Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.

Dernière modification par gilles (26-03-2017 14:56:37)
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Une analyse d'Olivier DELORME :
Source : http://www.olivier-delorme.com/odblog/i … e-europeen
En Grèce, En Marche ! s'appelle Potami (Le Fleuve) et Macron Théodorakis, mais c'était déjà allé trop loin en 2015 pour que les gens s'y laissent prendre. Alors il y a eu Tsipras qui, au final, a joué le même rôle.
En Italie, Macron s’appelle Renzi et c’est venu par un coup d’Etat intérieur au parti dit de gauche PDS ; ça c'est très vite usé.
En Espagne, Marcron s’appelle Rivera, En Marche ! porte le nom de Ciudadanos (Citoyens), et ça a suffisamment marché pour permettre à la droite de rester au pouvoir grâce au soutien faux-cul des socialistes.
Chaque fois, il s’est agi de faire croire qu’on faisait du neuf afin de donner un répit au vieil empire germano-européen en voie d’effondrement sur lui-même mais dont les peuples ne parviennent pas à comprendre qu’il faut se débarrasser pour retrouver des marges de maîtrise de leur propre destin. Chaque fois, il s’est agi de fournir une roue de secours au carrosse du désastre qui nous emporte à toute berzingue vers l’abîme.
Partout, ça s’installe grâce au ralliement de la nomenklatura affolée de voir le peuple remettre en question sa position dominante – son dû.
Partout, les très vieilles recettes, usées jusqu’à la trame, portées par des oligarques cacochymes blanchis sous le harnais de 40 ans d’échecs euro-ordolibéraux, avec le soutien des idiots utiles, se cachent derrière le même jeune visage lisse aux yeux vides. Avec en France, une touche hystérique de ridicule pseudo-messianique.
Tout ça avec l'argent de qui ? Comment monte-t-on en un rien de temps ce genre de mouvement kleenex ?
Avec, ici et maintenant, la muleta du pseudo-fascisme qu’on agite sous les naseaux du taureau pour être certain qu’il se précipite bien, avec l'élan voulu, droit sur l’épée du matador germano-bruxellois. Mais le vote Le Pen ne sort pas de nulle part, comme l'écrit si bien aujourd'hui Jacques Sapir, et, nonobstant les jappements frénétiques de toutes les sortes de chiens de garde, on ne fait pas barrage avec la politique qui ne cesse depuis des lustres d'amener l'eau au moulin du FN.
Enfin si ça ne marche pas, derrière, il y a toujours celui qui fait croire qu’une "alternance à gauche" est possible, mais qui, comme il ne veut pas/ne peut pas (intellectuellement) rompre avec le dogme européen, est/sera broyé (avec ou sans son consentement) pendant qu'il croit négocier quelque chose, par des moyens de coercition financiers et monétaires préparés de longue main à l'usage de ceux qui croient encore, après l'expérience grecque, que parce qu'ils sont eux et parlent haut, on les écoutera.
Mais dans ce cas-là aussi c’est bingo puisque, comme en Grèce, le système germano-européen tue toute idée même de "gauche" pour au moins 30 ans : anthropologiquement plié, comme l'écrit l'ami Panagiotis Grigoriou.
Car il n'y a rien à négocier ; il n'y a qu'à partir ou à subir.
La seule solution pour briser ce cercle infernal et vicieux qu'on nous présente comme le cercle de la raison, c'est d'expliquer clairement avant d'arriver au pouvoir pourquoi et comment il faut en sortir, c'est de le rompre en arrivant au pouvoir par des mesures immédiates et radicales de sauvegarde – à commencer par le rétablissement de la monnaie nationale et le contrôle des changes. Et puis ensuite on négocie : les termes du divorce. C'est-à-dire la seule chose qu'il y a à négocier avec ce bastringue européen. Faute de quoi on est cuit. Qu'on le veuille ou non, qu'on en ait conscience ou non.
Il n'y a ni réforme possible ni issue démocratique dans le cadre du carcan européen : un carcan, ça se brise ou on y crève.
