Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Jacques Roman écrit cette phrase ahurissante : "je pense que si le traité de Lisbonne était soumis maintenant au référendum partout dans l'UE, il y aurait toutes chances pour que les peuples des pays suivants se prononcent très nettement en sa faveur : Belgique, Bulgarie, Chyipre, Estonie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Roumanie."
J'éclate de rire !
Décidément, Jacques Roman vit dans le monde merveilleux des petits bisounours !
Décidément, Jacques Roman a complètement perdu le contact avec le monde réel !
Bon.
J'essaie d'aider Jacques Roman.
Je fais redescendre Jacques Roman de son monde merveilleux des bisounours européistes.
Je ramène Jacques Roman dans le monde réel :
Dernier exemple en date : la Lettonie.
Lisez ces articles concernant la Lettonie et son entrée dans la zone euro :
Lundi 8 juillet 2013 :
La Lettonie refuse à son peuple un référendum sur l'adhésion à l'euro.
http://www.express.be/business/fr/econo … 192791.htm
Selon un sondage réalisé en Lettonie, 20 % des Lettons sont favorables au passage à l'euro, et 60 % des Lettons sont opposés au passage à l'euro.
Vendredi 27 décembre 2013 :
60% des Lettons ne se réjouissent pas du passage à l'euro de leur pays le 1er janvier prochain.
Dans quelques jours, et après l’Estonie en 2011, la zone euro accueillera un 18ème membre : la Lettonie. Mais selon les sondages, l’adoption de l’euro le 1er janvier prochain ne réjouit guère le peuple letton. Le passage à la monnaie unique n’en réjouit qu’un cinquième, tandis que 60% des deux millions de personnes qui composent la population y sont opposés.
http://www.express.be/business/fr/econo … 200339.htm
Conclusion :
- En Lettonie, les sondages montraient qu'environ 60 % des Lettons NE voulaient PAS rejoindre la zone euro.
- Les européistes savaient que, si ils organisaient un référendum pour consulter le peuple letton sur l'entrée dans la zone euro, la réponse aurait été “non”.
- ET DONC il n'y a pas eu de référendum en Lettonie concernant le passage à l'euro.
- La construction européenne est anti-démocratique. Mais ça, on le savait déjà.
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Confondre l'appartenance à l'Eurozone et l'appartenance à l'Union européenne, c'est d'une grande ignorance ou d'une grande mauvaise foi : je penche pour la deuxième hypothèse. JR
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Mais il N'y a PAS eu de référendum en Lettonie pour consulter le peuple letton sur l'entrée dans la zone euro !
Et ça, c'est un fait, un fait qui s'est produit réellement, dans le monde réel.
Et ça, ce n'est pas des phrases ridicules de Jacques Roman du type : "je pense que si le traité de Lisbonne était soumis maintenant au référendum partout dans l'UE, il y aurait toutes chances pour que les peuples des pays suivants se prononcent très nettement en sa faveur : Belgique, Bulgarie, Chyipre, Estonie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Roumanie."
Vous ne vous rendez même pas compte du caractère ridicule de ce que vous écrivez.
L'absence de référendum pour consulter le peuple letton est tout simplement un fait, une preuve supplémentaire du caractère anti-démocratique de la construction européenne.
Encore un exemple : la Lituanie va-t-elle organiser un référendum pour consulter le peuple lituanien sur l'entrée dans la zone euro ?
A votre avis ?
Après tout, ce serait une magnifique preuve du caractère soi-disant "démocratique" de la construction européenne : on consulte le peuple lituanien par référendum.
DEPUIS LES REFERENDUMS FRANCAIS ET NEERLANDAIS DE 2005, LES EUROPEISTES NE CONSULTENT PAS LES PEUPLES EUROPEENS PAR REFERENDUM, CAR LES EUROPEISTES SAVENT QUE LES PEUPLES REPONDRAIENT "NON".
(Une seule exception : en Irlande, la constitution irlandaise impose de consulter le peuple irlandais par référendum : il y a donc eu un référendum en Irlande sur le traité de Lisbonne en 2008, le peuple a voté "non", et, comme d'habitude, les européistes ont fait revoter les Irlandais une deuxième fois ! ! !)
Ils sont où, les référendums sur la construction européenne ?
Hein ?
Ils sont où, les référendums sur la construction européenne ?
Réponse :
les européistes n'organisent plus de référendum sur la construction européenne.
Il n'y en a plus, c'est bizarre, hein ?
