Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
15 Divers aspects de politique étrangère
Dernière modification par gilles (05-11-2010 23:24:44)
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OTAN/UE, réforme de l'ONU
Je suis en voyage, je n'ai pas le document sous la main et j'utilise un clavier qui ne m'est pas familier, mais je crois bon de rappeler que parmi les 20 principes de l'avant-projet de constitution européenne EUROCONSTITUTION Rév. 4 dont je suis l'auteur (en ligne sous www.euroconstitution.org) il y a celui que la constitution européenne, contrairement aux traités existants, ne devra pas faire référence à une alliance militaire extérieure.
Les conseillers de M. Barroso n'ont aucune autorité officielle pour engager l'Union. Les "conseillers" peuvent s'exprimer à titre personnel, et leurs conseils, bien entendu, peuvent e^tre bons ou mauvais.
Si l'ONU devait devenir membre de l'OTAN, ce ne devrait pas e^tre pour resserrer les liens avec les États-Unis, préoccupation mineure et de toute façon de moins en moins pertinente sur le plan politique et m^eme militaire, mais pour y exercer un droit de veto, ce qui ne pourrait se faire que si l'UE avait une politique de sécurité et de défense vraiment commune.
Mon idée est que l'OTAN devrait ^etre transformée en institution spécialisée (= OIT, UNESCO) de l'ONU fonctionnant au service du maintien de la paix sous l'autorité politique du Conseil de sécurité et sous l'autorité militaire de son comité d'état-major, qui servirait enfin à quelque chose.
Puisque nous touchons au (hors-)sujet de l'ONU, je suis convaincu qu'une réforme générale de l'Organisation s'impose, mais que ce n'est pas du tout celle souvent proposée par les porteparoles de plusieurs pays émergents ou avancés (notamment M. Sarkozy), laquelle consisterait à augmenter capricieusement le nombre des membres ordinaires ou permanents du Conseil au gré de ses membres permanents actuels (car c'est bien de cela qu'il s'agit). Cette proposition manque d'objectivité ; elle aurait notamment l'inconvénient qu'il faudrait réformer la composition du Conseil tous les cinq ou six ans pour tenir compte de l'évolution (arbitrairement évaluée par les membres alors en place) des rapports de force - ou en tout cas que le problème d'une réforme continuerait de se poser en permanence au détriment de l'efficacité et de b'autorité de l'Organisation.
Une vraie et bonne réforme de l'ONU devrait selon moi commencer par affecter 'a chacun des deux-cents (approximativement) membres de l'Organisation) un coefficient combinant la population, le PNB et l'étendue territoriale (ce dernier critère notamment pour tenir compte des facteurs et responsabilités environnementaux). Sur cette base, l'Assemblée générale élirait ses représentants (qui ne devraient pas ^etre des États, mais des candidats nominativement désignés par des États ou groupes d'États) au Conseil de sécurité et dans les autres organes intergouvernementaux de l'Organisation (Conseil des droits de l'homme en particulier).
Un tel système serait relativement facile à modéliser. Il aurait pour lui l'équité, la démocratie, et aussi (avec un peu de souplesse) le réalisme, et il permettrait d'en finir avec les blocs figés qui fonctionnent actuellement (mal) à l'Assemblée générale et ailleurs dans le total mépris des impératifs d'une bonne mondialisation au service de tous les peuples.
Cette question de l'ONU me paraît d'une importance suffisamment générale pour ouvrir ici une nouvelle discussion (je verrai plus tard). JR
Dernière modification par Jacques Roman (27-10-2010 10:33:38)
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Jacques Roman a écrit:
Une vraie et bonne réforme de l'ONU devrait selon moi commencer par affecter 'a chacun des deux-cents (approximativement) membres de l'Organisation) un coefficient combinant la population, le PNB et l'étendue territoriale (ce dernier critère notamment pour tenir compte des facteurs et responsabilités environnementaux).
Le truc qui m'a fait bondir c'est évidemment le PNB. On se damande ce qu'il vient foutre là dedans. Mais venant de vous, qui ne semblez pas scandalisé par le gouvernement des riches, ce n'est pas très étonnant.
Par contre je me rends compte que je ne suis non plus d'accord avec les deux autres critières que vous suggérez. En effet à mon sens, lorsqu'il s'agit de voter à l'intérieur d'un peuple, "un homme, une voix" est le meilleur principe. Par contre en milieu internationnal, le principe "un peuple, une voix" me semble plus adapté.
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PNB
Bondissez, beo, si ça vous fait plaisir. Mais pourquoi n'essayez-vous pas plutôt d'approfondir les questions et les situations ? Ça vous éviterait des exercices inutiles.
Le PNB est l'état des revenus annuels d'une nation. Il sert déjà (à peu près) de base pour fixer la contribution annuelle des États membres des Nations Unies. Cette contribution, à son tour, finance, comme vous savez ou ne savez pas, les actions de solidarité mondiale de l'ONU.