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Une explication de vote :
Personnellement, je vais voter blanc dans ce deuxième tour du 7 mai 2017 puisque je considère que les processus d'intégration européenne et de mondialisation portés dans cette élection par Macron sont ceux qui désespèrent les salariés, artisans, petits agriculteurs et que justement ce sont ces processus qui font monter le Front National. Pour les étrangers qui travaillent en France, les règlements UE prévoient de les sous-payer car ils ne toucheront pas les prestations sociales calculées sur le standard français, mais des prestations bien plus basses, celles de leur pays d'origine. Un des buts de la « construction » européenne est de dissoudre lentement et de manière irréversible les conquêtes sociales en les nivelant progressivement vers le bas par la concurrence libre et non-faussée entre systèmes de protection sociale.
C'est expliqué plus longuement en 22 minutes par Frédéric Viale d'ATTAC :
http://www.dailymotion.com/video/x2savgh_frederic-viale-pourquoi-la-nation-est-un-cadre-pertinent-de-lutte_webcam
Source de l'entretien : le site de la journaliste Pascale FOURIER : « Il faut le dire ! »
http://ilfautledire.fr/2015/06/frederic-viale-pourquoi-lechelon-national-peut-il-etre-un-cadre-pertinent-de-lutte/
Dernière modification par gilles (07-05-2017 12:38:03)
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AVORTONS LE MACRON
Les risques qui sont devant nous avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence, c'est après l'effet cliquet de la monnaie unifiée, l'euro, c'est que d'autres politiques à effet de cliquet se mettent en place : étatisation, puis dissolution progressive de la Sécurité Sociale au profit d'assurances privées, continuation de l'extinction des conventions collectives, uberisation, CETA, TAFTA, armée européenne, dissolution culturelle sous le business-english. Emmanuel Macron propose dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.
Avec ces objectifs politiques d'Emmanuel Macron et de ses commanditaires, nous aurons ensuite extrêmement de mal à mobiliser et à convaincre les français à dissoudre ces politiques devant les situations acquises, devant l'énormité de la tâche et sous le pilonnage intensif des propagandes capitalistes, européistes, atlantistes.
Il est nécessaire de tuer dans l'oeuf la mise en œuvre de ces projets. Que ce soit par les luttes sociales ou par leurs débouchés politiques, aux élections législatives de juin 2017. Emmanuel Macron et son Monde ne doivent pas avoir la main à l'Assemblée Nationale.
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ABONNEZ-VOUS AU MENSUEL RUPTURES
Deux articles :
La Commission fait monter la pression budgétaire sur la France, moins d’une semaine après l’élection présidentielle :
https://ruptures-presse.fr/actu/moscovici-macron-previsions-economiques/
La Commission européenne engage une procédure d’infraction contre l’Autriche pour des mesures anti-dumping social :
https://ruptures-presse.fr/actu/commission-europeenne-autriche-transport-routier-dumping-social/
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Présidentielles 2017, services publics : que deviendront les hôpitaux ?
Qu'adviendra-t-il du service public hospitalier après les prochaines élections présidentielles et parlementaires ?
Le dimanche 12 mars 2017, Le Figaro rapporte « Les hôpitaux de Marseille appellent l'État à l'aide », précisant que l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a de toute urgence besoin de financer des investissements pour 200 millions d'euros. En même temps, on peut lire dans Les Echos un point de vue du membre de l’Académie de Médecine Guy Vallancien avec le titre « Hôpital : sortir de la guerre public-privé » et la revendication d'une « gestion efficace déléguée à des organismes privés » pour les hôpitaux publics. En clair, une privatisation de fait qui sera inévitablement associée à une marchandisation croissante. Quels candidats aux élections de 2017 s'opposent concrètement à un tel programme politique pour le service public hospitalier ? Le Journal International de Médecine écrit à son tour « Suicide d’infirmières : un nouveau drame à l’AP-HP », estimant que ces drames constituent « le symbole ultime de la dégradation des conditions de travail ». Quel est le bilan de François Hollande et de ses gouvernements successifs dans le domaine hospitalier ? Le Parisien commente « Présidentielle 2017: la campagne vue de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil», et souligne l'indécision de la grande majorité des personnels à l'égard d'un tel vote. Précisément, la semaine écoulée a été marquée par de fortes mobilisations dans l'ensemble du secteur sanitaire, social et médico-social suivant en particulier l'appel intersyndical CGT-FO-SUD qui revendique notamment « l’arrêt des suppressions de postes » et « l’abrogation de la loi "Santé et Hôpital, Patients, Santé, Territoires" , de la loi dite "Travail" et l’abandon des Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT)...». Le désaveu direct de l'actuelle politique gouvernementale paraît évident dans un tel exposé. Et que nous prépare-t-on pour la suite dans les différentes coupoles politiciennes ? Dans l'évolution actuelle, infirmiers et jeunes médecins apparaissent de plus en plus ouvertement amenés à assumer une partie croissante du service hospitalier. Que deviennent alors le statut et l'emploi du temps des médecins expérimentés et « bien établis » ? A quoi doivent s'attendre les patients en matière de prestations ?