Jacques Roman, c'est le vieux dinosaure européiste qui écrit les deux phrases les plus hilarantes de l'année 2014 : "je pense que si le traité de Lisbonne était soumis maintenant au référendum partout dans l'UE, il y aurait toutes chances pour que les peuples des pays suivants se prononcent très nettement en sa faveur : Belgique, Bulgarie, Chyipre, Estonie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Roumanie. Et plusieurs autres, sinon tous, répondraient sans doute Oui, quoique moins massivement."
Ecrire ces deux phrases ahurissantes, c'est d'une grande ignorance ou d'une grande mauvaise foi : je penche pour la deuxième hypothèse.
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En fait la dispute entre europeistes et souverainistes m'évoque l'image de deux vautours se disputant la charogne de la souveraineté individuelle.
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frigouret, il n'y a pas de souveraineté individuelle (il faut être prêt à le répéter jusqu'à ce que mort s'ensuive !).
La souveraineté est une notion politique forcément collective : tout au plus peut-on dire que chaque individu, en démocratie, est détenteur d'une part de la souveraineté collective – jamais d''une quelconque souveraineté individuelle.
Votre "souveraineté individuelle" n'est rien d'autre que la liberté de l'individu. Cette liberté est forcément limitée par la liberté des autres individus : elle ne peut donc pas pas être souveraine, puisque par définition la souveraineté n'est limitée par rien. La souveraineté de l'individu, si elle pouvait exister en théorie (en pratique, je pense que nous serons d'accord qu'elle est impossible) serait ipso facto attentatoire à la souveraineté des autres individus : c'est une notion intrinsèquement contradictoire. JR
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frigouret a écrit:
En fait la dispute entre européistes et souverainistes m'évoque l'image de deux vautours se disputant la charogne de la souveraineté individuelle.
Vous êtes bien bon d'appeler "dispute" un échange dans lequel une partie s'efforce de fournir quelques arguments alors que l'autre en est réduite à évoquer à chaque instant les dinausores JR
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"Je ne veux être considéré membre d'aucune société a laquelle je n'ai pas adhéré."
Thoreau " De la désobéissance civile"
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frigouret a écrit:
"Je ne veux être considéré membre d'aucune société a laquelle je n'ai pas adhéré."
Thoreau " De la désobéissance civile"
Facile : si vous n'adhérez pas à la société, retirez-vous de la société : on ne vous demandera rien.
Je suppose que c'est ce qu'a fait Thoreau ?
Sinon, quelles étaient à votre avis ses raisons de rester membre d'une société à laquelle il n'adhérait pas ? JR
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Instit a écrit:
DEPUIS LES REFERENDUMS FRANCAIS ET NEERLANDAIS DE 2005, LES EUROPEISTES NE CONSULTENT PAS LES PEUPLES EUROPEENS PAR REFERENDUM, CAR LES EUROPEISTES SAVENT QUE LES PEUPLES REPONDRAIENT "NON".
Je rappelle que les Irlandais ont voté deux fois, en 2008 et 2009 sur le traité de Lisbonne. La première fois ils avaient voté Non à 53,4 % ; la seconde fois, après modification du traité, ils ont voté Oui à 67,1 % avec un taux de participation nettement plus élevé (58 %) que la première fois. Pour les détails, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C … %282009%29
Il me paraît donc incontestable que la volonté politique du peuple irlandais s'est exprimée avec beaucoup plus decrédibilité lors du second référendum.
Par rapport au traité constitutionnel européen de 2005 (TCE) le traité de Lisbonne offre les principales différences suivantes :
– Il ne se présente plus comme une constitution ;
– Les symboles de l'Union ne sont plus mentionnés ;
– L'ensemble des traités, protocoles, annexes, etc. représente 120 000 mots environ contre 157 000 pour le TCE;
– Les pouvoirs des parlements nationaux sont renforcés (article 12 du nouveau traité sur l’Union européenne (TUE), à comparer avec le protocole 1 annexé au TCE) ;
– La concurrence libre et non faussée ne figure plus parmi les objectifs de l’Union (comparer l’article 3 du TUE avec l’article I-2 du TCE, même si les signataires du traité continuent à lui attacher une grande importance, comme en témoigne le protocole 6 annexé au traité) ;
– La Charte des droits fondamentaux ne figure plus dans le traité lui-même. Au lieu de cela, l’Union (article 6-1 du TUE) « reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne du 7 décembre 2000, telle qu'adaptée le 12 décembre 2007 à Strasbourg, laquelle a la même valeur juridique que les traités », mais des États membres tels que le Royaume-Uni ont obtenu des dérogations;
– La clause relative à la primauté du droit de l’Union par rapport aux droits nationaux, qui figurait dans le TCE, est remplacée par la déclaration nº17 de la Conférence intergouvernementale renvoyant à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union ;