Sans me limiter à ce critère (ce que certains "réformateurs" de l'ONU souhaiteraient), j'estime qu'il doit entrer en compte pour établir le coefficient de vote de chaque État : il me semble que c'est une simple question d'équité, et à vrai dire de bon sens : ceux qui ont le plus de moyens doivent avoir des responsabilités en proportion raisonnable : il ne s'agit pas ici du principe "Une personne, un vote".
Enfin, je constate une fois de plus qu'il y a une tendance sur nos forums à attaquer les personnes plutôt que les arguments : votre remarque au sujet du gouvernement des riches en est un exemple. En procédant ainsi, vous vous diminuez et vous nuisez à la fluidité des débats. JR
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Ce n'était pas une attaque, mais une simple constatation.
Sur le fond, si un gros contributeur n'est pas content, il s'en va, tout simplement. L'adhésion d'un état à une entité supranationale n'a de sens que si l'état en question soutient sincèrement les buts affichés par l'organisation et s'il reconnait le sérieux des gens qui travaillent dans l'exécutif.
Et la solidarité internationale n'a pas besoin d'une bureaucratie supranationale tentaculaire pour s'exercer.
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Pour changer de ton : la nonne et la CGT
[Reproduit d'une source courriel]
Voici deux lettres, toutes deux authentiques. L'une a été écrite par Soeur M...., moniale visitandine à Nantes,
l'autre, la réponse, signée par Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
Lettre adressée par Soeur M. à la C.G.T.
Madame, Monsieur,
Religieuse cloîtrée au monastère de la Visitation de Nantes, je suis sortie, cependant, le 19 juin,
pour un examen médical. Vous organisiez une manifestation. Je tiens à vous féliciter pour l'esprit bon
enfant qui y régnait. D'autant qu'un jeune membre de votre syndicat m'y a fait participer ! En effet, à
mon insu, il a collé par derrière, sur mon voile, l'autocollant CGT après m'avoir fait signe par une
légère tape dans le dos pour m'indiquer le chemin. C'est donc en faisant de la publicité pour votre
manifestation que j'ai effectué mon trajet.
La plaisanterie ne me fut révélée qu'à mon retour au monastère. En communauté, le soir, nous
avons ri de bon coeur pour cette anecdote inédite dans les annales de la Visitation de Nantes.
Je me suis permis de retraduire les initiales de votre syndicat (CGT = Christ, Gloire à Toi).
Que voulez-vous, on ne se refait pas. Merci encore pour la joie partagée. Je prie pour vous.
Au revoir, peut-être, à l'occasion d'une autre manifestation..
Soeur M.
Réponse du secrétaire général de la C.G.T.
Ma soeur,
Je suis persuadé que notre jeune camarade, celui qui vous a indiqué le chemin, avait lu dans vos
yeux l'humanité pure et joyeuse que nous avons retrouvée dans chacune des lignes de votre lettre.
Sans nul doute il s'est agi d'un geste inspiré, avec la conviction que cette pointe d'humour "bon
enfant" serait vécue comme l'expression d'une complicité éphémère et pourtant profonde.
Je vous pardonne volontiers votre interprétation originale du sigle de notre confédération, car
nous ne pouvons avoir que de la considération pour un charpentier qui a révolutionné le monde.
Avec tous mes sentiments fraternels et chaleureux.
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT
Ça fait plaisir, pour les Français et pour le français. JR
PS. On vient de me dire que ce supposé échange remonte à quelques années et qu'il avait été attribué à d'autre personnes. Dans ces conditions, il s'agit peut-être d'une invention à 100 p. cent : dommage !
Dernière modification par Jacques Roman (31-10-2010 11:03:58)
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Casques bleus/OTAN
beo [9698), les casques bleus ne sont qu'un ramas de détachements nationaux convoqués pour des missions ponctuelles et opérant essentiellement sous les ordres de leur gouvernement avec des moyens minimes.
L'OTAN est une véritable structure militaire dotée de moyens considérables. Livrée à elle-même, elle fait essentiellement la politique des États-Unis. Une solution serait de la supprimer Une autre, que j'ai proposée, consisterait à l'intégrer au système des Nations Unies pour en faire une authentique force onusienne qui remplacerait les Casques bleus. Rien n'empêcherait du reste d'adapter ses effectifs et ses moyens aux circonstances. JR
Dernière modification par Jacques Roman (29-10-2010 16:41:36)
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AJH, je suis d'accord avec les positions de Dupont-Aignan sur l'OTAN, l'Afghanistan et sur l'indépendance de la France et sur l'effort de défense national.
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post … -dangereux
La construction européenne a été à l'initiative des États-Unis
et
toujours sous influence des États-Unis. Ce qui prouve qu'elle sert plus leurs intérêts que les nôtres.
Jacques Roman (9700) au sujet de l'OTAN :
Une autre, que j'ai proposée, consisterait à l'intégrer au système des Nations Unies pour en faire une authentique force onusienne qui remplacerait les Casques bleus. Rien n'empêcherait du reste d'adapter ses effectifs et ses moyens aux circonstances. JR
On vous a connu plus réaliste, Jacques, pour quelles raisons les États-Unis renonceraient à leur instrument nommé OTAN et qui les sert bien tel qu'il est ?