Paradoxalement, c'est un gouvernement de « gauche plurielle » qui, dans la période 1997-2002, a imprimé l'impulsion décisive à la stratégie de privatisation et de marchandisation des services publics. Le secteur hospitalier n'a pas échappé à cette logique.
Dans cette période, qui s'est soldée par l'élimination de Lionel Jospin au premier tour des élections présidentielles de 2002, la « gauche plurielle » a en particulier suivi et contribué à élaborer la stratégie de l'Union Européenne : stratégie de Lisbonne adoptée en mars 2000, accords de Barcelone de mars 2002... Elle a également procédé à un nombre important de privatisations.
En 1997, François Hollande était devenu premier secrétaire du Parti Socialiste, succédant à Lionel Jospin nommé à son tour Premier Ministre sous la Présidence de Jacques Chirac.
L'année 1997 fut ainsi présentée comme pleine de promesses sur le plan social, mais la réalité du quinquennat qui lui a fait suite s'est avérée très différente.
Deux décennies plus tard, cette semaine de mars 2017, le tract intersyndical CGT-FO-SUD appelant à la journée du 7 mars commençait par cet inquiétant rappel :
(...)
Les salarié-es des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif subissent de plein fouet les coupes budgétaires de la part des gouvernements successifs.
Pour les établissements relevant du secteur public, les derniers Contrats Pluriannuels d'Objectifs et de Moyens (CPOM) signés avec les conseils départementaux montrent des réductions de financement entre 3 et 5% par an.
Les politiques d'austérité ne sont pas inéluctables, elles sont le moyen pour remettre en question les fondements de la protection sociale, de la Sécurité Sociale et imposent d'ores et déjà l'ouverture de notre secteur à la concurrence du privé à caractère commercial.
Les conditions de travail se dégradent sans cesse (...)
Les directions d'établissements du sanitaire, su social et du médico-social relaient avec zèle les politiques gouvernementales (...)
(fin de l'extrait, le tract est actuellement accessible entre autres sur le site de la CGT Santé à l'adresse http://www.sante.cgt.fr/IMG/pdf/-828.pdf )
Peut-on valablement s'étonner si la casse sociale favorise les coupoles et les milieux influents ? Et si la casse d'un service public se fait notamment au bénéfice des membres privilégiés de ce service ? Mais les grands bénéficiaires de cette démolition des acquis sociaux se trouvent ailleurs.
C'est, en effet, le grand capital qui retire les principaux bénéfices d'une vaste opération de casse sociale.
Et quels intérêts sert la stratégie de l'Union Européenne qui encourage clairement cette politique de casse sociale et, à bien d'égards, l'impose ?
***************************
Je rajoute la source de ce billet, un billet du blog « La Science au XXIème siècle » du chercheur en physique fondamentale au CNRS Luis González-Mestres :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2017/03/12/presidentielles-2017-services-publics-que-deviendront-les-ho-52038.html
Dernière modification par gilles (13-06-2017 17:17:06)
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Mon commentaire sur le billet de "La science au XXIème siècle » :
Il s'agit grâce aux directives européennes sur les travailleurs détachés de toute protection sociale d'importer des médecins à bas coût des pays d'Europe Orientale, Hongrie, Tchéquie, etc et aussi de faire trimer les jeunes médecins, les internes, les infirmières ( de nombreux suicides d'infirmières avec la charge de travail et l'inhumanisation des soins due à la tarification à l'activité, encore merci l'UE !) pour soigner les gens à faibles revenus tandis que les gens fortunés paieront de généreux dépassements d'honoraires à des mandarins, chefs de service comme qui deviendront les nababs proches des directeurs de cliniques privées. Ceci dans le cadre d'un rationnement des soins pour les pauvres et de diminutions de budget public conformément aux directives et aux "recommandations" de l'Union Européenne.
