Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Bon puis moi c'est par période, là j'ai envie de me reposer. Se battre pour sortir de l'UE ? Il suffit d'aller dans un parti qui préconise cela. Il y en a à droite et à gauche si j'ai bien compris.
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A gauche ?
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Ah bah oui y'en a pas. Ben va falloir voter à droite alors.
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Ou ne pas voter du tout et s'occuper de ses affaires.
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Mais peut-on si facilement oublier que les mêmes clans politiques de « gauche » qui se montraient à l'époque à la tête des manifestations françaises votaient en même temps au Parlement Européen des textes antisociaux soutenant la politique de Nicolas Sarkozy ?
N'importe quoi ...
Ca c'est le genre de malhonnêteté qui me met hors de moi.
Y'a qu'un clan qu'a fait ça, il porte un nom, il s'appelle le PS, alors pourquoi faire comme si il y en avait plusieurs, jetant le doute sur tous les partis de gauches sans exception ?
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Ah quand même j'ai trouvé un parti de gauche: le POI.
http://www.parti-ouvrier-independant.co … rticle1157
Mais ça m'étonnerait qu'ils présentent beaucoup de candidats aux législatives.
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Sandy, beo, NingunOrto, merci d'avoir contribué.
Réponse à beo, il y a aussi le PCRF, le comité Valmy…
http://www.initiative-communiste.fr/wor … #more-9030
réponse à Sandy, le reste plus tard.
Sandy, ton indignation est belle et vertueuse, merci de ta fougue et de ton courage. Il n'y a dans ce jugement de valeur aucune ironie, puisque dans la situation où nous sommes nous allons avoir besoin de beaucoup de courage, mais pas seulement, nous devons réfléchir avec le maximum d'acuité et de perspicacité possible. Ce à quoi, je t'invite.
Luis Gonzalès-Mestres jetterait-t-il le doute sur tous les partis de gauches sans exception ?
Réexaminons calmement la question :
D'abord qui est Luis Gonzalès-Mestres ?
En 1999, il travaille au sein de l'Institut National de Physique Nucléaire et Physique des Particules du CNRS (IN2P3). Membre de l'Intersyndicale du Laboratoire de Physique Corpusculaire du Collège de France (FSU - CGT).
Il fut aussi l'un des fondateurs de l'Association Contre le Harcèlement Professionnel. Plus tard, il devient défenseur syndical (CNT) auprès de la juridiction prud'homale.
Réexaminons calmement cette affirmation posée par Luis Gonzalès-Mestres qui est un chercheur en physique et qui a été responsable syndical successivement à la CGT, puis à la CNT au CNRS. C'est un homme de gauche qui est critique des dérives d'une certaine partie des gauches. Il est nullement à droite ou à l'extrême-droite, je précise bien pour beo qui a bien besoin de se reposer, non, je rigole, il est en pleine forme, il a trouvé le Parti Ouvrier Indépendant !
Sandy, déjà note-bien qu'il ne mentionne pas le Parti de Gauche, ni le Parti Communiste comme faisant parti des clans politiques de « gauche » qui se montraient à l'époque à la tête des manifestations françaises et qui votaient en même temps au Parlement Européen des textes antisociaux soutenant la politique de Nicolas Sarkozy, puisque ce sont les « socialistes » et les verts qui ont voté une proposition en faveur des fonds de pension au Parlement Européen et qu'il les cite nommément plus loin dans son texte, . Il y a en a bien déjà plusieurs puisque nous pouvons déjà en compter deux au sens strict.
Mais plus généralement, il ne compte pas du tout sur la CFDT pour défendre efficacement les travailleurs. Troisième clan politique de gauche à soutenir en catimini « les fonds de pension à la française » ( à l'européenne serait plus exact ! )
Il est déçu et moi également par le nouveau cours de la direction de la CGT depuis que Bernard Thibault en est devenu le dirigeant. Notamment par le recul de la notion de lutte syndicale au profit du « dialogue consensuel entre partenaires sociaux » pour reprendre une expression que nous subissons à longueur de médias. Il ne jette pas l'opprobre sur les syndiqués de base à la CGT, mais sur une certaine partie de la direction.
Voir ce document du Monde Libertaire pour mesurer le recentrage de la direction de la CGT notamment au sujet des retraites par capitalisation.
Faire défiler la page suivant ce lien ( Confrontations Europe ) pour avoir une idée du consensus entre patronat et syndicalisme « d'accompagnement » que veut créer l'européisme.
Prochain thème qu'il faudrait que j'aborde, puisque les traités européens empêchent les politiques de gauches, quel parti ou mouvement politique de gauche soutenir pour mener une vraie politique de gauche ?
Dernière modification par gilles (04-05-2011 15:18:16)
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lLa fonction publique française
La fonction publique française, bien qu'elle ait subi beaucoup d'altérations ces dernières années, présente encore de nos jours les grandes caractéristiques suivantes :
– Mission de service public, axée donc sur la satisfaction des besoins collectifs essentiels. Cette mission peut néanmoins s'étendre à des missions de gestion entrepreneuriale dans la mesure où l'État estime que c'est dans l'intérêt général ;
– Statut législatif du fonctionnaire, considéré comme un serviteur de la collectivité bénéficiant de la part de celle-ci d'une protection particulière, notamment financière (salaire décent, retraite par répartition) et, en principe, de la titularisation (mais on essaie de plus en plus souvent de remplacer les titulaires par des intermittents de la fonction publique).
Grands avantages du système :
– Les fonctionnaires – du moins les titulaires – bénéficient d'une situation stable, relativement confortable et, ce qui n'est pas à négliger, psychologiquement agréable par le sentiment qu'ont généralement les fonctionnaires d'être utiles au public ;
– La tranquillité d'esprit et l'absence de pressions (notamment politiques) dont bénéficient les fonctionnaires leur donnent le temps d'innover et de perfectionner dans l'intérêt de la société ;
– La fonction publique française, du fait qu'elle regroupe environ 20 % des salariés, lesquels sont très convenablement traités dans l'ensemble, sert de modèle et souvent de moteur (en France) pour les avancées sociales en général. C'est pourquoi les grèves de la fonction publique sont le plus souvent tolérées par l'ensemble des usagers.
Son grand inconvénient :
– La tranquillité statutaire du fonctionnaire titulaire se traduit dans quelques cas, ou de temps en temps, par de la paresse : si je me rappelle bien, l'État estimait à 12 ou 13 % il y a quelques années la déperdition d'activité imputable aux fonctionnaires qui volent leur traitement en en prenant trop à leur aise (congés de maladie notamment).