Dernière modification par gilles (05-11-2010 23:25:48)
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Pourquoi les États-Unis pourraient-ils accepter l'intégration de l'OTAN à l'ONU ?
Justement par réalisme, Gilles (9704) :
1) L'OTAN coûte très cher aux ÉUA, qui sont de très loin leur principal contributeur ;
2) Bien que restant un instrument de la politique américaine, elle est de moins en moins efficace de ce point de vue, en raison de l'affaiblissement rapide de l'hégémonie américaine. Ce sera particulièrement vrai si la Russie devient membre de cette organisation comme il en est de plus en plus question ;
3) L'intégration de l'OTAN à l'ONU aurait du point de vue des ÉUA le grand avantage de leur conserver un pouvoir de veto sur l'utilisation de cette organisation devenue institution (ou organe) spécialisé(e), puisque les ÉUA sont membre permanent du Conseil de sécurité.
Si l'OTAN s'élargissait tout en restant une organisation intergouvernementale indépendante comme c'est le cas actuellement, il n'est pas sûr que les États-Unis puissent continuer à exercer leur droit de commandement quasi-absolu en tant que principal membre de l'OTAN. Cela signifie que l'OTAN cesserait de fonctionner en pratique, ou bien qu'elle serait supprimée.
Or, les États-Unis, comme les autres États, ont tout de même une certaine conscience de l'intérêt général : il est clair qu'il y aura des situations dans lesquelles la communauté internationale voudra et devra intervenir militairement, rapidement et massivement, ce qu'une OTAN "onuisée" permettrait de faire et en partageant les frais entre les États membres. Cette nouvelle organisation spécialisée de l'ONU serait évidemment très différente de l'actuelle OTAN. Elle aurait très peu à voir avec les actuels Casques bleus.
4) Cela dit, il n'est pas nécessaire d'avoir un haut-le-coeur parce qu'un conseiller du président de la Commission recommande que l'UE adhère à l'OTAN : ce point de vue est celui de plusieurs nouveaux États membres anciennement soviétiques, qui ont de très bonnes raisons pour l'adopter : il faut donc le discuter sans répugnance particulière. Pour ma part, je suis contre, et d'ailleurs, à mon avis, il serait étonnant que les États-Unis acceptent l'UE comme membre de l'OTAN, vu que les mécanismes de l'UE sont tels que son admission d à l'OTAN aboutirait très certainement à paralyser celle-ci.
PS : À propos de la demande de Gilles de déplacer les messages qui n'ont rien à voir avec la monnaie, je propose un nouveau fil "Rapports entre l'UE, l'ONU et les autres organisations intergouvernementales" à insérer à la rubrique "Spécificités européennes": on pourrait y mettre les messages 9693-9697 et 9700 et le présent message. JR
Dernière modification par Jacques Roman (30-10-2010 12:18:28)
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Je propose de supprimer la mention des États-Unis : dans ce contexte, elle n'est pas plus justifiée qu'une mention de la Russie ou de la Chine.
Et puis,les États-Unis ne sont pas une organisation intergouvernementales contrairement à ce que le libellé actuel dit à la lettre. JR
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On est là sur un fil qui prétend parler de géostratégie. Vaste programme...
Il me semble que quand on veut concevoir une réflexion qui ait quelques petites chances de tenir debout, on doit d'abord essayer de structurer la discussion, et pour cela il faut déjà essayer de dégager des bases et des principes sur lesquels fonder une vision partageable.
Il sera toujours temps de les confronter à la pétaudière des organisations existantes qui poursuivent généralement des buts diamétralement opposés à ceux qui sont affichés.
Je vais seulement aborder ce que seraient ces bases pour moi, un peu caricaturales, quoique...
a) une "vraie" mondialisation, avec un organisme d'arbitrage souverain disposant de règles de fonctionnement démocratiques, et d'une force multinationale.
Sa mission principale serait de mettre hors la loi TOUS les obstacles à la diffusion des progrès de la connaissance, condition fondamentale pour décider en connaissance de cause.
b) des Etats souverains.
(il me semble qu'il est illusoire de penser qu'une vraie démocratie puisse s'établir dans des Etats qui n'en disposent pas).
c) entre les deux, rien.
Le "contrat gagnant/gagnant" dont on nous rebat les oreilles ne peut pas l'être s'il s'agit d'un contrat bilatéral, tout contrat de ce type se faisant au détriment des non invités.
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Pour ma part, je préfère le sujet que j'avais proposé :
"Rapports entre l'UE, l'ONU et les autres organisations intergouvernementales"
Mais si ce n'est pas possible, je compte ouvrir un sujet spécial "ONU et UE" qui me permettra de traiter de la question de la réforme de l'ONU.
Je voudrais souligner que cette question est aussi importante pouir l'UE (et sur le plan consttutionnel très large qui nous occupe ici depuis cinq ans), que la question de la monnaie. JR
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Gilles, j'ai proposé un sujet "Rapports entre l'UE, l'ONU et les autres organisations intergouvernementales" pour y mettre les messages en question, mais si ce n'est pas possible, je compte de toute manière ouvrir un sujet spécial "ONU et UE" qui me permettrait de traiter de la question de la réforme de l'ONU.