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Confirmation dans la quotidien « Les Échos » :
https://www.lesechos.fr/politique-socie … 067359.php
Question à Emmanuel Macron : « Comment réalisez-vous vos 60 milliards d'économies ? »
Je vise d'abord 25 milliards d'économies sur la sphère sociale. Cela passe par 15 milliards sur l'assurance-maladie, avec une progression des dépenses contenue à 2,3% par an. C'est tout à fait tenable. Je ne supprimerai aucun poste dans la fonction publique hospitalière. La réorganisation du système de soins est de nature à faire ces économies et à conduire un vrai plan de modernisation de l'hôpital.
Ensuite je réaliserai 10 milliards d'euros d'économies sur l'assurance-chômage grâce aux réformes structurelles. Le taux de chômage peut raisonnablement atteindre 7% en 2022.
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Je n'arrive pas aujourd'hui à être connecté au blog de Jacques Sapir pour consulter un article que j'avais aussi enregistré sur ma machine, aussi je reproduis cet article paru auparavant sur RussEurope, le blog de Jacques Sapir sur la Russie et l'Europe.
Qui est Jacques Sapir ?
Diplômé de l'IEPP en 1976, il a soutenu un Doctorat de 3ème cycle sur l'organisation du travail en URSS entre 1920 et 1940 (EHESS, 1980) puis un Doctorat d'État en économie, consacré aux cycles d'investissements dans l'économie soviétique (Paris-X, 1986).
Il a enseigné la macroéconomie et l’économie financière à l'Université de Paris-X Nanterre de 1982 à 1990, et à l'ENSAE (1989-1996) avant d’entrer à l’ École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1990. Il y est Directeur d’Études depuis 1996 et dirige le Centre d'Études des Modes d'Industrialisation (CEMI-EHESS). Il a aussi enseigné en Russie au Haut Collège d'Économie (1993-2000) et à l’Ecole d’Économie de Moscou depuis 2005.
Il dirige le groupe de recherche IRSES à la FMSH, et co-organise avec l'Institut de Prévision de l'Economie Nationale (IPEN-ASR) le séminaire Franco-Russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie.
Dernière modification par gilles (18-06-2017 21:20:15)
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Le pouvoir des lobbies dans l'Union Européenne par « Osons causer » :
https://www.youtube.com/watch?v=rw0clkGbWS8
Source : https://ruptures-presse.fr/actu/ruptures-zapping-4-visage-institutions-europeennes-dessous/
Faites tourner.
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Emmanuel Macron, la crise du monde politique, le grand capital mondialisé et sa stratégie au niveau européen.
Un billet du blog « La science au XXIème siècle » :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2017/06/22/emmanuel-macron-et-la-crise-du-monde-politique-ii-52142.html
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Avec ce titre "Ce qui se passe dans ce pays", le groupe Die Bandbreite éclaire la situation politique actuelle en Allemagne et se concentre sur les choses qui sont trop clairement écourtés dans les médias: coupes sociales, cadeaux d'impôt pour les riches, guerre et génocide tacitement toléré par l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri dans les guerres de l'OTAN.
https://www.youtube.com/watch?v=8fLuuuIptLE
durée : 5 mn 24 s
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Dernière modification par gilles (23-10-2017 11:00:28)
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Les liens incestueux entre les milieux financiers et la BCE :
http://www.cadtm.org/La-BCE-capturee-par-le-monde
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Bien vu @Gilles, merci ;-)
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Oui, c'est bien que le Comité d'Annulation de la Dette du Tiers-Monde développe ce type d'analyse. Malheureusement, certains partis, comme le PCF par exemple, touchent de l'argent de la Commission Européenne pour le remboursement des campagnes au soit-disant « Parlement » qui n'a l'initiative d'aucun texte contraignant et ne peut pas représenter un peuple qui n'existe pas : le peuple européen, et finissent par enfumer les gens avec des propositions qui risque de fourvoyer les gens qui les écoutent. Du genre : « Une autre Europe est possible ! »
Confusion à dessein entre une notion géographique déjà contestable : L'Europe ; et avec une organisation politique l'Union Européenne qui a été fondée avec des buts très clairs : consolider le capitalisme en Europe, lutter contre les droits des salariés, l'union Soviétique et maintenant contre la Russie sous la férule des USA avec l'aide de l'organisation cousine de l'UE : l'OTAN
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À l'heure de la Catalogne, de l'Écosse, du Brexit, pour le Frexit, contre l'oppression des noirs états-uniens, une chanson d'émancipation populaire puissamment évocatrice :
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo.