Bilan provisoire
– La fonction publique continue de faire des jaloux, mais elle est surtout attaquée (sous le prétexte de réformes et de plus grande efficacité) par les puissances d'argent soucieuses de maximiser le profit, en particulier au détriment de la rémunération du travail. Sans compter que cette recherche exclusive du profit conduit un nombre appréciable d'entrepreneurs et de leurs actionnaires (qui ne sont plus alors que des mercantis) à proposer des biens ou des services d'utilité nulle ou extrêmement marginale, voire nocifs ;
– Le facteur "paresse" du secteur public est à mettre en balance avec le facteur "publicité" du secteur privé (10/15 % du chiffre d'affaires dans les grandes entreprises ?) ;
– La fonction publique française a une assez bonne réputation d'efficacité et d'honnêteté, notamment aux niveaux les plus élevés. Surtout, elle assure un niveau de vie décent à un cinquième ou un quart de la population française active et fournit aux autres une bonne base comparative de revendications sociales.
Conclusions
– Défendre et promouvoir la fonction publique, et l'étendre à d'autres secteurs de l'activité nationale (je pense par exemple à la nationalisation de toutes les banques sans exception), ce qui n'exclut nullement de la réformer et de l'adapter ;
– Autre possibilité : tâcher de "fonctionnariser" l'entreprise privée, c'est-à-dire d'étendre aux salariés du secteur privé les "avantages" des salariés du secteur public.
Ce qui précède est, je le précise, une évaluation purement personnelle... mais on l'avait peut-être compris.. JR
Dernière modification par Jacques Roman (04-05-2011 03:52:12)
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Dernière modification par gilles (08-05-2011 21:20:52)
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Dernière modification par gilles (30-09-2011 07:57:32)
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Entraînante musique de fond, que nos soi-disant journalistes ne veulent pas nous laisser entendre
Moi, je me suis mis cette webcam espagnole (direct permanent) en musique de fond…
http://www.facebook.com/permalink.php?s … =600922316
Je ne sais pas pourquoi, ça me plaît, ce bruit de fond
Étienne.
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Révolution espagnole cachée par nos <oxymore>journalistes professionnels</oxymore>
Lien direct vers la vidéo évoquée ci-dessus : http://www.ustream.tv/channel/8306676
Remarque à propos de Facebook : après bien des hésitations, et sur les conseils pressants de mes enfants, je me suis inscrit sur Facebook (http://www.facebook.com/profile.php?id=600922316).
Finalement, FB permet d'échanger avec de nouveaux groupes très différents de ceux que je connais habituellement, et cela semble une bonne idée pour semer des graines d'émancipation sur une terre plus étendue. Je vous invite à faire comme moi pour découvrir — et utiliser — ce monde à part et ses potentialités.
Étienne.
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Je précise concernant facebook
Rien ne vous oblige à donner votre "vrai" nom, et de quelconques précisions exactes sur votre vie privée. Vous pouvez même prendre (par exemple chez gmail une adresse mail que vous réserverez à facebook.)
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Jean Quatremer dans son billet : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses … crise.html
indique faussement que les Grecs ne tiennent plus à la "démocratie" sans indiquer les causes de cette situation :
Il faudrait pas inverser la charge de la preuve, c'est la « construction » européenne qui a tué toute influence du peuple sur la politique menée par le pouvoir exécutif, je ne vois pas pourquoi les grecs seraient attachés à des institutions oligarchiques qui ne tiennent pas compte de leurs difficultés.
Rappelons quelques faits récents :
Le socialiste Papandréou du ΠΑΣΟΚ ( PASOK ) a promis du mieux pour ses électeurs dans le cadre de l'Union Européenne pendant sa campagne. Il a donc tenté à nouveau l'expérience qu'avait tenté Mitterrand et l'Union de Gauche en mettant son action à long terme dans le cadre de l’Union européenne. Eh, bien, cela ne marche pas, on vient de voir à nouveau le résultat, comme Mitterand en 1983, il a aussi jeté l'éponge et de quelle manière :
Un plan d'austérité adopté, en mai 2010, vise à économiser 4,8 milliards d’euros sur le dos de la population grecque pour rembourser les créanciers. Ils serviront également à payer les honoraires de la banque Goldman Sachs dont on sait maintenant qu’elle a aidé le gouvernement à dissimuler une partie de sa dette. Au menu notamment :
• gel du recrutement et réduction des salaires des fonctionnaires (forte baisse du montant des 13e et 14e mois, diminution des primes, après une réduction des salaires de 10% décidée en janvier) ;
• gel des retraites ;
• hausse de la TVA de 19% à 21%, alors qu’il s’agit d’un impôt injuste qui frappe davantage les plus démunis ;
• hausse des taxes sur l’alcool et le tabac ;
• réduction drastique des budgets sociaux, comme celui de la Sécurité sociale.
Tout ceci en bafouant la démocratie et la séparation des pouvoirs :
Toutes les lois et tous les accords pris dans le cadre du plan dit de soutien à l’économie défini par le gouvernement grec, l’UE et le FMI ont été signés par Georges Papaconstantinou, le ministre grec des Finances, sans vote de la Vouli, le Parlement, qui n'a été qu’informé.
Si l'article de Quatremer voulait légitimer les abandons de la souveraineté du peuple grec sur les domaines de décisions qui le concernent, il ne s'y prendrait pas autrement.
Dernière modification par gilles (30-05-2011 23:50:42)
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> Gilles
Quelques soient les causes (je t'approuve... "ils" semblent bien avoir gagné et personne ne fera de révolution sans le peuple), si les sondages sont justes, les grecs ne croient plus en la démocratie élective, et sont plutôt prêts a accepter les diktats du FMI et de l'UE ... je constate, c'est tout
Plus grave : ce sondage confirme le rejet grandissant de la démocratie. 30 % des sondés souhaitent que le pays soit dirigé par « un groupe d’experts et de technocrates », 22,7 % par un « dirigeant puissant auquel parlement et élection ne puissent pas faire obstacle » pour réformer le pays et moins d’un quart des sondés estime qu’un gouvernement élu démocratiquement est capable de faire face à la crise. Dès lors, rien d’étonnant à ce que 52,7 % des Grecs (contre 44,1 %) approuvent le « contrôle économique » de la Grèce exercé par l’Union européenne et le FMI, même s’ils sont 62 % à trouver que la cure d’austérité va dans la mauvaise direction. Ils estiment manifestement qu’au moins les institutions internationales savent ce qu’elles font à la différence de leur personnel politique.