Je voudrais souligner qu'à mon avis cette question est aussi importante pour l'UE - et sur le plan consttutionnel très large qui nous occupe ici depuis cinq ans - que la question de la monnaie. JR
Dernière modification par Jacques Roman (31-10-2010 11:22:15)
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beo a écrit:
Jacques Roman a écrit:
Une vraie et bonne réforme de l'ONU devrait selon moi commencer par affecter 'a chacun des deux-cents (approximativement) membres de l'Organisation) un coefficient combinant la population, le PNB et l'étendue territoriale (ce dernier critère notamment pour tenir compte des facteurs et responsabilités environnementaux).
Le truc qui m'a fait bondir c'est évidemment le PNB. On se damande ce qu'il vient foutre là dedans. Mais venant de vous, qui ne semblez pas scandalisé par le gouvernement des riches, ce n'est pas très étonnant.
Par contre je me rends compte que je ne suis non plus d'accord avec les deux autres critières que vous suggérez. En effet à mon sens, lorsqu'il s'agit de voter à l'intérieur d'un peuple, "un homme, une voix" est le meilleur principe. Par contre en milieu internationnal, le principe "un peuple, une voix" me semble plus adapté.
L'ONU en tant qu'organisation inter-gouvernementale je n'y crois pas vraiment vu l'absence de légitimité de cette forme de concertation. Elle n'a d'avenir qu'en tant qu'organisation démocratique à mon avis, et en tant qu'organisation démocratique le seul scrutin équitable est 1 citoyen = 1 voix et il faut qu'à l'ONU siègent des représentants élus spécialement pour cette mission au suffrage universel par les peuples.
En tant qu'organisation inter-gouvernementale et donc non légitime à établir des règles contraignantes, les peuples doivent être impérativement consultés en cas de mise en place de règles contraignantes, en clair, tout traité ou toute résolution intergouvernementale doit être d'abord validée par les peuples et transformée en loi avant de leur être appliqué sans quoi ce seraient des règles illégitimes et les risques de dérives dictatoriales ( d'arbitraire ) seraient trop importantes. 1 pays = 1 voix me semble être en effet plus adapté à ce type de concertation intergouvernementale dans ce cas, car plus respectueuse de la souveraineté des peuples. Par définition, une organisation intergouvernementale ne peut pas être démocratique à mon avis.
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Organisations intergouvernementales/démocratie
Sandy (9718), la démocratie concerne les citoyens et la façon dont ils expriment leur volonté dans le cadre d'un État donné, pas les organisations interétatiques (intergouvernementales).
Le principe "Une personne, une voix" s'applique aux citoyens, pas aux États. Les États relèvent d'un principe différent, quoique analogue : celui de la souveraineté étatique, qui signifie en droit et en fait que tout État doit être traité également par rapport aux autres États.
Je suis sûr que vous reconnaîtrez que le principe "Un État, une voix" serait contraire à la démocratie car il défavoriserait considérablement les citoyens d'un État très peuplé par comparaison aux citoyens d'un petit État.
En ce qui concerne les organisations intergouvernementales, elles sont habilitées à établir des règles contraignantes pour autant que les gouvernements des États membres l'ont décidé conformément aux procédures prévues par leur constitution. Il me semble que vous partez du principe que le régime représentatif lui-même manque de la légitimité voulue, ce qui est contredit par l'opinion générale et par la pratique universelle dans les pays démocratiques. JR
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Jacques Roman a écrit:
Je suis sûr que vous reconnaîtrez que le principe "Un État, une voix" serait contraire à la démocratie car il défavoriserait considérablement les citoyens d'un État très peuplé par comparaison aux citoyens d'un petit État.
Franchement j'étais d'accord avec vous sur ce point il y a quelque temps, et je ne comprenais pas les (vrais) fédéralistes qui voulaient que dans la chambre des représentants il y ait un représentant par État.
Mais j'ai changé d'avis, je vais vous expliquer pourquoi.
En fait tout vient du parallèle "homme dans un peuple" / " État dans dans une organisation internationale ", que j'accepte maintenant de pousser un peu plus loin.
Dans un peuple, les individus sont différents: il y en a des gros, des maigres, des cons, des intelligents, des riches, des pauvres. Certains travaillent pour leur compte alors que d'autres sont salariés voire même font travailler une foule d'autres à leur place. Dans une démocratie, je pense que la voix de chacun d'entre eux doit avoir le même poids dans l'urne.
Dans une organisation internationale, il y a des pays riches, des pays pauvres, des pays surpeuplés, des tout petits pays, et caetera et caetera...
Je pense qu'ils doivent avoir le même nombre de représentants (et évidemment le même pouvoir de vote) car si ce n'est pas le cas les pays les plus peuplés, les plus riches, ou les plus n'importe quoi vont imposer leur volonté si bien que les plus petits pays vont soit disparaitre, soit être obligés de copier le modèle des "ayants droit".