Descends, Moïse !
Descends en Égypte
Dis à tous les Pharaons
Laissez Mon peuple partir !
Quand le peuple d'Israël était en Égypte...
Laissez Mon peuple partir !
Il était oppressé si fort
qu' il ne pouvait plus le supporter
Laissez Mon peuple partir !
Alors Dieu dit : « Descends, Moïse !
Descends en Égypte
Dis à tous les Pharaons
Laissez Mon peuple partir !»
Moïse alla donc en Égypte...
Laissez Mon peuple partir !
Il a fait comprendre à tous les Pharaons...
Laissez Mon peuple partir !
Oui, le Seigneur dit : « Descends, Moïse!
Descends en Égypte
Dis à tous les Pharaons
Laissez Mon peuple partir !
Ainsi parle le Seigneur, dit l'audacieux Moïse : « Laissez Mon peuple partir !
Si tu ne le fais pas, je frapperai, ton premier-né est mort. »
Laissez Mon peuple partir !
Dieu - Le Seigneur a dit : « Descends, Moïse !
Descends en Égypte
Dis à tous les Pharaons
Laissez Mon peuple partir !»
Dites à tous les Pharaons
De
Laissez mon peuple partir.
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Une émission "Là-bas si j'y suis" en 2014 de Daniel Mermet avec Emmanuel TODD et François RUFFIN :
https://www.franceinter.fr/emissions/la … -mars-2014
Durée : 54 mn
ou aussi en plus raccourci :
https://www.youtube.com/watch?v=y6mJEtuF7Fo
Durée : 36 mn
Sur le résultat des élections municipales de 2014, Le Front National, le découplage entre les classes populaires et les classes moyennes concernant les effets de la démondialisation, les classes populaires subissant les délocalisations tandis que les classes moyennes ne le subissant pas directement, ( à partir de 16 mn du du début dans l'audio de France-Inter ), les différences géographiques dans le vote Front National, le libre-échange, l'intégration européenne.
Bibliographie : « Faut-il faire sauter Bruxelles ? » de François RUFFIN
: « Pauvres actionnaires »
http://www.fakirpresse.info/boutique/
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Merci @Gilles ;-)
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Une émission du « Média » : Dans la gueule du loup N° 5 : L'UNION EUROPÉENNE, VERS LE CHAOS ?
Animée par Jacques Cotta ( http://la-sociale.viabloga.com/users/jcotta.shtml ), avec
Charlotte Girard, oratrice de la France insoumise, candidate aux européennes - François Asselineau, président de l’UPR - Pierre-Yves Bournazel, député UDI-AGIR - Jacques Nikonoff, président du Pardem - Coralie Delaume, Essayiste et blogueuse pour L’Arène nue - Daniel Shapira, rédacteur pour Informations ouvrières, membre du Parti Ouvrier Indépendant
https://www.youtube.com/watch?v=s3fGgx_dyCk
Ce qui est intéressant, c'est que la réalité est abordé sans fards, sans langue de bois.
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Merci @Gilles! ;-)
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La Commission européenne a publié sa proposition de règlement contre la propagande terroriste en ligne.
Ce texte sécuritaire prévoit d'imposer plusieurs obligations aux hébergeurs, et notamment le retrait en moins d'une heure des contenus signalés. Il banalise la censure policière ou privée et donc le contournement de la justice. Il fait des filtres automatiques - justement au cœur du débat sur la directive droit d'auteur - la clé des politiques de censure à l'ère numérique. À lire ici :
https://www.laquadrature.net/fr/reglement_terro_annonce
Accord UE/USA sur le soja : « Nouvelle trahison de la Commission européenne » selon la Coordination rurale :
La Coordination rurale (CR) est « surprise par les annonces inquiétantes du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui dit souhaiter importer “presque immédiatement… beaucoup de soja” des États-Unis ».