Cette dérive autoritaire de l’opinion est pour le moins inquiétante, 36 ans après la chute de la dictature fasciste des colonels (1967-1974). Mais les Grecs se méfient d’une classe politique soupçonnée de vouloir à la fois préserver ses privilèges tout en continuant à piller l’État. Ce n’est pas un hasard si 80 % des sondés approuvent la vente des biens publics exigée par l’UE et le FMI. Car, en Grèce, le patrimoine de l’État est synonyme de prévarication ou d’incompétence et non de service public. Un exemple ? Les bâtiments construits à l’occasion des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004, ont été laissés à l’abandon – il faut le voir pour le croire-, une partie d’entre eux ayant été finalement cédée pour une bouchée de pain à l’église orthodoxe, ce qui a déclenché un scandale.
A+
AJ
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gilles a écrit:
FMI : Christine Lagarde « rapprochée » du capital financier, candidate favorite de l’Union européenne
Un article de Jean Levy
Source de l'article … …
La course à la succession de Dominique Strauss-Kahn, « empêché », est officiellement ouverte. Christine Lagarde, présentée par l’Union européenne, apparaît déjà comme la mieux placée comme candidate. En effet, toute sa carrière s’est développée au cœur même du capital financier :
— Si à deux reprises, Christine Lagarde tente, sans succès, d’intégrer l’École nationale d’administration, en 1981, elle devient cependant avocate au barreau de Paris. Elle rejoint le bureau parisien du cabinet d’avocats Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d’avocats mondiaux (4600 collaborateurs dans 35 pays) dont elle gravira tous les échelons en 25 ans de carrière : associée du bureau parisien en 1987, associée gérante en 1991, membre du comité exécutif mondial à Chicago en 1995 et présidente de ce comité en 1999, la première femme à le devenir.
Elle occupera ce poste jusqu’en 2004.
— De 1995 à 2002, elle est membre du think tank Center for Strategic and International Studies (CSIS), au sein duquel elle coprésidait avec Zbigniew Brzezinski.
— En 2003, elle est également devenue membre de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique.
— En avril 2005, elle entre au conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING Group, une des principales sociétés financières au monde, place qu’elle a quittée avant de devenir ministre déléguée, puis ministre des Finances de Nicolas Sarkozy.
Dévote du « Wall Street English », elle l’impose dans son ministère comme première langue de communication au détriment du français, en dépit de la législation en vigueur. Ainsi, Christine Lagarde donne « toutes garanties » au capitalisme financier international, dans les fonctions qui lui ont été dévolues, aux États-Unis, puis en France et, peut-être, demain, à la tête du FMI. Christine Lagarde est donc, naturellement, soutenue par la « France », l'« Allemagne » et la « Grande-Bretagne », comme candidate potentielle, à la tête de l’instrument de domination du monde par le Capital.
Ses chances se sont encore renforcées ce week-end depuis que les ministres allemand et britannique des Finances, Wolfgang Schäuble et George Osborne, l’ont adoubée. « Si Christine Lagarde se décidait à être candidate, l’Europe aurait les meilleures chances d’occuper à nouveau ce poste », a déclaré le premier. « Du point de vue du mérite, je crois que Christine (Lagarde) est la candidate évidente pour le FMI, et c’est pourquoi la Grande-Bretagne va la soutenir », a déclaré le second.
Si, en plus du CAC 4O, la place financière de Francfort et la City adoubent l’hôte de Bercy, celle-ci, forte de l’appui de BusinessEurope, a des chances de succéder à DSK.
Avec même la bénédiction du parti de celui-ci !
En effet, Martine Aubry, la première secrétaire du PS, a déclaré :
« la candidature de Christine Lagarde à la direction du FMI, qui serait une très bonne chose pour notre pays et pour l’Europe ».
Quant à François Hollande, il s’est prononcé, lui-aussi, pour Christine Lagarde, « pas en tant que Français, mais comme Européen » !
Certains croyaient naïvement que le Parti socialiste combattait la politique économique de Christine Lagarde, ministre des Finances de Nicolas Sarkozy. En fait, le positionnement électoral est une chose, la politique en est une autre.
La réalité, c’est que Lagarde, Sarkozy et Aubry, l’UMP comme le PS, tous ont tous fait le même choix, celui de l’intégration européenne, celui du marché, celui de la « concurrence libre et non faussée ».
Il est donc normal et logique qu’ils s’entendent comme larrons en foire. Sauf en période électorale, où chacun joue son équipe, les « ROSES » contre les « BLEUS », aspirant d’abord à accéder au pouvoir. Une fois, l’un, une fois l’autre. Les électeurs, dégoûtés de la politique suivie pendant cinq ans, votent contre le sortant, qu’il soit « ROSE » ou « BLEU ».
Cela s’appelle « l’alternance ». On change d’équipe mais pas de politique. Celle de l’Union européenne, celle du Marché.
Martine Aubry vient de nous le rappeler.
À chacun de nous de nous en souvenir en 2012.
Martine Aubry a été désavouée par le porte parole du PS Benoit Hamon ...
Que faut-il comprendre ? Un porte parole qui ne porte que sa propre parole ? Une façon de ratisser le plus large possible ? De véritables dissenssions, la chef qui se la joue perso ?
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Sandy, le PS n'est vraiment un modèle avec ses élections internes truquées, que ce soit sur la décision qu'il devrait prendre sur le TCE ou l'élection des premiers secrétaires ou ses affaires dans les fédérations du Nord ou des Bouches du Rhône.