Il en résulterait un apauvrissement de la diversité culturelle mondiale, donc un rétrécissement de la liberté de vivre comme on l'entend.
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Donc le Lichtenstein et Monaco auront la même voix que la Chine quand il s'agira de prendre des décisions applicables au monde entier (il est vrai que leur PNB par habitant est considérablement plus élevé que celui de la Chine) ?
L'irréalisme de votre analogie devrait vous frapper, beo. JR
Dernière modification par Jacques Roman (07-11-2010 06:19:10)
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L'enjeu des retraites
Bonjour,
vous trouverez des analyses originales et stimulantes à propos de création monétaire et de valeur reconnue dans le PIB, dans l'exceptionnel travail de Bernard Friot, dont je signale l'existence ci-après (dans un billet de blog puisque le sujet n'est pas à proprement parler un sujet constitutionnel — encore que...) :
L'enjeu des retraites : bonheur au travail, qualification des personnes et salaire à vie + émancipation des riches et de leur "armée de réserve"
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/f … -retraites
Étienne.
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Jacques Roman a écrit:
Donc le Lichtenstein et Monaco auront la même voix que la Chine quand il s'agira de prendre des décisions applicables au monde entier (il est vrai que leur PNB par habitant est considérablement plus élevé que celui de la Chine) ?
Mais le Lichtenstien et Monaco n'ont rien à faire aux _nations_ unies.
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beo et Jacques Roman, il existe un compromis entre vos deux positions : le compromis jagellonnien : une représentation proportionnelle à la racine carrée du nombre d'habitants d'un pays.
La proposition de la racine carrée. Elle a été élaborée en 1946 par le mathématicien anglais L. Penrose, qui planchait sur un éventuel système de vote à l’ONU. Elle prévoit d'accorder à chaque État un nombre de voix proportionnel à la racine carrée de sa population et de fixer le seuil d’adoption d’une décision à un pourcentage des voix qui dépend du nombre d’États de l’assemblée. L’idée a été reprise et exposée en 2004 par Karol Źyczkowski et Wojciech Słomczyński, tous les deux de l’Université Jagellonne de Cracovie, l’un physicien théorique et l’autre mathématicien, dans un article intitulé « Voting in the European Union : the square root system of Penrose and a critical point. » Ils y expliquent la distinction entre le pourcentage du nombre de voix et la « force du vote », force que l’on peut mesurer par l’indice de Banzhaf. Cet indice mesure en gros le poids que détient l’État dans le système de vote en calculant parmi l’ensemble des coalitions possibles d’États le pourcentage de celles auxquelles il participe et qui obtiennent la majorité (ouf !).
http://www.penombre.org/La-racine-carree-ou-la-mort
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Vous faites erreur, beo : le Liechtenstein et Monaco sont des États membres des Nations Unies. À l'Assemblée générale, ils ont la même voix que la Russie, la Chine ou la France, et ils illustrent donc bien la diversité dont vous parliez. JR
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Dernière modification par gilles (04-12-2010 22:03:38)
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La révolution arabe, de Babeuf à Youssef Al Qardaoui
Le 9-10 Thermidor de l’An II – 27 juillet 1794- Robespierre et ses compagnons du Comité de Salut Public sont saisis et exécutés sans jugement. Très rapidement, la Convention devenue thermidorienne a entrepris le démantèlement des acquis révolutionnaires et une répression sans pareille a éliminé tous les soutiens de la politique jacobine. Gracchus Babeuf qui fut de ceux à avoir désavoué la dictature gardienne de la Révolution des coups des ennemis de l’extérieur, les monarchies européennes, et de l’intérieur, les bourgeois et les royalistes, mise en place par l’Incorruptible a alors compris qu’il avait concouru à l’édification d’une construction tout opposée et pas moins funeste au peuple. La Constitution de 1793 sous les coups de la Réaction sera abandonnée.
Babeuf écrira dans le numéro du 18 décembre 1794 de son journal le Tribun du Peuple : « Je vous déclare que mon caractère de Républicain ne me laisse pas quitte de m’escrimer contre vous de la plume, je vous poursuivrai du glaive. Je vous déclare que le titre seul de principes éternels, et la sanction par le Peuple, des maximes de la Déclaration des Droits, me vaut de forme suffisante pour les reconnaître sacrées et inattaquables. Je vous déclare que, ceci posé, je regarde comme d’obligation à tout républicain le précepte de l’article 27 de cette déclaration : Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres. Je déclare donc que le premier mandataire du Peuple qui osera proposer le renversement de la Déclaration des Droits et de l’Acte Constitutionnel, JE LE POIGNARDE… au Sénat, chez lui, dans les rues, partout : il ne m’importe.»
Depuis le début de la récente Intifada arabe initiée par le geste de Mohammed al Bouazizi, le Professeur Youssef Al Qardaoui, Président de l’Union Internationale des savants musulmans s’est adressé aux peuples opprimés arabes tout d’abord au travers d’invocations divines au verbe très puissant et mobilisateur très émouvantes afin qu’Il leur assure Sa protection et les délivre de leurs pharaons respectifs. Puis, tout au long des semaines écoulées, ses appels se faisaient plus incisifs et revêtaient l’allure de recommandations pour l’action.