– L’article 14 du traité sur le fonctionnement de l’Union (TFUE) dispose qu’« eu égard à la place qu'occupent les services d'intérêt économique général [= services publics] parmi les valeurs communes de l'Union ainsi qu'au rôle qu'ils jouent dans la promotion de la cohésion sociale et territoriale de l'Union, l'Union et ses États membres, chacun dans les limites de leurs compétences respectives et dans les limites du champ d'application des traités, veillent à ce que ces services fonctionnent sur la base de principes et dans des conditions, notamment économiques et financières, qui leur permettent d'accomplir leurs missions. Le Parlement européen et le Conseil, statuant par voie de règlements conformément à la procédure législative ordinaire, établissent ces principes et fixent ces conditions, sans préjudice de la compétence qu'ont les États membres, dans le respect des traités, de fournir, de faire exécuter et de financer ces services »;
– Il y a automatiquement un commissaire (Commission européenne) par État membre ;
– La grande différence entre le TCE et le traité de Lisbonne, en définitive, est que le traité de Lisbonne est une consolidation des traités UE existants et ne constitutionnalise plus les dispositions qui avaient été incluses dans la partie III du TCE. Comme on s'en souviendra, la constitutionnalisation de ces dispositions de la partie III du TCE faisait la principale cause d'inacceptabilité de ce traité (fausse ou mauvaise constitution) pour Étienne et pour un grand nombre de ceux qui, comme moi, ont voté Non en 2005 tout en étant partisans d'une Union européenne renforcée (mon cas du moins).
Tout cela me fait dire que si le traité de Lisbonne avait été soumis au référendum en France (et aux Pays-Bas) il aurait eu de fortes chances d'être adopté, au moins par les Français. J'ajoute que la morale politique (mais pas la légalité constitutionnelle) imposait indubitablement le passage par le référendum : la non-soumission au référendum n'était ni plus ni moins qu'un expédient politique Si l'on avait à nouveau voté Non, cela aurait eu du moins le mérite de déclencher une réflexion publique approfondie sur une vraie et (à mon avis) nécessaire constitution confédérale européenne beaucoup plus démocratique, tandis que le système en vigueur (mi-chair mi-poisson) est appelé à durer encore 10 ans ou plus. JR
PS : Sept pays (Danemark, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal) avaient décidé de soumettre le TCE au référendum. En dehors de la France et des Pays-Bas, qui ont répondu Non, deux pays, l'Espagne et le Luxembourg, ont répondu Oui. Les autres n'ont pas tenu de référendum en attendant les résultats de la renégociation. Sur la base du principe "Qui peut le plus peut le moins", on peut justifier l'absence de référendum en Espagne et au Luxembourg pour l'adoption du traité de Lisbonne. Restent donc quatre pays qui avaient le choix d'organiser ou de ne pas organiser un référendum, et il n'y a pas de doute que dans ces quatre pays-là le risque d'un Non a beaucoup joué dans le choix. Je répète qu'à mon avis c'était une erreur politique qu'il faudra se garder de répéter à la prochaine occasion. L'UE doit se démocratiser et abandonner autant que possible la procédure intergouvernementale sauf pour garantir la souveraineté des États dans un cadre confédéral.
Dernière modification par Jacques Roman (03-10-2014 08:14:25)
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L'Irlande est une exception : la constitution de l'Irlande impose de consulter le peuple irlandais par référendum lors d'un traité européen.
Mais dans les autres pays de l'Union Européenne, la constitution NE l'impose PAS.
ET DONC les européistes NE consultent PAS les autres peuples européen depuis 2005.
Depuis les référendums français et néerlandais de 2005, les européistes savent que, si ils consultaient les peuples par référendum au sujet de la construction européenne, les peuples voteraient "non".
Prenons un exemple concret : l'entrée dans la zone euro.
Prenons trois pays européens : la Letttonie, la Lituanie, la république Tchèque.
1- Si la construction européenne était VRAIMENT démocratique, les européistes demanderaient au peuple Letton par référendum : "Voulez-vous entrer dans la zone euro ?"
Or que se passe-t-il dans le monde réel ?
Le peuple letton était CONTRE l'entrée dans la zone euro (60 % du peuple letton étaient contre selon les sondages réalisés en Lettonie) ET DONC il n'y a pas eu de référendum pour consulter le peuple ! ! ! Le 1er janvier 2014, la Lettonie a rejoint la zone euro ! ! !
Lundi 8 juillet 2013 :
La Lettonie refuse à son peuple un référendum sur l'adhésion à l'euro.
http://www.express.be/business/fr/econo … 192791.htm
Selon un sondage réalisé en Lettonie, 20 % des Lettons sont favorables au passage à l'euro, et 60 % des Lettons sont opposés au passage à l'euro.