Je viens de lire ceci :
Un collectif de strauss-kahniens a publié dans Le MONDE du 3 juin une tribune qui a le mérite de la clarté. Ces héritiers de « la Deuxième Gauche » qui prétendait en finir avec l'idéologie sont pour le coup ultra-idéologues. Pour eux, tout est bon pour faire à tout prix « l’Europe » et sauvegarder sa monnaie. Comme tous les européistes, face à l’inextricable et fatale crise en Europe, la solution est la fuite en avant comme en témoigne cette citation de leur tribune dans Le Monde : « L’acceptation d’emprunts européens est un pas absolument nécessaire au bénéfice d’investissements d’avenir et de solidarité. Mais cela suppose d’harmoniser les politiques fiscales et d’aller plus loin dans l’intégration. Il ne peut pas y avoir d’union monétaire durable sans des formes d’union fiscale et de fédéralisme budgétaire. C’est aussi la condition de la relance du moteur franco-allemand ». Le mot à la mode vient à l’esprit en lisant ces lignes : sidération. Le programme de ces messieurs-dames est tout simplement Lire la suite ici …
et ceci :
La Commission européenne a publié le 24 mai 2011 plusieurs documents présentant sa stratégie sur les sujets de « propriété intellectuelle ». Ces documents concernent le logiciel libre et l'April à plusieurs titres : sont évoqués des enjeux aussi différents et importants que les brevets, l'ACTA (accord commercial anti-contrefaçon), mais aussi des possibles modifications du droit d'auteur, la question des œuvres orphelines, ou encore la contrefaçon Lire la suite ici …
Dernière modification par gilles (04-06-2011 23:39:14)
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La position du PG sur la sortie de l'UE et de l'euro
http://www.jean-luc-melenchon.fr/argume … 80%99euro/
Comme ça fait 11 pages, je ne copie pas ici.. mais n'oubliez pas de le lire
Deux petits extraits:
Tous les fléaux associés à ce que l’on dénomme la « crise de l’euro » peuvent être combattus, dans l’immédiat, sans sortir de l’euro, par des mesures nationales immédiates contrevenant à certaines dispositions des traités européens. En invoquant le compromis du Luxembourg, le gouvernement français pourrait obtenir une clause d’exception (opt out) pour une liste déterminée de dispositions qui empêchent la mise en œuvre du programme validé par les élections nationales. La violation de la volonté exprimée par le suffrage universel constitue en effet une atteinte grave aux intérêts supérieurs de la nation française (cadre d’application du compromis du Luxembourg). Face à un gouvernement déterminé à agir, nos partenaires n’ont d’autre alternative que l’acception de cette exception française ou la contemplation de sa mise en œuvre sans leur accord (aucune procédure n’est prévue dans les traités pour exclure un membre de la zone euro au motif des infractions prévues ci-dessous). A défaut du consentement de nos partenaires, le gouvernement peut faire adopter par le peuple français et ses représentants élus toutes les dispositions nécessaires pour que l’exercice effectif de l’exception française se fasse dans un cadre légal et constitutionnel.
5. Les mesures nationales face à la crise de la zone euro
En pratique, pour surmonter la « crise de la zone euro » et mettre en œuvre la stratégie énoncée ci-dessus, chaque pays qui le souhaite pourrait et devrait : refonder un système bancaire public (5.1, 5.2), éliminer une part du stock de dette publique (5.3 et 5.4), renationaliser le financement de la dette publique (5.5, 5.6), s’assurer de l’autonomie du pays à l’égard de toute pression spéculative des marchés financiers (5.7, 5.8), soutenir l’activité et l’emploi pour compenser le choc dépressif engendré par la crise financière et l’accumulation imbécile de plans de rigueur (5.9, 5.10, 5.11), mettre en place une politique sélective du crédit (5.12, 5.13) pour corriger les défauts de la politique monétaire unique de la BCE.
et
Conclusion
Le PG se prononce donc, de préférence, pour le maintien d’une zone euro refondée ou d’une nouvelle zone monétaire limitée aux seuls pays disposés à engager la refondation d’une union monétaire démocratique et progressiste. A défaut, il soutient le projet d’une monnaie commune européenne.
« À défaut », car la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique des nations ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer les échanges et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui n’ont aucune intention de constituer ensemble un espace politique, économique et social plus intégré. C’est pourquoi le PG soutient le projet d’une monnaie commune, en tant qu’élément souhaitable d’une nouvelle organisation des relations monétaires internationales. En revanche, au niveau européen, les peuples peuvent avoir une ambition qui dépasse la constitution d’un simple espace de coopération interétatique. L’Union européenne est aussi un cadre d’intégration politique partielle qui permet la production de biens publics européens à une échelle plus pertinente que le seul niveau national. C’est pourquoi, la monnaie unique peut constituer un système préférable à la monnaie commune, dans le cas où il serait possible de transformer radicalement les conditions de son fonctionnement.
Si l’on postule la mort définitive, l’impossibilité ou la nocivité de tout projet d’intégration européenne, alors l’idée même de monnaie unique doit être exclue a priori. Il nous faut retourner vers un état antérieur de l’Europe ou ne subsisterait que des éléments de coopération internationale technique et économique. Or le PG entend œuvrer à la refondation du projet européen et non à sa dissolution ; il préfère donc une Union européenne refondée à une simple coopération monétaire internationale entre les États. C’est pourquoi, il n’exclut pas la possibilité de maintenir une monnaie unique. Mais il n’exclut pas davantage a priori l’abandon de cette monnaie unique s’il s’avère impossible de réformer et de démocratiser suffisamment le cadre de sa mise en œuvre.
Dernière modification par AJH (05-06-2011 09:00:16)
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Je suis désolé :
OBJECTIVEMENT (sans considération des intentions, inconnues), ce projet est ANTIDÉMOCRATIQUE : on n'unit pas les peuples entre eux contre leur gré, en violation de ce qu'ils ont expressément dit ne pas vouloir.
Le (beau) rêve internationaliste n'a rien à voir avec le cœur de la lutte sociale, partout sur terre : la résistance des pauvres aux abus des riches. L'internationalisme est même violemment contre-productif : il nous dresse les uns contre les autres (ceux qui y tiennent mordicus contre ceux qui n'en veulent à aucun prix).
Je ne voterai plus jamais pour un projet qui m'enferme dans une prison politique.
J'attends toujours un projet politique — VRAIMENT de gauche— qui me protège VRAIMENT de l'oligarchie technocratique unioneuropéiste.
Je suis vraiment désolé... Tout ça est affreux.
Étienne.
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Étienne
Je te comprends
Il y a déjà cela http://engagement2012.wordpress.com/ ... c'est insuffisant mais mieux que rien...
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AJ,
j'ai relayé là, http://www.facebook.com/permalink.php?s … =600922316
et ça pétille, sur FB...
Étienne.
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Étienne a écrit:
Je suis désolé :
OBJECTIVEMENT (sans considération des intentions, inconnues), ce projet est ANTIDÉMOCRATIQUE : on n'unit pas les peuples entre eux contre leur gré, en violation de ce qu'ils ont expressément dit ne pas vouloir.
Le (beau) rêve internationaliste n'a rien à voir avec le cœur de la lutte sociale, partout sur terre : la résistance des pauvres aux abus des riches. L'internationalisme est même violemment contre-productif : il nous dresse les uns contre les autres (ceux qui y tiennent mordicus contre ceux qui n'en veulent à aucun prix).
Je ne voterai plus jamais pour un projet qui m'enferme dans une prison politique.
J'attends toujours un projet politique — VRAIMENT de gauche— qui me protège VRAIMENT de l'oligarchie technocratique unioneuropéiste.
Je suis vraiment désolé... Tout ça est affreux.
Étienne.
Je ne vois là vraiment aucun rapport avec l'internationalisme ? Comment pourrait-il s'agir de dresser les peuples les uns contre les autres alors qu'il s'agit de solidarité entre les peuples ? plus précisément de se soutenir les uns les autres dans les différentes luttes menées, et de s'échanger nos savoir faire et nos réussites pour qu'elles puissent être reproduites ailleurs.
A mon avis vous n'attribuez pas le même sens au mot internationalisme que moi ?