Le 21 février 2011, le Docteur Youssef Al Qardaoui expose solennellement aux armées des peuples opprimés leur obligation morale et religieuse de mettre à bas les systèmes et les régimes de domination. Il condamne explicitement la rapine du clan Qadafi et ses crimes en particulier l’usage de frappes aériennes contre le peuple libyen. Il invite à la désobéissance civile et à la mutinerie les éléments de l’armée libyenne. Enfin, il déclare licite religieusement de débarrasser le monde du dictateur sanguinaire et encourage qui le peut à l’exécuter au plus vite. Au cours de son prêche du 4 mars depuis le Maydan Tahrir du Caire, devant le plus qu’un million d’Égyptiens venus à la prière du vendredi, il énonce le principe de la souveraineté exclusive du Peuple face à ses dirigeants qui ne peuvent se concevoir que comme délégués et mandataires.
Cheikh Qardaoui n’écrit pas ses fatwas ( du verbe fata, émettre des avis en réponse à une question, ici religieuse) sur des feuillets rédigés dans une cave pour une publication restreinte comme Gracchus Babeuf mais les émet à partit d’une tribune depuis laquelle il est écouté par des centaines de millions de téléspectateurs d’Al Jazeera. Youssef Qardaoui invoque l’Être Suprême, comme Maximilien Robespierre avant lui, mais au nom d’un Livre ancien qui date du 7ème siècle de l’ère chrétienne. Il y puise la prescription de la nécessaire justice pour les hommes à réaliser ici-bas.
Lire la suite sur Defensa.org : http://www.dedefensa.org/article-la_rev … _2011.html
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L'exécution de Robespierre : "sans jugement" ?
C'est ce qu'indique Badia Benjelloun dans le texte reproduit par Gilles (message 10257).
En réalité, Robespierre a été mis hors la loi par la Convention nationale le 10 thermidor an II, ce qui légalement valait condamnation à mort. Il est passé devant le tribunal révolutionnnaire le même jour, et il y a eu jugement portant seulement sur la reconnaissance d'identité, sans autre procédure d'accusation ni de défense puiisque l'affaire était déjà entendue – au sens propre !
À noter que le Tribunal révolutionnaire (à diverses époques "Tribunal criminel extraordinaire") a été créé par la loi et non par décret (contrairement à certaines "commissions militaires" très modernes – je ne parle pas de la France). Autant que je me souvienne, ce tribunal a prononcé un peu moins de 3000 condamnations à mort dont toutes n'ont pas été exécutées, et il a prononcé un nombre inférieur mais comparable d'acquittements.
Je ne fais pas de ce tribunal un monstre de mansuétude, mais le fait est qu'il opérait sur la base d'une procédure judiciaire très précise établie par la loi. La condamnation de Robespierre était parfaitement légale ; le procès a eu lieu à la Convention. Ne pas oublier qu'on était en période de "gouvernement révolutionnaire" décrété par la Convention (pour durer jusqu'au rétablissement de la paix). JR
Dernière modification par Jacques Roman (10-03-2011 08:38:48)
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Jacques Roman a écrit:
Organisations intergouvernementales/démocratie
Sandy (9718), la démocratie concerne les citoyens et la façon dont ils expriment leur volonté dans le cadre d'un État donné, pas les organisations interétatiques (intergouvernementales).
Le principe "Une personne, une voix" s'applique aux citoyens, pas aux États. Les États relèvent d'un principe différent, quoique analogue : celui de la souveraineté étatique, qui signifie en droit et en fait que tout État doit être traité également par rapport aux autres États.
Je suis sûr que vous reconnaîtrez que le principe "Un État, une voix" serait contraire à la démocratie car il défavoriserait considérablement les citoyens d'un État très peuplé par comparaison aux citoyens d'un petit État.
En ce qui concerne les organisations intergouvernementales, elles sont habilitées à établir des règles contraignantes pour autant que les gouvernements des États membres l'ont décidé conformément aux procédures prévues par leur constitution. Il me semble que vous partez du principe que le régime représentatif lui-même manque de la légitimité voulue, ce qui est contredit par l'opinion générale et par la pratique universelle dans les pays démocratiques. JR
Jacques la séparation des pouvoirs doit interdire à un gouvernement d'écrire des lois, par extension tous les accords intergouvernementaux qui imposent des règles contraignantes violent le principe de séparation des pouvoirs, la constitution qui autorise cela est donc nulle, comme l'indique la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
L'opinion générale vous comprendrez que je m'en moque, ce n'est pas l'opinion générale qui définit ce qui est vrai ou faux, l'opinion générale est une croyance.