Vendredi 27 décembre 2013 :
60% des Lettons ne se réjouissent pas du passage à l'euro de leur pays le 1er janvier prochain.
Dans quelques jours, et après l’Estonie en 2011, la zone euro accueillera un 18ème membre : la Lettonie. Mais selon les sondages, l’adoption de l’euro le 1er janvier prochain ne réjouit guère le peuple letton. Le passage à la monnaie unique n’en réjouit qu’un cinquième, tandis que 60% des deux millions de personnes qui composent la population y sont opposés.
http://www.express.be/business/fr/econo … 200339.htm
Deuxième pays : la Lituanie.
En Lituanie aussi, il N'y a PAS de référendum pour consulter le peuple lituanien. Et donc, sans avoir consulté le peuple par référendum, la Lituanie entrera dans la zone euro en 2015 ! ! !
Troisième pays, la république Tchèque.
Quel suspens !
Mais quel suspens !
Les européistes consulteront-ils le peuple tchèque par référendum ? !
A votre avis ? !
Le suspens est insoutenable !
Milos Zeman (Président de la République tchèque) : « Nous voulons adhérer à l’euro, même si les Tchèques y sont hostiles »
Le président de la République Tchèque Milos Zeman explique : « Le principal objectif est désormais l’adhésion à l’euro. Franchement, la grande majorité des Tchèques est hostile à cette perspective. C’est la peur de l’inconnu. Mais je pense qu’on a besoin de l’euro, d’une harmonisation des impôts et d’une politique budgétaire commune. »
http://www.lesechos.fr/monde/europe/020 … 041524.php
Mais Jacques Roman le vieux dinosaure européiste continuera à sauter sur sa chaise en répétant : "Et maintenant, construisons l'Europe démocratique ! Et maintenant, construisons l'Europe démocratique ! Et maintenant, construisons l'Europe démocratique !"
Jacques Roman est exactement comme les partisans de l'URSS et comme les partisans de la Yougoslavie.
Tous ces vieux dinosaures sont dans le monde des rêves, et non pas dans le monde réel.
Le torrent de l'Histoire les emporte comme des brindilles.
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Mais enfin, qu'est-ce que vous avez contre les vieux dinausores ? Ils vous ont marché sur le pied ? JR
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Jacques Roman a écrit:
frigouret a écrit:
"Je ne veux être considéré membre d'aucune société a laquelle je n'ai pas adhéré."
Thoreau " De la désobéissance civile"Facile : si vous n'adhérez pas à la société, retirez-vous de la société : on ne vous demandera rien.
Je suppose que c'est ce qu'a fait Thoreau ?
Sinon, quelles étaient à votre avis ses raisons de rester membre d'une société à laquelle il n'adhérait pas ? JR
Si ça vous intéresse réellement, je vous conseille de lire ses oeuvres, vous aurez une réponse de première main. Si ça ne vous intéresse pas réellement, je conseille quand même de lire ses oeuvres, c'est un très bon écrivain.
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Lundi 13 octobre 2014 :
Depuis les référendums en France et aux Pays-Bas (ces deux référendums avaient vu la victoire du « non » en 2005), les européistes savent qu'ils NE peuvent PAS organiser de référendum.
Si les européistes organisent un référendum concernant la construction européenne, les peuples voteront « non ».
Conséquence : les européistes n'organisent plus de référendum.
Depuis 2005, il n'y a plus de référendum.
… mais en Italie, ça pourrait arriver.
Ca se passe en Europe : un référendum pour la sortie de l’euro.
A l’issue de la grande kermesse du «peuple des Grillini» qui s’est tenue à Rome, Beppe Grillo a promis de recueillir un million de signatures en faveur de la sortie de l’euro.
« Il faut sortir de l’euro le plus tôt possible. Nous ne sommes pas encore en situation de défaut, mais les capitaux sont en train de fuir de l’Italie depuis septembre ». Après plusieurs mois de silence radio, le leader du Mouvement Cinque Stelle (M5S), Beppe Grillo, est sorti de sa réserve à l’occasion d’une grande kermesse du «peuple des Grillini» qui a réuni quelque 150.000 personnes selon les services de police (500.000 selon les organisateurs) au Cirque Massimo, à Rome. Un «Woodstock» de trois jours, en plein cœur de la cité éternelle, où il a harangué la foule des militants en promettant de lancer sa campagne visant à recueillir un million de signatures pour son référendum sur la sortie de l’euro. Malgré les objections des constitutionnalistes rappelant que la Constitution interdit d’organiser un référendum en vue d’abroger un traité international, il a promis le dépôt d’une «première loi d’initiative populaire » pour mai 2015.