C'est la guerre économique et le nationalisme qui consistent à dresser les peuples les uns contre les autres.
"Le patriotisme c'est l'amour des siens; - Le nationalisme, c'est la haine des autres." Romain Gary
"Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène." Jean Jaurès
"Le nationalisme est une maladie infantile. C'est la rougeole de l'humanité." Albert Einstein
C'est l'extrême droite qui donne au mot internationalisme un contre sens pour essayer d'en faire un mot négatif.
Ils essaient de faire croire que l'internationalisme c'est vouloir la destruction des nations, alors qu'il ne peut évidemment pas y avoir d'inter nationalisme ( entre nations ) sans les nations ...
Ils tentent d'amalgamer l'européisme béat et le mondialisme avec l'internationalisme alors que c'est évidemment tout le contraire.
L'internationalisme ce sont les peuples qui s'entraident dans la lutte des classes, contre l'oligarchie, l'européisme béat et le mondialisme, sont au contraire des idéologies défendant les intérêts de l'oligarchie ...
C'est clairement une tentative pour l'extrême droite de dénigrer la gauche, comme d'habitude oserais-je dire, quand je vous dis qu'ils sont incapables de gagner sur le fond, ils sont obligés de recourir à ces méthodes malhonnêtes.
C'est cette même extrême droite qui a assassiné Jaurès, eux, les nationalistes, voulaient la guerre, et lui l'internationaliste, défendait la paix !
Dernière modification par Sandy (06-06-2011 06:52:21)
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Un excellent article de Lordon (comme d'hab): "Qui a peur de la démondialisation" http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Q … ialisation
C'est une suite à l'idiote attaque d'Attac aux propositions de Jacques Sapir, lequel a d'ailleurs répondu : http://postjorion.wordpress.com/2011/06 … re-avenir/
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Oui, AJH, excellents articles de Sapir et de Lordon.
Sandy, tu annonces, comme tant d'autres avant toi, le slogan : « Une Autre Europe Est Possible » en donnant une méthode : renégocier des traités signés à 27.
Sandy a écrit:
Si on arrive à la tête de la France, et que l'on demande la renégociation des traités, on obtiendra la renégociation des traités c'est tout, ils pourront nous opposer toutes les règles des traités actuels qu'ils veulent, si ces règles ne valent rien pour nous, ils seront obligés de renégocier.
Si on a la légitimité du peuple français derrière nous ils n'auront pas le choix. On fait un référendum par exemple :" est ce que vous êtes pour ou contre la renégociation des traités européens ?".
Les français tranchent. S'ils disent qu'ils sont pour. Qu'est ce que vous voulez qu'ils fassent ? Comment voulez-vous qu'ils nous obligent à nous plier à leurs règles si on dénonce leur illégitimité ? Des amendes qu'on ne payera pas ? Des tentatives de chantage que l'on retournera contre eux ? La guerre ? Vous croyez réellement que cela irait jusque là ? Ils renégocieront ...Ils n'auraient pas le choix ...
Dont acte.
Sachant ce qu'il est arrivé des promesses de Mitterrand en 1983, de Socrates, de Papandréou et de Zapatero, je ne me contenterais pas d'un slogan creux et usé jusqu'à la corde sans exiger d'y mettre au moins un tant soit peu de contenu :
1 Quels articles des traités en vigueur les Dirigeants du Front de Gauche souhaitent renégocier ?
2 Peux-tu communiquer au public les seuils minimaux selon lesquels les Dirigeants du Front de Gauche estimeraient que cette renégociation aurait abouti à un succès ?
3 Quelle serait la politique de rechange que ces dirigeants envisageraient au cas où ces seuils minimaux n'auraient pas été atteints ?
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Ben voyons Gilles en gros il te faut un rapport de 1000 pages pour demain soir sur ton bureau c'est ça ? Et un café en plus de ça ?
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Sandy a écrit:
Ben voyons Gilles en gros il te faut un rapport de 1000 pages pour demain soir sur ton bureau c'est ça ? Et un café en plus de ça ?
Avec ces questions, tu avais une occasion unique de rédiger patiemment une réponse expliquant de manière circonstanciée et détaillée la position de ton parti le Parti de Gauche sur l'amélioration du niveau d'exigence démocratique qu'il était possible d'obtenir en votant pour le Front de Gauche. Or, au lieu de réfléchir et de te mettre honnêtement à chercher à répondre, tu as préféré rapidement te lancer dans des sarcasmes malvenus.
Étienne a écrit:
OBJECTIVEMENT (sans considération des intentions, inconnues), ce projet est ANTIDÉMOCRATIQUE : on n'unit pas les peuples entre eux contre leur gré, en violation de ce qu'ils ont expressément dit ne pas vouloir.
Le (beau) rêve internationaliste n'a rien à voir avec le cœur de la lutte sociale, partout sur terre : la résistance des pauvres aux abus des riches. L'internationalisme est même violemment contre-productif : il nous dresse les uns contre les autres (ceux qui y tiennent mordicus contre ceux qui n'en veulent à aucun prix).
Je ne voterai plus jamais pour un projet qui m'enferme dans une prison politique.
J'attends toujours un projet politique — VRAIMENT de gauche— qui me protège VRAIMENT de l'oligarchie technocratique unioneuropéiste.
Je suis vraiment désolé... Tout ça est affreux.
Mêmes sentiments …
Je rappelle à ton attention qu'un simple particulier ayant moins de moyens qu'un parti politique et nommé André-Jacques HOLBECQ n'a pas attendu 2011 et a déjà fait la liste des articles qu'il souhaite voir modifier ou disparaître, donc je répète mes questions au cas où il te viendrait la volonté de répondre :
1 Quels articles des traités en vigueur les Dirigeants du Front de Gauche souhaitent renégocier ?
2 Peux-tu communiquer au public les seuils minimaux selon lesquels les Dirigeants du Front de Gauche estimeraient que cette renégociation aurait abouti à un succès ?
3 Quelle serait la politique de rechange que ces dirigeants envisageraient au cas où ces seuils minimaux n'auraient pas été atteints ?
( Je peux attendre et pour le café, cela ne sera pas la peine. )
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Tu sais quand on est militant on rencontre régulièrement ce genre de situation où une personne nous demande de lui pondre une dissertation sur commande. C'est loin d'être une occasion unique
Et c'est très irrespectueux de ta part, d'où ma réponse.
Car vu le niveau d'information ( irréaliste en plus ) que tu exiges, je n'ai ni le temps ni le courage de fournir un tel effort. Je n'en ai pas non plus l'envie car quand on exige un tel niveau d'information, on doit faire un minimum l'effort soi même d'aller s'informer hors tu n'as visiblement rien fait.