Et ce qui se pratique dans de nombreux pays n'est pas forcément une garantie en quoi que ce soit, car dans aucun de tous ces pays la situation n'est enviable, cela signifie que quelque chose dans ces pays n'est pas bon cela doit être changé, et c'est ce à quoi justement nous réfléchissons. Je dis ça amicalement, vous êtes réellement pénible à toujours défendre de manière pavlovienne les systèmes existants, vous semblez incapable de remettre quoi que ce soit en cause comme si nous fonctionnions dans un système idéal.
Si le monde tel qu'il est aujourd'hui vous plait tant mieux pour vous. Moi il ne me plait pas j'ai 32 ans et je trouve ce monde gerbant tellement je vois d'injustices, ca me révolte.
Je ne veux plus voir ces injustices, je m'emploie donc à essayer de l'améliorer RADICALEMENT, cela signifie que je ne m'arrête pas à remise en cause superficielle, j'essaie de comprendre d'où vient le mal et je remonte jusqu'à sa racine s'il le faut, donc ça commence par les institutions.
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Dernière modification par gilles (24-03-2011 17:05:30)
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Passionnant Michel Collon, sur la Lybie,
et sur tous les médiamensonges qui précèdent TOUTES les guerres :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/M … -5920.html
Ne ratez pas ça, c'est excellent.
Étienne.
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Très belle phrase de Robespierre.
Pour ma part je suis affligé de voir les français ressombrer dans la même naïveté que pour l'irak ou l'afghanistan, à croire qu'ils n'ont rien appris de ces deux évènements, ils se laissent manipuler à cause de leurs sentiments ...
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Si nous étions en démocratie, cela serait au peuple français à décider d'entrer ou non en guerre ou tout au moins à ses représentants. Depuis la guerre d'Indépendance d'Algérie, que l'on avait nommée évènements d'Algérie, justement pour contourner l'obligation d'un débat et d'un vote à l'assemblée, la mauvaise habitude est prise par le pouvoir exécutif de ne plus respecter la Constitution. Il n'y a pas besoin d'aller plus loin pour condamner cette guerre.
Que Khadafi soit un dictateur ou un autocrate, peut-être, mais qui lui a vendu les armes dont l'armée libyenne dispose ?
http://vilistia.com/wp5/?page_id=273
S'il y avait la moindre vérité dans les préoccupations soit-disant « humanitaires » et « démocratiques » du discours légitimant l'intervention occidentale en Libye, nous verrions la même exigence s'imposer pour le Yemen, Bahrein, Oman ; où des civils sont également tués par les forces des dictateurs au pouvoir semblables à Kadhafi.
Cette guerre est stupide pour les intérêts des libyens, le niveau de vie libyen est supérieur à ceux des pays de la région grâce à une Compagnie Pétrolière Nationale indépendante, deuxièmement, la libération d'un régime autocratique par des étrangers n'est pas souvent une bonne chose, surtout quand des richesses minérales sont susceptibles d'être exploités par les « libérateurs », cette guerre est stupide pour les intérêts français et européens puisque les compagnies pétrolières des pays européens avaient déjà des contrats pétroliers avec la Libye et qu'il n'y avait que les Américains qui étaient personna non-grata dans ce pays.
D'autant plus que cette guerre va attiser à juste titre le sentiment anti-français en Afrique :
voir http://africaboyebi.blogspot.com/2011/0 … stent.html
Une des raisons de la guerre : Khadafi a refusé de vendre son pétrole uniquement en dollars US : http://www.dailymotion.com/video/xhpn3c … 32;
Dernière modification par gilles (04-04-2011 17:04:54)
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Guerres
Gilles (10478).
En vertu de l'article 35-1 de la constitution française, "la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement", mais il y a belle lurette qu'on ne déclare plus la guerre.
La seule guerre autorisée en droit est la guerre en légitime défense. Par hypothèse, dans ce genre de guerre, on n'a pas préavis du moment où l'on va être attaqué. Or il faut pouvoir se défendre immédiatement. Il n'est donc pas question de débat d'autorisation préalable au parlement.
Par contre, l'article 35-2 de la constitution dispose :"Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote."
L'intervention française en Libye a commencé le 19 mars dernier et a donné lieu à un débat au Parlement français le 22 mars conformément à l'article la constitution, au cours duquel la majorité des députés ont approuvé l'intervention en Libye : voir http://www.assemblee-nationale.tv/chain … ;synchro=0 (video).
La constitution a donc été respectée.
L'argument d'après lequel si l'on intervient quelque part il faudrait intervenir partout dans les mêmes circonstances n'est pas tenable : des considérations de moyens et d'opportunité (nationale, internationale) entrent en jeu. Il n'est pas nécessaire d'être grand légiste, ni grand clerc, pour en venir à cette conclusion de simple bon sens. JR
Dernière modification par Jacques Roman (04-04-2011 05:19:56)
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Notre Constitution n'en est pas une.
Elle ne garantit pas la séparation des pouvoirs.
À mon avis, parmi les gens intelligents et informés, il n'y a que ceux qui ne veulent pas le voir qui ne le voient pas.