« Ce spécialiste de la finance internationale ne semble pas avoir conscience du colossal et périlleux déficit de l’Europe en protéines végétales », indique le syndicat dans un communiqué.
À lire ici :
http://www.lafranceagricole.fr/actualit … 13367.html
La Commission Européenne bidouille les conclusions d'un avis de 2006 du Comité Scientifique, Technique et Économique des Pêches pour autoriser la pêche électrique
Un dossier complet sur le pourquoi de ce bidouillage et ses conséquences sur l'épuisement des ressources en poisson et la faillite de nombreux petits bateaux dans le numéro 86 septembre - novembre 2018 de Fakir Prix du numéro : 3 €
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L’effondrement de l'économie grecque et le retournement complet du gouvernement TSIPRAS vers la répression sous les ordres de la Troïka UE-BCE-FMI expliqué par Stathis KOUVÉLAKIS interrogé par Aude LANCELIN.
Stathis KOUVÉLAKIS décrit la répression contre les dirigeants d'Unité Populaire et contre les militants qui s'opposent aux saisies immobilières ordonnées par les banques. Il dit clairement que pour modifier les règles de l'UE il faut l'unanimité des pays membres à la 22 ème minute et qu'il ne faut se faire aucune illusion sur la nature de l'Union Européenne et se préparer à la rupture et à la sortie de l'Union Européenne. Il dit clairement que si les dirigeants favorables aux classes dominées ne martèlent pas que la règle de l'unanimité empêche une UE plus sociale et qu'il ne faut pas se faire d'illusion sur la nature de classe de l'UE, les représentants des classes dominantes vont réussir effrayer les gens sur le changement de monnaie et ainsi conserver la main. Leur projet, c'est le projet "PEUR", peur du changement, peur d'un changement qui nous serait profitable !
Il faut aller plus loin que le Plan B et afficher clairement le but de la sortie de l'euro et de l'UE. À la 33 ème minute : « La meilleure façon d'aider la Grèce est d'être lucide par rapport à ce qu'est l'Union Européenne, lucide par rapport à ce qu'elle a fait en Grèce et ailleurs bien entendu, lucide par rapport à ce que les classes dirigeantes et leurs personnels politiques dans toute l'UE sont en train de faire, la complicité profonde qui les lient. Il savoir se préparer aux batailles et aux combats à mener pour affronter ces gens. »
Une vidéo de 35 mn : https://youtu.be/LY1rTFekveU
Dernière modification par gilles (06-11-2018 11:17:48)
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Dernière modification par gilles (24-11-2018 18:23:49)
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Emmanuel Todd sur l'asphyxie UE et euro qui nous tue :
https://youtu.be/l235OMkvzZI?t=2334
La réindustrialisation du tissu économique est nécessaire en France, pour cela au lieu de baisser les salaires, il faut former les travailleurs aux nouvelles activités qui apparaîtront si simultanément l'État prête aux entreprises à des taux inférieurs au marché et si le taux de change de la monnaie est abaissé. C'est un vrai engagement sur la durée car au départ les importations seront plus chères pendant quelques mois avant que les nouvelles activités remettent en emploi de nombreux chômeurs, ce qui sur le moyen terme et au-delà, sera bénéfique pour les salariés, leur pouvoir d'achat.
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Vu @Gilles...
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La Commission, poussée par le lobby patronal européen, prévoit de s'arroger le droit d'exiger l'annulation des décisions locales.
Sur le modèle d’une proposition présentée par BusinessEurope, le lobby du patronat européen, et poussée par les pressions considérables exercées par divers autres représentants du secteur privé, la Commission propose une nouvelle procédure, beaucoup plus intrusive. D’après cette nouvelle mouture, les pouvoirs publics - qu’il s’agisse de collectivités locales ou de ministères - seraient tenus d’informer la Commission des décisions prévues en matière de services trois mois avant la date présumée de leur adoption par un vote. La Commission aurait ainsi la possibilité d’examiner le texte à l’avance et, dans l’hypothèse où elle découvrirait quelque chose qu’elle estimerait contraire à la directive sur les services, elle émettrait une « alerte ». Dans cette « alerte », la Commission indiquerait les modifications nécessaires pour obtenir son feu vert.