J'ai déjà largement prouvé je pense mon ouverture au débat, et si tu veux discuter de questions précises ya aucun problème. Mais je ne suis pas ton esclave, et je ne vais pas faire à ta place le travail d'information que tu n'as visiblement pas fait.
Pour cette même raison, tes accusations sont gratuites et infondées. Tu accuses sans savoir. Les bases de l'échange que tu veux initier sont donc malhonnêtes, voir insultantes.
Tu dis :
Sachant ce qu'il est arrivé des promesses de Mitterrand en 1983, de Socrates, de Papandréou et de Zapatero, je ne me contenterais pas d'un slogan creux et usé jusqu'à la corde sans exiger d'y mettre au moins un tant soit peu de contenu
Où as-tu vu que ce qu'on propose se résume à un slogan creux et usé jusqu'à la corde ?
Et sur quoi tu te bases pour nous comparer à tous ces traitres ?
Comment peux-tu espérer une réponse en affichant un tel mépris d'emblée ?
ayant moins de moyens qu'un parti politique
Ah bon et quels sont ces plus grands moyens d'un parti politique ? Au parti de gauche, mis à part quelques députés / conseillers généraux, nous sommes tous des bénévoles et donc aussi de simples particuliers.
Et tout ce que nous décidons, nous le décidons collectivement, donc c'est un peu plus compliqué à décider que pour AJH tout seul dans son coin. C'est d'autant plus compliqué au niveau du front de gauche qui est un rassemblement de plusieurs partis politiques et associations.
Alors si un jour on a le temps d'organiser une grande consultation des 300000 personnes qui composent le front de gauche pour savoir quels articles précisément on voudrait changer dans les traités européens et avec quels amendements, ou ce qu'on voudrait supprimer et rajouter. Bah je serais en mesure de te répondre.
Mais en attendant, il faudra te contenter de propositions et de grands principes Parce que c'est le mieux qu'on puisse faire.
Tu as ici nos propositions pour pouvoir gouverner face aux banques ( face "au mur de l'argent" ):
http://www.lepartidegauche.fr/images/st … anques.pdf
AJH a donné un peu plus haut nos propositions spécifiques concernant l'euro :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/argume … 80%99euro/
Enfin tu as ici ce que nous proposons au PCF et à nos amis du front de gauche dans le cadre du programme partagé que nous sommes en train de discuter :
http://programme.lepartidegauche.fr/programme
Malheureusement si ce que nous proposons n'est pas aussi précis et détaillé que ce que tu exiges, il me semble néanmoins que contrairement à ton accusation gratuite on est extrêmement loin du simple slogan creux. Et n'importe quelle personne un tant soi peu honnête sait que nous n'avons rien avoir avec Papandréou et compagnie.
Si encore tu exigeais le même niveau de détail pour tout le monde ... Mais force est de constater que quand quelqu'un te dit qu'il veut sortir de l'UE ou de l'euro ça te suffit tu ne lui demandes pas plus de détail que ça. Pourtant ça signifirait bien plus de changements et bien plus de traités à renégocier.
Dernière modification par Sandy (15-06-2011 03:05:10)
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Auto-engagement de vote exclusif !
Moi, citoyen français, profondément déçu de l’orientation qu’a prise l’Union Européenne depuis le traité de Maastricht signé le 7 février 1992 et les Traités qui lui ont succédé, je dis: le 123, ça suffit !
Lors des prochaines élections, JE NE VOTERAI QUE pour un candidat qui s’engage formellement à :
1 - dénoncer immédiatement l’article 123 du traité de Lisbonne ( lequel interdit les prêts directs de la BCE et des banques centrales nationales au profit des États),
2 – rendre à la Nation son pouvoir régalien de création monétaire au bénéfice de l’État (pour sortir de l’impasse de la dette publique et de l’impossibilité de financement des investissements collectifs nécessaires et des services publics tels l’éducation, la recherche, la santé, la justice, l’emploi, les transports, les énergies et le logement, etc.)
3 – donner ainsi la possibilité à la Banque de France de financer directement sans intérêt TOUS nos besoins collectifs.
4 – œuvrer pour modifier le mandat de la BCE (laquelle doit soutenir l’emploi, prioritairement à la lutte contre l’inflation),
5 – restaurer le contrôle démocratique sur la politique monétaire (afin de ne plus être asservis aux marchés financiers, c’est-à-dire aux investisseurs privés et à leurs agences de notation),
Et enfin, engager un référendum auprès du Peuple français sur la question de quitter la zone euro, si dans un délai de 6 mois après son élection il ne peut appliquer ces 5 engagements qui précèdent (pour quelque raison que ce soit),
Non je ne voterai pas pour un candidat ou un parti qui continueront de soutenir l’indépendance et l’actuel mandat de la BCE!
Je vous en donne ma parole, je m’y engage … et vous ? => http://www.engagement2012.net/oui.html
Dernière modification par AJH (15-06-2011 07:08:56)
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Le projet européen dépend, beaucoup plus qu’on ne s’en rend généralement compte, d’un sentiment d’inévitabilité.
Les électeurs peuvent bien ne pas trouver très sympathiques les transferts de compétences constants en faveur de l’UE mais, tant qu’ils croient qu’il n’y a pas grand chose à y faire, ils courbent l’échine.
Ce phénomène est connu à Bruxelles sous le terme « doctrine de l’occupation du terrain » : une fois que l’UE a agi dans un quelconque domaine de politique, sa juridiction dans ce domaine est garantie à perpétuité.
Pourquoi l’UE devrait-elle diriger l’agriculture étant donnée la pagaille qu’elle a créée avec la PAC ? Ou la pêche ? Ou la politique monétaire ?
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gilles a écrit:
Le projet européen dépend, beaucoup plus qu’on ne s’en rend généralement compte, d’un sentiment d’inévitabilité.
Les électeurs peuvent bien ne pas trouver très sympathiques les transferts de compétences constants en faveur de l’UE mais, tant qu’ils croient qu’il n’y a pas grand chose à y faire, ils courbent l’échine.
Ce phénomène est connu à Bruxelles sous le terme « doctrine de l’occupation du terrain » : une fois que l’UE a agi dans un quelconque domaine de politique, sa juridiction dans ce domaine est garantie à perpétuité.
Pourquoi l’UE devrait-elle diriger l’agriculture étant donnée la pagaille qu’elle a créée avec la PAC ? Ou la pêche ? Ou la politique monétaire ?