La Constitution prévoit clairement que le gouvernement français peut, sans même un vote du Parlement, sans aucun contre-pouvoir, même a posteriori, torturer des femmes et des enfants innocents en leur balançant des explosifs épouvantables du haut du ciel. Il suffit de ne PAS appeler ça "Guerre"... Et qui donc pose éventuellement l'étiquette "Guerre" à une intervention armée ? Le gouvernement lui-même ? Tu parles d'une tartufferie !
Et vous êtes d'accord avec ça, Jacques ? Il n'y a pas de problème. Au motif que "la constitution est parfaitement respectée" ?
C'est ça que j'appelle du légalisme.
Ce qui est légal n'est pas ipso facto légitime, Jacques.
Loin s'en faut.
Les États-Unis sont également intervenus en Irak (pour ne prendre que cet exemple) pour "protéger leur peuple, au nom de la démocratie, des idéaux humanistes, et des droits de l'homme, contre le terrorisme et pour la liberté"... On y a dépassé le million de morts, paraît-il... Et comme en Lybie, il y a beaucoup de pétrole sous terre.
Par contre, quand Israël bombarde au phosphore les populations civiles de Gaza (opération "plomb durci"), la France n'envoie pas son armée pour "défendre le peuple palestinien", elle ne prévoit aucune "protection légitime de la population"... Le gouvernement français interdit même aux Français de boycotter l'État israélien en menaçant ces Français de peines de prison et de fortes amendes !
M'avez-vous répondu sur le concept de loi scélérate ? Reconnaissez-vous la possibilité d'une telle combinaison de mots ?
Je n'aime pas vous voir enfermé dans une position pareille.
Vous n'êtes pas obligé de vous faire l'avocat du diable, Jacques.
Étienne.
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Dernière modification par gilles (29-04-2011 17:15:41)
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Dernière modification par gilles (29-04-2011 19:18:08)
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La réponse me paraît assez évidente : l'armée américaine est en Europe pour veiller aux intérêts des ÉUA, avec l'accord de divers pays européens qui se sentent protégés par elle. Elle y restera tant que l'UE n'aura pas pris la relève. Les fins d'hégémonie sont toujours très longues. JR
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David = Déhel m'envoie par courrier électronique les éléments suivants :
Comment les principales puissances, qui se sont inscrites dans l'illégalité totale, s'appuient sur des résolutions "hâtives" du Conseil de sécurité de l'ONU.
Un entretien en deux partie ( 8 mn 15 s et 9 mn 35 s ) avec Jean Ziegler, Vice-Président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour élucider la question Ivoirienne récente.
Pour ceux qui s'intéressent aux questions monétaires, dans le deuxième partie à partir de 2 mn 45, Jean Ziegler aborde brièvement le sujet.
La page du site « Africa Libré » où est situé cet entretien.
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Alex Jones - Al Qaïda conduit à 100% par le Pentagone
Intéressant récapitulatif :
http://www.youtube.com/watch?v=6zgPW0SwJeo
Depuis toujours, César a besoin de barbares (aujourd'hui appelés "terroristes") comme ennemi public, bouc émissaire bien commode pour focaliser les ressentiments et distraire ses sujets de toute critique... contre César...
Et quand les terroristes n'existent pas, César les crée lui-même, bien sûr.
Et les gens sont trop gentils pour arriver même à imaginer cela possible.
Étienne.
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"La crédulité des dupes est un fonds inépuisable pour l'ingéniosité des coquins." Edmond Burke.
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J'pense que tout le monde en est plus ou moins conscient, mais il reste difficile de faire la part des choses entre les mensonges et la vérité, on est vraiment dépendants des médias d'informations, et on doit bien souvent se baser sur la confiance qu'on accorde à telle ou telle personne, mais on sait bien que c'est justement par cette confiance qu'on peut se faire manipuler en beauté.
Grâce à la technologie, on ne peut même de moins en moins se fier ni aux images ni aux sons.
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Étienne a écrit:
[...]Depuis toujours, César a besoin de barbares (aujourd'hui appelés "terroristes") comme ennemi public, bouc émissaire bien commode pour focaliser les ressentiments et distraire ses sujets de toute critique... contre César...
Et quand les terroristes n'existent pas, César les crée lui-même, bien sûr.
Et les gens sont trop gentils pour arriver même à imaginer cela possible.
Étienne.
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"La crédulité des dupes est un fonds inépuisable pour l'ingéniosité des coquins." Edmond Burke.
Tout à fait d'accord, le plus grand problême est ce que les gens ne veulent plus imaginer comme étant possible... pour ne pas avoir à réagir.
Cela parce-qu'ils s'imaginent que réagir va leur couter plus d'effort qu'ils ne se croient capables de supporter (et peser sur leur budget pour lequel elles ont d'autres priorités plus inmédiates).
Cela n'aide pas que ce qui peut être vu comme nécessaire semble énorme et inattaignable.
Il leur faut des interprétations plus fidèles et justes de la réalité... pour voir des voies de participation plus accessibles et à leur niveau.
Dernière modification par NingúnOtro (11-05-2011 16:17:27)
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Dernière modification par gilles (12-05-2011 12:22:02)
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