’agisse du remboursement du capital ou du paiement des intérêts. À partir de là, des discussions doivent obligatoirement se tenir, si les créanciers veulent avoir une petite chance de revoir tout ou partie de leur argent. C’est ce qu’on appelle une « renégociation » de la dette. Mais le bâton aura changé de main ! Ce sont les États qui tiendront les créanciers à la gorge et qui auront repris les choses en main. Ce nouveau rapport de forces permettra de « renégocier la dette » à partir des options suivantes :
Imposer aux banques de renoncer à une partie de leurs créances par un abattement sur le montant nominal des titres de dette (l’Argentine avait fait défaut sur plus de 100 milliards de dollars en 2001, ses créanciers avaient dû renoncer aux deux tiers de leurs fonds).
Allongement des délais de paiement (si la Grèce avait annoncé qu’elle ne remboursait pas les 8,5 milliards d’euros le 19 mai 2010 comme prévu, elle pouvait annoncer, par exemple, un remboursement de 1 milliard par an pendant 8 ans à compter de 2013...).
Réduction des taux d’intérêt (si le taux d’intérêt des emprunts obligataires à 5 ans en cours est de 5,5%, le gouvernement grec peut annoncer qu’il ne payera que 1% par an).
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content de constater que le m'pep est sur la même longueur d'onde
cela dit il faudrait faire défaut sur bien plus que 100 milliards ^^
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Film du M’PEP : "Sortir de l’eurolibéralisme"
http://www.m-pep.org/spip.php?article2078
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Dernière modification par gilles (11-06-2012 22:29:20)
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2ième version du film sur la dette publique : 11' de très bonne vulgarisation
Comprendre la dette publique (en quelques minutes)
http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs
Faites passer dans vos réseaux...
Dernière modification par AJH (06-10-2011 08:57:28)
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Dernière modification par gilles (06-10-2011 08:54:07)
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Cliquez sur l'image pour voir la vidéo explicative durée : 3 mn 50 sHors ligne
Salut Gilles,
Tant qu'on ne modifie pas la liberté d'un état de sortir de l'UE, je ne vois pas où est le problème.
Ce document ressemble au chant du signe de l'UE.
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Merci Gilles,
Chaque jour une nouvelle félonie...
Chaque jour, une révolte plus intense...
Chaque jour, cette terrible impuissance (gravée dans ce texte dont tout le monde — sauf les banques — se fout éperdument)...
Quand allons-nous RÉ-AGIR ?
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Merci Gilles, il semble que cette vidéo fasse déjà le tour du net, je l'ai vue sur un autre site.
Edit :
En fait c'est l'aboutissement du "semestre européen" qu'on dénonce depuis des mois, non ?
http://www.europarl.europa.eu/sides/get … #3-041-000
Commentaire de Jean-Luc Mélenchon dans les explications de vote :
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce rapport avalise l’institutionnalisation de la mainmise de la Commission européenne, de la BCE et du FMI sur les budgets et les réformes politiques des États membres de la zone euro. Il ne dit pas un mot des injustices sociales que subiront les citoyens pour bénéficier de l’assistance financière que le mécanisme européen de stabilité mettra en œuvre. Rien non plus sur les causes de la crise qui pousse les États à accepter de faire saigner leurs peuples pour rassurer les marchés financiers. Pire, il cautionne la forfaiture qui consiste à utiliser la procédure de révision simplifiée du traité de Lisbonne pour tenter d’échapper à un éventuel référendum! Seul mon groupe se démarque en exigeant des référendums dans tous les États membres. Votre oligarchie européenne craint la démocratie. Elle a raison: les peuples européens à l’instar du maghrébin veulent lui dire: dégage!
Dernière modification par Sandy (13-10-2011 01:21:59)
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À Sandy, oui, bien sûr, il faut rendre justice au Parti de Gauche et au Parti Communiste Français d'avoir parlé de ce nouveau paquet de mesures appelé semestre européen. Je les remercie de leur action à ce sujet. Nous pouvons écouter Frédéric Viale d'ATTAC qui en parlait détaillée au micro d'Aligre FM le 2 mars 2011. Durée 26 mn Attention 4 mn de bon jazz avant le début de l'émission.
http://www.voixcontreoreille.org/emissi … ission=360
Pour continuer notre échange, j'ai vu le débat en direct à 20 H30 vendredi dernier 7 octobre au siège du Parti Communiste Français entre les principaux partis affiliés au « Parti de la Gauche Européenne ». J'ai été très ému par de beaux moments d'internationalisme et par le dialogue entre les participants. Notamment par le délégué allemand de Die Linke qui a parlé de démocratie et le peu de cas qu'en faisait l'Union Européenne, par le délégué hongrois Attila Vajnai et la déléguée italienne Paolo Ferrero sur la liberté. L'internationalisme, c'est le dialogue en commun, ce qui ne veut pas forcément dire que les solutions soient communes et encore moins uniques pour tous. Des solutions uniques, pour tous, la taille unique pour tous, cela ne marche pas et cela fait souffrir les peuples. Dommage que les forces de gauche, notamment en France, n'en soient pas encore plus nettement conscientes et n'en tirent pas les conclusions politiques. Historiquement, c'est à elles d'ouvrir le chemin à la liberté des peuples pour les sortir du carcan du caporalisme, de l'uniformisation que représente toute tentative de construction d'un nationalisme européen. Elles doivent tirer les leçons du passé et ne doivent pas laisser ce combat vital à des nationalistes locaux obtus qui risquent de nous conduire à la catastrophe. La combinaison de l'analyse lucide de la situation et de la fidélité de la gauche à ses propres valeurs serait de s'engager de manière dynamique qui abandonne toute illusion sur la création d'une Nation unique en Europe et pour un combat politique qui restitue leur liberté et leur diversité aux peuples en Europe.