Un des grands problèmes que nous avons... est ce sens d'inévitabilité, mais pas seulement comme vous le voyez de la part du projet européen. Trop entre nous pensent que si il y à un tel sentiment d'inévitabilité c'est parce-que c'est le seul rempart viable contre un autre projet totalitaire... celui d'une gauche dogmatique qui poursuit un égalitarisme mécaniciste par la voie de la lobotomie et qui ne s'arrète pas devant le simple assasinat de ceux qui ont la malchance de naitre plus intelligents que d'autres. Cette gauche qui est celle des goulag russes, de Mao, des Khmer Rouges, de Sendero Luminoso, de l'annihilation des camarades anarchistes de la Makhnovchina, et tant d'autres.
Nous avons, nous les humanistes (c'est à dire, ceux qui denoncent et renoncent à tous les extremismes littéraux de n'importe quelle idéologie pour adopter la voie du consensus a fin de déterminer quelles options sont objectivement celles qui apportent le plus de bonheur au plus grand nombre ET quand elles font tort à une minorité essaient d'être acceptés quand même par celle-ci comme le moindre mal pour mieux avancer tous ET essaient d'activer des mesures pour compenser ce tort le mieux possible) l'impression que c'est souvent l'attitude intransigeante et dogmatique d'une gauche qui n'ose pas analyser les erreurs de son passé de peur de se voir annéantie par les erreurs et contraduictions accumulées qui fait qu'il continue d'avoir deux blocs antagonistes, la gauche et la droite... tous deux aspirant toutes les ressources disponibles pour la survie du reste des populations non-dogmatisées dans le besoin de continuer à s'opposer l'une à l'autre avec des moyens d'une magnitude comparable... chaque fois plus grande et obtenue au prix d'encore plus de souffrances pour les peuples qu'ils disent soit-disant protéger par des actions que la seule existence de cette situation entre deux blocs à conduite déraisonnable rends inévitables.
La gauche justifie son existance par l'existance de la droite...
La droite justifie son existance par l'existance de la gauche...
Et l'humanité est dans la merde parce-que tous les deux feront les pires follies au nom de leur mission de garantir la survie pour le plus grand nombre selon leur logique.
Il est temps de mettre à la retraite les idéologues des élites des deux tendances qui sont prisonniers tous de leur logique infernale, dans des centres de traitement psycholiogique et psychiatrique (surtout sans menacer leur vie, car cela ne donne lieu qu'a une défense à outrance... oubliez donc les guillotines :) ) et de prendre enfin en main notre destin comme humanité, tous ensemble, sans plus subir l'influence de ces fous).
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Merci pour ton courage chaleureux et communicatif lors de l'action des Indignés à Bruxelles.
Je dois confesser NingùnOtro que j'avais parfois du mal à te comprendre, je croyais que cela venait de ta part d'une expression idiomatique due à ta langue maternelle différente de la notre, mais je suis tombé à nouveau sur plusieurs de tes anciens messages dont certaines parties ne m'avait pas paru claires à la première lecture et cette fois-là, j'ai réussi à leur attribuer un sens intelligible. Peut-être, était-ce du au contexte devenu plus évident pour moi ou à une plus grande familiarité avec les thèses que tu exposes maintenant depuis plusieurs années. Ou peut-être que je ne faisais pas assez d'effort ou que je n'étais pas en état de réceptivité pour extraire du sens aux longues phrases savoureuses que tu développes. Bon, à partir de là, j'arrête les louanges de peur que tu finisses par prendre la grosse tête !
L'inévitabilité des politiques menées est patiemment expliquée, avec beaucoup de pédagogie pour les mal-comprenants et mal-embouchés que nous sommes, martelée dans les crânes, partout les hommes politiques nous disent qu'il n'y a pas d'alternative, par exemple et nous pourrions allonger la liste :
— pas d'autres choix qu'un autre plan d'austérité pour la Grèce
— pas d'autres choix que de sauver les banques sans aucune contrepartie
— pas d'autres choix que le libre-échange
— pas d'autres choix que la lutte contre l'inflation
— pas d'autres choix que la concurrence libre et non-faussée
— pas d'autres choix que d'entendre dans les médias de marché cette novlangue qui appelle par exemple « construction » européenne : la destruction de la liberté et de la diversité européenne
— pas d'autres choix que des élections avec les partis qui existent déjà
De même que si le socialisme version URSS ne donnait pas les résultats escomptés, c'est qu'il n'y avait pas assez de socialisme, dans le domaine de l'intégrisme fédéraliste européen, notion couramment abrégée sous le terme européisme, il ne faut rien changer pour aller dans le mur pour qu'ensuite dans une stratégie du choc qu'a bien décrite Naomi Klein dans son livre tout finisse par changer : toujours plus de centralisation à Bruxelles, toujours plus de prise en compte de l'opinion des marchés, toujours moins de prise en compte des avis des citoyens, toujours moins de pouvoirs des peuples.
Adopter la voie du consensus afin de déterminer quelles options sont objectivement celles qui apportent le plus de bonheur au plus grand nombre ET quand elles font tort à une minorité essaient d'être acceptées quand même par celle-ci comme le moindre mal pour mieux avancer tous ET essaient d'activer des mesures pour compenser ce tort le mieux possible
Beau programme d'action non-coercitive auquel je souscris et auquel ont souscrit de nombreux révolutionnaires au début de leur révolution avant qu'ils changent de point de vue, mais je ne sais pas si les humains auront l'opportunité de rencontrer cette minorité, puis le courage, la volonté de convaincre patiemment cette minorité si elle se montre trop récalcitrante à changer d'avis.
Attention à l'abus de la psychiatrie en politique, qui sait si ce n'est pas nous les fous ?
Je comprends que tu sois énervé, mais il ne faudrait pas à la fois dénoncer le goulag et refaire une politique de répression par la psychiatrie à la Brejnev !
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Nous aurons toujours le choix... en nous éduquant pour savoir prendre des décisions logiques, éthiques et honnêtes en intégrant de l'information provenant de sources à différents niveaux, et en faisant l'effort d'être aussi une de ces sources d'information pour les autres en ce qui concerne ce qui se passe dans l'entourage auquel nous avons un accès plus direct.
Évidemment, nous venons de traverser une étape de notre existence comme êtres humains dans laquelle quelques-uns ont fait des choses qui se révèlent ultérieurement assez reprochables, prisonniers de certains choix qui conditionnaient leur vision des choses, et, étant maintenant pas seulement prisonniers de leur choix passes mais aussi redoutant la réaction de colère de ceux qui arriveraient à analyser leurs comportements à la vue de nouvelles connaissances... nous cachent des pénibles réalités et nous empêchent de voir clair dans la situation parce-que ils ont peur de ne pas être tolérés vivants si tout est rendu public.