Si les recommandations de la Commission - qui peuvent aller du rejet en bloc à des ajustements mineurs - ne sont pas prises en compte et que le conseil municipal ou le parlement en question adopte la mesure, la Commission prendrait alors la décision d’exiger que « l’État membre concerné...abroge la mesure » (article 7).
Cela donne en substance à la Commission, et c’est très inquiétant, le pouvoir de casser les décisions d’assemblées élues dans un très grand nombre de domaines d’action, qui revêtent une importance décisive non seulement pour l’économie, mais aussi pour la plupart des sphères de la société. Qui plus est, cela modifierait radicalement le processus de prise de décision, en particulier au niveau des collectivités locales et des autorités régionales, portant ainsi gravement atteinte au principe et à la pratique de la démocratie locale dans l’UE.
Source : Le Comité Pour l'Abolition des Dettes Illégitimes : http://www.cadtm.org/Le-retour-de-Bolke … s-services
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Les noces incestueuses entre ordo-libéralisme, néo-libéralisme et construction européenne
Je commence à lire un très long texte de François Denord et d'Antoine Schwartz sur l'évolution des débuts de la construction européenne :
https://www.cairn.info/revue-politix-2010-1-page-35.htm
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Un article du « Vent se lève » sur le brexit, les politiques possibles pour les travaillistes en faveur des gens, politiques qui ne pourront pas être compatibles avec les règles de l'UE et le maintien dans l'UE. Où les auteurs pensent que Corbyn peut résister à la poussée de la droite du parti et défendre la sortie de l'UE : https://lvsl.fr/corbyn-face-a-son-parti … europeenne
Mais depuis hier, il a capitulé à la Tsipras, cédé au grand patronat et demande un nouveau référendum pour faire revoter les britanniques ( c'est bien connu, la tyrannie UE, c'est faire voter et revoter jusqu'à ce que le résultat soit conforme aux vœux atlantistes et des grands patrons ) : https://tendanceclaire.org/breve.php?id=33201
Dernière modification par gilles (26-02-2019 15:42:13)
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Mensonges et suicide au service juridique de la Commission Européenne :
https://www.liberation.fr/planete/2019/ … de_1715168
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Podcast de Polemix Voix Off : Sortir de l’impasse européenne Autour des articles du Monde Diplomatique : Sortir de l’impasse européenne et Face à Bruxelles, le pari de l’insoumission
Durée : 59 mn 53 s
https://www.polemixetlavoixoff.com/sort … uropeenne/
L'Europe, cela serait bien si c'était mieux !
ou bien
L'Europe, cela serait mieux si c'était bien ?
Intéressant jusqu'à la 48 ième minute, après c'est un plaidoyer de Thomas GUÉNOLÉ pour le vote : La France Insoumise : nous on joue les costauds, désobéissance, un autre traité, une autre forme de construction européenne, un autre plan A, une autre négociation, un autre scénario et peut-être un Plan B de retrait.
Dernière modification par gilles (02-04-2019 16:17:11)
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Révisons notre anglais et stimulons notre mémoire sur les déclarations des hommes et femmes politiques britanniques concernant le caractère définitif et impératif de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne :
http://xn--pp-oia.com/dl/Hisp
Vidéo au format mp4 ( rajoutez .mp4 au nom du fichier si vous la téléchargez ), durée : 2 mn 03 s
Dernière modification par gilles (26-04-2019 16:44:00)
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Message provisoire : je mets un lien vers l'observatoire du brexit pour avoir de quoi réfléchir sur le processus du brexit, notamment la loi qui récupère ( il est souhaitable pour la prise en compte des choix politiques des britanniques que cela soit provisoire ) le passif de 43 années de législation CEE, puis UE :
https://brexit.hypotheses.org/853
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Tony Andrteani décrypte la nouvelle position de la France Insoumise sur les sujets de l'euro et de l'Union Européenne et ses ambiguïtés :
http://la-sociale.viabloga.com/news/sur … -d-analyse
Dernière modification par gilles (23-05-2019 21:46:00)
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L’Oncle Sam exige que l’Union européenne intègre tous les pays des Balkans.
Source : https://ruptures-presse.fr/actu/palmer- … e-albanie/
L’envoyé spécial américain insiste pour accélérer l’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine à l’UE, alors que le sujet suscite l’opposition des dirigeants français et néerlandais, inquiets de l’impopularité d’une telle perspective.