Qu’il s’agisse de Mario Draghi, le «banquier qui n’a aucun titre pour nous donner des ordres», de Matteo Renzi ou d’Angela Merkel… , le gourou du M5S n’a pas ménagé ses adversaires : les «singes au c… rouge pelé» et les «maçons qui gèrent le pays»… «Nous sommes menacés de défaut de paiement : Matteo, je t’en prie, dépêches toi de faire exploser ce pays pour que nous puissions réaliser ton effet dévastateur. Si vous avez des bons du Trésor, vendez-les au plus vite», a conclu le leader du mouvement populiste. «Regardez-moi : ou nous changeons de cap maintenant ou je me jette par-dessus bord», a même menacé l’ancien comique génois, du haut d’une grue de vingt mètres. Histoire de prendre de la hauteur… Selon les derniers sondages, cinq mois après les élections européennes de mai dernier, le M5S se maintient comme la deuxième force politique du pays derrière le parti démocrate, avec 21% des intentions de vote contre 38,4% pour le parti de Matteo Renzi.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/020 … 052925.php
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Lundi 13 octobre 2014 :
Depuis les référendums en France et aux Pays-Bas (ces deux référendums avaient vu la victoire du « non » en 2005), les européistes savent qu'ils NE peuvent PAS organiser de référendum.
Si les européistes organisent un référendum concernant la construction européenne, les peuples voteront « non ».
Conséquence : les européistes n'organisent plus de référendum.
Depuis 2005, il n'y a plus de référendum.
… mais en Italie, ça pourrait arriver.
Ca se passe en Europe : un référendum pour la sortie de l’euro.
A l’issue de la grande kermesse du «peuple des Grillini» qui s’est tenue à Rome, Beppe Grillo a promis de recueillir un million de signatures en faveur de la sortie de l’euro.
« Il faut sortir de l’euro le plus tôt possible. Nous ne sommes pas encore en situation de défaut, mais les capitaux sont en train de fuir de l’Italie depuis septembre ». Après plusieurs mois de silence radio, le leader du Mouvement Cinque Stelle (M5S), Beppe Grillo, est sorti de sa réserve à l’occasion d’une grande kermesse du «peuple des Grillini» qui a réuni quelque 150.000 personnes selon les services de police (500.000 selon les organisateurs) au Cirque Massimo, à Rome. Un «Woodstock» de trois jours, en plein cœur de la cité éternelle, où il a harangué la foule des militants en promettant de lancer sa campagne visant à recueillir un million de signatures pour son référendum sur la sortie de l’euro. Malgré les objections des constitutionnalistes rappelant que la Constitution interdit d’organiser un référendum en vue d’abroger un traité international, il a promis le dépôt d’une «première loi d’initiative populaire » pour mai 2015.
Qu’il s’agisse de Mario Draghi, le «banquier qui n’a aucun titre pour nous donner des ordres», de Matteo Renzi ou d’Angela Merkel… , le gourou du M5S n’a pas ménagé ses adversaires : les «singes au c… rouge pelé» et les «maçons qui gèrent le pays»… «Nous sommes menacés de défaut de paiement : Matteo, je t’en prie, dépêches toi de faire exploser ce pays pour que nous puissions réaliser ton effet dévastateur. Si vous avez des bons du Trésor, vendez-les au plus vite», a conclu le leader du mouvement populiste. «Regardez-moi : ou nous changeons de cap maintenant ou je me jette par-dessus bord», a même menacé l’ancien comique génois, du haut d’une grue de vingt mètres. Histoire de prendre de la hauteur… Selon les derniers sondages, cinq mois après les élections européennes de mai dernier, le M5S se maintient comme la deuxième force politique du pays derrière le parti démocrate, avec 21% des intentions de vote contre 38,4% pour le parti de Matteo Renzi.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/020 … 052925.php
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Dernière modification par gilles (15-10-2014 19:25:21)
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par Greg Palast
The Guardian, 26 Juin 2012
Le géniteur des principes de l'euro est l'ex-économiste de l'Université de Chicago : Robert Mundell. Le théoricien de « l'économie de l'offre » est maintenant professeur à l'Université de Columbia, mais je le connaissais à travers son lien avec mon professeur de l'Université de Chicago : Milton Friedman, ceci bien avant la recherche de Mundell sur les devises et taux de change. Ce sont les recherches de Robert Mundell sur les devises et les taux de change qui ont généré le modèle de l'union monétaire européenne et celui de la monnaie unique européenne.
Mundell, alors, était plus préoccupé par ses arrangements de salle de bains. Le professeur Mundell, qui a à la fois un prix Nobel et une ancienne villa en Toscane, m'a dit, exaspéré :
« Ils ne me laisseront même pas avoir un WC. Ils ont des règles qui me disent que je ne peux pas avoir un WC dans cette salle ! Pouvez-vous imaginer cela ? »
Il se trouve que je ne peux pas l'imaginer. Mais comme je n'ai pas une villa italienne, donc je ne peux pas imaginer la frustration due à des règlements régissant le placement des pièces.