Tout comme dans la Révolution Française, nos nouvelles élites craignent que le peuple n'ait pas la sagesse pour comprendre leurs raisons (qui, même erronées, ne sont pas dénouées d'une logique qu'on peut comprendre)... et prenne le raccourci de passer directement par la guillotine. Ce qu'un être humain veut avant toute chose, c'est survivre. Survivre nous donne le temps pour essayer de comprendre, pour se donner les connaissances qui nous permettront d'essayer de faire mieux. Pour comprendre mieux que je ne saurais expliquer: http://fr.wikipedia.org/wiki/Blade_Runner_%28film%29 .
Alors, nos élites essaient de nous maintenir aussi mal informées et passifs que possible pendant qu'elles essaient de mettre sur pied une structure (le soit-disant NWO, New World Order ou Nouvel Ordre Mondial) ou elles cesseront de se battre entre elles et formeront un monopole du pouvoir qui n'aura plus à rendre compte des affreux actes commis dans le passé.
C'est à dire, ils cherchent aussi une solution à cette problématique de la survie pour tous qui bouffe toutes nos ressources en suivant les logiques compétitives qu'on connait... mais de façon à pouvoir garder le contrôle du processus pour s'assurer de le mener à bon terme (un bon terme, soyons clair, qui met quand-même -que ce soit pour des bonnes ou des mauvaises raisons- la survie de leurs intégrants par dessus de la survie des "autres" en le justifiant par le besoin de contrôle pour que le processus aboutisse).
Leur conduite passée pose problème de tolérance envers les horreurs commis, mais l'intransigeance présente dans une gauche victime de définitions et dogmes construits dans le temps pour avoir une efficacité catalysatrice envers une mission spécifique (se débarasser du Tzar Nicolas II de Russie) plutôt que pour être des vérités universelles ne pose pas moins un problème énorme.
Ce n'est hélas pas de la psychiatrie qu'il faut abuser... c'est la pédagogie et la communication à tous qu'il faut développer et utiliser à fond... car on ne force pas à boire un âne qui n'a pas soif... sauf en lui présentant une carotte liquide ;) .
Ce qui m'énerve, c'est que vous soyez si lents à même essayer de comprendre, tant vous vous sentez réconfortés par les mensonges et demi-vérités qui vous entourent, tant cela vous coute d'explorer des interprétations alternatives hors du faux connu dont vous reconnaissez néanmoins les incohérences (bon, parfois, quelques-uns ;) ).
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Salut une émission intéressante sur @rrêt sur images entre Frédéric Lordon et Thomas Coutrot, co-président d'Attac :
L’adresse :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4129
Voilà le lien de téléchargement pour ceux qui n’ont pas un abonnement à @si ( 610 mégas, 1h30 de débat ):
http://www.megaupload.com/?d=RPR8OVD9
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Merci Sandy
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Dernière modification par gilles (27-06-2011 23:32:28)
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Salut d'après les médias dominants ces mouvements restent minoritaires ? Les grecs sont prêts à accepter un nouveau plan de rigueur et ils indiquent que la majorité de la population y est favorable.
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Bonjour Sandy et merci pour la vidéo de Frédéric LORDON sur la démondialisation. J'espère qu'au parti de Gauche vous avez pu avancer sur les 3 questions que je t'ai posé précédemment. Il me semble que l'élection présidentielle est en mai 2012.
1 Quels articles des traités en vigueur les Dirigeants du Front de Gauche souhaitent renégocier ?
2 Peux-tu communiquer au public les seuils minimaux selon lesquels les Dirigeants du Front de Gauche estimeraient que cette renégociation aurait abouti à un succès ?
3 Quelle serait la politique de rechange que ces dirigeants envisageraient au cas où ces seuils minimaux n'auraient pas été atteints ?
Déjà quelques idées pour répondre à ces questions de la part d'un homme qui mérite le beau nom de citoyen :http://etienne.chouard.free.fr/Europe/C … rences.pdf
Bien que je tape au clavier les caractères cyrilliques les mots d'ordre et les slogans avec le module d'insertion des caractères spéciaux et que je les passe ensuite à Google traduction, j'en sais très peu, pour bien répondre à ta question, à savoir si la résignation à la « construction » européenne est majoritaire. Il faudrait être du pays pour bien sentir l'opinion, en tout cas, il me semble que beaucoup de grecs perçoivent l'autoritarisme de l'UE, le caractère dictatorial et absurde que représentent la politique d'austérité. Ils manifestent parce qu'ils sentent dans leurs tripes que l'on aurait pu faire autrement en gardant la souveraineté populaire. La résignation et la combativité doivent dépendre des professions puisque l'UE a déréglementé l'accès à 150 professions dont les marins, les chauffeurs de taxis, les camionneurs …
J'espère que des forces politiques organisées arriveront à structurer cet autrement et le faire advenir.
Les images viennent du Spiegel et du site photo du Parti Communiste Grec qui contrairement au Parti Communiste Français n'a jamais changé d'avis sur la « construction» européenne et qui est logiquement pour la sortie de la Grèce de l'UE et de l'OTAN. L'analyse de Panagiotis Sotiris a été traduite par un site proche du NPA dont je n'ai pas repris les commentaires sur les solutions blablabla à l'échelle européenne puisque Panagiotis Sotiris est pour la sortie de l'UE.
Dernière modification par gilles (28-06-2011 18:44:58)
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Nous n'avons pas ciblé d'articles en particulier. Comme je te l'ai déjà expliqué. Et cela ne se fera jamais. Parce que c'est un mouvement collectif on est obligé de s'accorder sur des principes généraux plus ou moins précis.
On défend par exemple la possibilité pour les états européens et les collectivités d'emprunter directement à leurs banques centrales ( bref à la banque centrale européenne ) et on veut accompagner cela d'une refonte du pacte de stabilité pour limiter le recours de ces emprunts au financement de dépenses d'investissement et pour en limiter l'utilisation tant que l'on reste sous un taux d'inflation seuil.
Cela concerne donc des modifications de plusieurs articles et à toi d'aller voir quels articles sont concernés si ça t'amuse.
Pour les autres revendications je t'ai donné les liens vers nos travaux sur comment "gouverner face aux banques" ou sur "l'euro", pour le reste il faudra attendre.
Il n'y a pas d'histoire de seuils minimaux de revendications, ce serait absurde, on n'accorde pas la même importance aux différentes idées non plus, ça se fera donc au feeling. Il va falloir accorder ta confiance. Etienne Chouard l'a bien expliqué, l'élection = confiance ... Malheureusement ...
Et si il s'avère impossible de réorienter l'union européenne, de préférence on cherchera à créer une sous région européenne avec les pays qui veulent une zone euro progressiste, on créerait ainsi une monnaie pour cette sous région, et dans le cas où on serait vraiment esseulés on se résoudra à sortir de l'UE.
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