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Je t'ai déjà expliqué pourquoi tu avais tout faux, que personne ne défendait un nationalisme européen, que ton nationalisme n'était pas une solution, et tu as refusé le débat, ce n'est donc pas la peine d'insister.
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Sandy, tes positions politiques te conduisent pas à t'opposer à ce système de création forcenée d'une Nation Européenne par les créateurs de cet Ordre Nouveau Européen. Un Ordre Nouveau de collaboration de classe. En ce sens, tu n'es pas un partisan de la liberté des peuples, mais un adepte des solutions d'uniformisation autoritaires et centralisées comme Papandréou, comme Barroso, tu es un nationaliste Européen.
Cliquez sur l'image pour aller au site de l'UNSA. Un syndicat payé par ceux qui prennent les mesures les plus anti-sociales qui soient.
Dernière modification par gilles (14-10-2011 00:45:58)
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Ya personne qui veut créer une nation européenne, ya une oligarchie qui veut s'en mettre plein les poches et qui détruisent la démocratie parce qu'elle les gène et les empêche de mettre en place leur projet politique, l'union européenne, la mondialisation, tout cela ce ne sont que des moyens supplémentaires, mais ils tirent leur pouvoir d'abord et avant tout des institutions au niveau national. L'Union européenne est une organisation parfaitement inter gouvernementale, le parlement européen n'a aucun pouvoir, ya aucun fédéralisme européen. Tous les transferts de pouvoir se font vers une oligarchie et non pas vers une europe fédérale. Toutes les décisions qui sont prises notre cher gouvernement, nos chers ministres, sont parfaitement d'accord !!!
Le nationalisme ne résoud rien dutout !!! Tu es à côté de la plaque. On est dans une lutte des classes et non pas dans une lutte nations contre nations !
Dernière modification par Sandy (14-10-2011 15:24:22)
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@Sandy
J'ai l'impression que tu mets derrière le terme "nationalisme" quelque chose d'horrible... (on pourrait peut être utiliser celui de "patriotisme" s'il n'avait pas ce relent "sanglant"
C'est en montrant l'exemple dans notre pays qu'on peut espérer changer les 26 autres... pas en disant "on attends d'être 27 pour changer" ou bien "on va vous faire changer de force"
Moi je me sens français avant de me sentir européen et bien que j'ai la carte de "Citoyen du Monde" dans mon portefeuille je ne me sens pas l'envie d'être apatride.
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Dernière modification par gilles (14-10-2011 18:55:50)
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mais ce n'est pas une question de se sentir français avant d'être européen, vous ètes dans un fantasme total, à part quelques hurluberlus ultra minoritaires il n'y a personne qui propose de mettre en place une nation européenne ou qui se sentent plus européens que français
vous ètes nationalistes parce que vous voyez les autres pays non pas comme dans la réalité, c'est à dire des peuples soumis aux memes afflictions que nous et ayant les memes intérêts que nous, c'est à dire reprendre le pouvoir à une oligarchie qui les en a privé petit à petit pour les mettre au service des financiers et des multinationales, au lieu de cela vous amalgamez dans votre vision des autres pays les peuples et leurs oligarchies, vous pensez ainsi que les autres peuples n'ont pas les memes intérêts que nous et vous proposez de détruire toutes les coopérations en même temps que tout le reste en croyant que le repli au niveau national est non seulement nécessaire mais suffisant, alors qu'il n'est ni l'un ni l'autre
au final vous oubliez que l'UE n'est qu'une organisation intergouvernementale, et que le véritable pouvoir il est toujours et il a toujours été entre les mains des gouvernements
voilà ce que je mets derriere ce mot, rien d'horrible, juste une idéologie fausse qui ne mène nul part
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Eh bien nous verrons lors des prochaines élections au sein de l'Europe si les peuples veulent réellement reprendre le pouvoir à une oligarchie. Déjà, en France, ça me semble mal barré... ou alors l'oligarchie serait-elle plus nombreuse que le peuple ?
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Tu sais bien que ce n'est pas aussi simple. S'il suffisait de vouloir qu'une injustice cesse pour que du coup elle prenne fin, ça fait longtemps que les choses auraient changé.
Un exemple typique, certains disent oui il faut reprendre le pouvoir aux banques, vos idées sont les bonnes, mais on va voter PS parce que vous avez aucune chance de gagner et je veux pas 5 ans de Sarkozy ou revoir le FN au second tour ...
D'autres vont dire, oui on a de la sympathie pour vos idées mais c'est irréaliste car on ne peut pas faire autrement à cause de la mondialisation.
Ou alors il y a l'exemple typique du sympathisant NPA, "non on ne veut pas se rassembler avec vous parce que vous n'êtes pas anticapitalistes"
Et un autre exemple que tu connais très bien : "vos idées sont irréalistes car il n'y a pas d'autre moyen que de sortir de l'euro ou de l'UE"
Et on pourrait en trouver des 1000 ers de ces exemples de "croyances collectives" qui font que finalement on est impuissants car divisés, qui font que des gens votent contre leurs convictions, contre leurs intérêts etc ...
Allons AJH tu as quel age ? C'est à moi un jeunot de 32 ans de t'apprendre tout ça ??
Dernière modification par Sandy (15-10-2011 00:38:57)
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