L’émissaire spécial des Etats-Unis pour les Balkans est en tournée dans cette région. Après s’être rendu au Kosovo puis en Macédoine du Nord, Matthew Palmer était le 4 novembre à Belgrade, où il a notamment rencontré le président serbe, Aleksandar Vucic.
Le diplomate américain a saisi l’occasion pour critiquer vertement la décision récente de l’Union européenne : lors du Conseil européen des 17 et 18 octobre, les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept n’ont pu se mettre d’accord sur le lancement des discussions d’adhésion à l’UE de la Macédoine du Nord et de l’Albanie. Cela revient dans les faits à geler cette perspective.
« L’Amérique souhaite une perspective européenne pour les Balkans occidentaux et nous ferons notre possible afin de convaincre l’UE de changer sa position » – Matthew Palmer
« A notre avis, c’est une erreur historique et un mauvais message pour toute la région » a tancé M. Palmer. Et l’envoyé spécial d’enfoncer le clou : « l’Amérique souhaite une perspective européenne pour les Balkans occidentaux et nous ferons notre possible afin de convaincre l’UE de changer sa position » d’ici le prochain sommet de mai 2020.
En réalité, la position européenne découle d’un veto émis par trois pays : la France, les Pays-Bas et le Danemark. Emmanuel Macron, en particulier, est opposé à un nouvel élargissement de l’Union tant que celle-ci « n’arrive pas à fonctionner correctement à 27 », et, selon lui, ce n’est certainement pas à « 29, 30, ou 32 » qu’on améliorera les choses. En outre, comment plaider pour limiter le budget communautaire, et en même temps vouloir accueillir de nouveaux membres avait persiflé le maître de l’Elysée – une pierre dans le jardin de l’Allemagne.
Ce n’est sans doute pas un hasard si la France et les Pays-Bas sont vent debout contre de nouvelles adhésions
Mais derrière ces arguments se profile la crainte que l’arrivée de nouveaux pays « à bas coûts » soit particulièrement impopulaire dans l’Hexagone. Ce n’est sans doute pas un hasard si la France et les Pays-Bas sont vent debout contre de nouvelles adhésions, deux pays où de mémorables référendums avaient infligé des Non retentissants à une intégration européenne plus poussée, et ce en 2005, soit juste un an après l’adhésion de dix nouveaux Etats (et l’arrivée du fameux « plombier polonais »).
Le dossier des futures adhésions constitue donc un des très nombreux sujets d’affrontement actuels au sein des Vingt-sept. Par ailleurs, la position franco-néerlandaise a indisposé les gouvernements concernés, non seulement à Skoplje et à Tirana, mais également dans d’autres pays issus de l’ex-Yougoslavie, comme la Serbie. Belgrade, avec qui les « négociations » d’adhésion sont déjà engagées, redoute que ces dernières s’ensablent, du fait de l’état d’esprit « frileux » de certains dirigeants européens.
Du reste, rien n’indique – en Serbie tout particulièrement, où la bienveillance euro-atlantique a laissé quelques souvenirs cuisants en 1999 – que les peuples concernés soient particulièrement enthousiastes pour intégrer l’Union européenne.
Cette région stratégique a été récupérée par le camp occidental dans la foulée de l’éclatement de la Yougoslavie
Mais évidemment, ce point importe peu à l’envoyé américain. Ce dernier a tout autre chose en tête : cette région stratégique a été en quelque sorte récupérée par le camp occidental dans la foulée de l’éclatement de la Yougoslavie. Or à Washington, on redoute que l’influence de la Russie (un allié historique traditionnel de la Serbie) ne revienne dans les parages. La Chine elle-même a fait de certains pays balkaniques des partenaires économiques importants.
Les dirigeants américains considèrent qu’il faut vite endiguer cette « menace », un point de vue partagé notamment à Berlin et donc à Bruxelles.
Ce qui explique que, dans ces dernières capitales, on se soit diplomatiquement abstenu de faire remarquer qu’en s’octroyant la responsabilité de définir les frontières européennes, l’Oncle Sam faisait preuve d’une inventive arrogance.
Il est vrai que c’est une habitude – dans cette région en particulier.
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