Mais Mundell, un canado-américain volontaire et obstiné, était résolu à faire une chose: trouver une arme qui pourrait balayer la législation gouvernementale et le droit du travail. ( Il détestait vraiment les plombiers syndiqués qui l'avaient empêché de déplacer son trône.)
« Il est très difficile de licencier des travailleurs en Europe », se plaignit-il. Sa contre-attaque : l'euro.
L'euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé, expliquât alors, Mundell . Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie empêchera alors l'utilisation des politiques monétaire et budgétaire keynésiennes par les vilains petits élus pour sortir une nation de la récession.
« L'euro mettra la politique monétaire hors de la portée des hommes politiques », a-t-il dit. « Et sans la politique budgétaire, la seule façon pour les nations pour pouvoir conserver des emplois est la surenchère dans réduction des règles du commerce. »
Il citât, alors les lois du travail, les règlements environnementaux et, bien sûr, les taxes et les impôts. Tout cela serait éliminé par l'euro. La démocratie ne serait pas autorisé à interférer avec le marché ( ou avec la plomberie ).
Comme un autre lauréat du prix Nobel, Paul Krugman l'avait remarqué, la création de la zone euro violait une observation de base de l'économie concernant les « zones monétaires optimales ». Cette observation pratique avait pourtant été théorisée par Robert Mundell en personne.
Pour lui, ce n'était pas une objection qui tienne. Pour Robert Mundell, le but de l'euro n'était pas de faire de l'Europe une puissante unité économique unifiée. Son but était approximativement le même que celui de Reagan et Thatcher : la révolution conservatrice.
« Ronald Reagan n'aurait pas été élu président sans l'influence de Robert Mundell », a écrit Jude Wanniski dans le Wall Street Journal. L'économie de l'offre mise au point par Mundell est devenu le modèle théorique des Reaganomics, la révolution économique conservatrice - ou comme George Bush Père l'avait appelée : « l'économie vaudou »: la croyance magique en la panacée du libre-marché qui a également inspiré les politiques de Mme Thatcher.
Mundell m'a expliqué que, en fait, l'euro est fait d'une pièce avec les Reaganomics :
« La discipline monétaire s'imposera aussi bien que la discipline budgétaire sur les politiciens. »
Et quand une crise arrivera, les nations économiquement désarmées n'auront plus comme solution que déréglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d'État en masse, réduire les impôts et d'envoyer les États-providence en Europe dans les égouts.
Ainsi, nous voyons que le Premier ministre (non élu) Mario Monti exige la "réforme" du droit du travail en Italie pour rendre plus facile le licenciement pour les employeurs comme Mundell voulait le faire pour les plombiers toscans. Mario Draghi, la tête (non élue) de la Banque centrale européenne, appelle à des « réformes structurelles » - un euphémisme pour l'écrasement des protections légales des travailleurs. Tous deux citent la théorie nébuleuse selon laquelle cette « dévaluation interne » à chaque nation devra la rendre plus compétitive. En oubliant soigneusement de préciser que si toutes les nations de l'UE l'appliquent, cette « compétitivité » s'annule et que les seuls qui en profitent dans ce cas, ce sont les employeurs.
Monti et Draghi ne peuvent pas expliquer de manière crédible comment, si tous les pays du continent déprécient leur main-d'œuvre, que tous puissent ainsi acquérir un avantage concurrentiel sur les autres. Mais ils n'ont pas à expliquer leurs politiques; ils n'ont qu'à laisser les marchés travailler sur les obligations de chaque nation. Par conséquent, l'union monétaire est la lutte des classes par d'autres moyens.
La crise en Europe et les flammes de la Grèce ont produit la lueur chaleureuse de ce que les acolytes du « roi-philosophe » Joseph Schumpeter appelaient la« destruction créatrice ». L'acolyte de Schumpeter et apologiste du libre marché Thomas Friedman s'est rendu à Athènes pour visiter le « sanctuaire impromptu » constitué par la banque incendiée où trois personnes sont mortes après avoir été brûlées par des manifestants anarchistes, et profité de l'occasion pour offrir une homélie sur la mondialisation et « l'irresponsabilité grecque.»
Les incendies, le chômage de masse, le bradage des biens nationaux, amènerait ce que Friedman a appelé une « régénération » de la Grèce et, en fin de compte, de toute la zone euro. Alors à ce moment-là, Mundell et les autres possesseurs de villas pourront mettre leurs sacrées toilettes partout où ils voudront.
Loin d'échouer, l'euro, qui était le bébé de Mundell, a réussi probablement au-delà rêves les plus fous de son géniteur.
Traduction par gilles
Source : http://www.guardian.co.uk/commentisfree … enius-euro
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Mais si, l'euro a échoué.
L'euro a complètement échoué.
Nous devons comparer :
1- ce que les européistes nous avaient promis en 1992 pour nous convaincre de voter "oui" à la création de l'euro (référendum sur le traité de Maastricht en 1992) ...
2- ... et ce que nous avons obtenu dans le monde réel.
Dans le monde réel, nous avons obtenu exactement le contraire de ce que les européistes nous avaient promis en 1992.
Italie : en 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en obligations de l'Etat italien. Fin 2013, les banques italiennes détenaient 28 % du PIB en obligations de l'Etat italien !
Espagne : en 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en obligations de l'Etat espagnol. Fin 2013, les banques espagnoles détenaient 30 % du PIB en obligations de l'Etat espagnol !
Regardez bien les graphiques 3a et 3b :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349
Ces graphiques montrent une accélération des achats d'obligations d'Etat à partir de décembre 2011, c'est-à-dire à partir du moment où la BCE a prêté 1019 milliards d'euros aux banques européennes.
En clair : les banques italiennes ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l'Etat italien. Elles en sont gavées.
Les banques espagnoles ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l'Etat espagnol. Elles en sont gavées.
Normal : plus personne au monde ne veut acheter ces obligations d'Etat pourries.
MAIS MAINTENANT ?
Maintenant, les banques espagnoles sont dramatiquement sous-capitalisées. Maintenant, les banques espagnoles n'ont plus d'argent. Jeudi 16 octobre, elles ont été incapables d'acheter toutes les obligations émises par l'Etat espagnol.
L'Espagne rate un emprunt obligataire.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/1 … ataire.php
Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour acheter les obligations de l'Etat espagnol, les obligations de l'Etat italien, les obligations de l'Etat grec, etc.
Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour empêcher la faillite généralisée de la zone euro.
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Gilles, j'ai plutôt l'impression que la zone Euro est très keynésienne. Les milliards utilisés pour tenter de résoudre la crise de 2008 sont bien une pratique keynésienne non ?
Et il me semble aussi que le comportement >>ultra libéral<< ce sont les islandais qui l'on eu en refusant d'externaliser la faillite des banques, suivant le vieil adage libéral qui accouple la liberté avec la responsabilité.
Dernière modification par frigouret (17-10-2014 13:57:46)
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Pour bien vous ( bruno = BA et stéphane = frigouret ) répondre, analyser les différences dans le régime économique entre l'époque de Keynes et l'époque actuelle est nécessaire. Cela éclairera le but de tous ces changements intervenus au cours des décennies. Ces changements que l'on peut méconnaître ou bien avoir du mal à les avoir toujours en tête. Ceci afin d'évaluer où sont les échecs et les réussites non-pas par rapport aux promesses mensongères des propagandistes, mais bien sur les situations relatives des différents catégories socio-professionnelles.
Si nous n'avons pas une conscience claire des changements et du pourquoi de ces changements au cours de ces dernières décennies, il est facile de conclure, en accord avec la propagande qui nous dit, que puisque nous sommes à l'étape n nous devons passer à l'étape prévue prévue par l'oligarchie n + 1, alors que nous pourrions repasser à n - 3 ou bien passer à m, ou tout autre choix réfléchi et discuté.
Répertorier et analyser tout ceci ne peut se faire en 5 minutes d'autant que je suis légèrement souffrant. Dès que je reprends un peu d'énergie, j'écrirai sur ce sujet.
Bonne continuation
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Le scandale de l'année 2014 : ce matin, des révélations explosives sur le Luxembourg sont publiées par 40 grands médias :
Evasion fiscale : tout sur les secrets du Luxembourg.
Des milliards d’euros de recettes fiscales évaporées grâce à des accords fiscaux secrets. Plus de 300 multinationales concernées, parmi lesquelles des stars de l’économie comme Apple, Amazon, Heinz, Pepsi, Ikea, Deutsche Bank…
Dans une enquête réalisée en partenariat avec le consortium de journalisme d’investigation américain ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) et quarante médias étrangers (The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, la télévision publique canadienne Canadian Broadcasting Corporation, l’Asahi Shimbun au Japon, etc.), Le Monde révèle les dessous du système fiscal luxembourgeois.
http://www.lemonde.fr/economie-mondiale … 56941.html
Rappel :
De janvier 1995 à décembre 2013, le Luxembourg a été dirigé par Jean-Claude Juncker.
Aujourd'hui, Jean-Claude Juncker doit s'expliquer sur ces accords fiscaux secrets qui ont fait perdre des milliards d'euros de rentrées fiscales à la France, à l'Allemagne, etc.
Aujourd'hui, Jean-Claude Juncker doit s'expliquer sur cet énorme scandale.
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La vidéo qui démasque Jean-Claude Juncker le menteur :
Jean-Claude Juncker a dirigé le Luxembourg de janvier 1995 à décembre 2013.
Aujourd'hui, le plus grand scandale de l'année 2014 a révélé que le Luxembourg a passé des accords fiscaux secrets.
Ces accords fiscaux secrets ont fait perdre des milliards d'euros de rentrées fiscales à la France, à l'Allemagne, etc.
Or, qu'avons-nous vu le mardi 21 octobre 2008 sur France 2 ?
Nous avons vu ce menteur de Jean-Claude Juncker jouer la comédie devant des millions de télespectateurs.
Il faut voir et revoir cette vidéo durant laquelle Jean-Claude ment, joue la comédie, donne des leçons de morale, fait semblant d'être scandalisé par le reportage du journaliste et par les questions de David Pujadas :
« Je récuse la façon caricaturale dont vous présentez avec la condescendance bien franco-française la réalité luxembourgeoise. Votre reportage fut strictement ridicule. (…) Je ne me sens pas accusé par des reportages superficiels d’un journalisme primaire qui ne fait pas honneur à votre chaîne ».
Jean-Claude Juncker n'est qu'un menteur et un comédien.
Regardez bien cette vidéo à partir de 6 minutes 30 :
http://www.marianne.net/Juncker-pique-s … 92501.html
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De janvier 1995 à 2013, Jean-Claude Juncker a dirigé le Luxembourg.
Le 6 novembre 2014, le plus grand scandale de l'année révélait que le Luxembourg a passé des accords fiscaux secrets avec plus de 300 entreprises multinationales.
Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l'Allemagne, etc, de centaines de milliards d'euros de rentrées fiscales.
Pour ne pas répondre aux questions sur ces accords fiscaux secrets, Jean-Claude Juncker a fui les journalistes pendant une semaine, puis, du bout des lèvres, il a fini par reconnaître les faits : il a utilisé un euphémisme remarquable :
"Il est vrai que l'application de règles diverses, antinomiques très souvent, différentes et opposées peut conduire à des résultats d'imposition qui ne correspondent pas aux normes éthiques et morales généralement admises", a-t-il expliqué.
http://www.latribune.fr/depeches/reuter … -l-ue.html
Mais ce sont tes actes depuis douze ans, Jean-Claude.
Ce sont tes actes depuis douze ans qui ne correspondent pas aux normes éthiques et morales généralement admises.
Et aujourd'hui, Jean-Claude ?
Aujourd'hui, mercredi 12 novembre, tu es encore président de la Commission européenne.
Tu n'as toujours pas été viré de ton poste de président de la Commission européenne.
Le fait que tu sois encore président ne correspond pas aux normes éthiques et morales généralement admises.
Ton maintien à ce poste est un véritable scandale.
Le soutien que t'accordent la majorité des députés européens montre que toutes les institutions européennes ne sont qu'une grande mafia, qui protège son Parrain.
http://www.euractiv.fr/sections/electio … ure-contre
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frigouret a écrit:
Gilles, j'ai plutôt l'impression que la zone Euro est très keynésienne. Les milliards utilisés pour tenter de résoudre la crise de 2008 sont bien une pratique keynésienne non ?
Et il me semble aussi que le comportement >>ultra libéral<< ce sont les islandais qui l'on eu en refusant d'externaliser la faillite des banques, suivant le vieil adage libéral qui accouple la liberté avec la responsabilité.
Les milliards sortis par les États en 2008 dans la zone euro, c'est à dire les contribuables, les citoyens l'ont été pour sauver les banques, cela n'a rien de keynésien, ni de libéral au sens d'Adam Smith. Le monde a été changé depuis Keynes, par exemple, mais je ne peux tout citer : libre-échange, liberté de circulation des capitaux, d'où délocalisation des entreprises et chantage aux délocalisations, dépendance des banques centrales vis à vis des banques commerciales et des marchés financiers. Ce qui aurait été keynésien, cela aurait été en 2008 la nationalisation des banques en contre-partie de leur sauvetage et le fléchage des prêts de ces banques désormais nationalisées vers l'économie physique, les PME, artisans, petits entrepreneurs, ... Je ne retrouve pas la vidéo sur le fléchage des prêts bancaires.
Ce qu'a effectué la zone euro et l'UE concernant les banques est complètement sous l'influence du milieu bancaire comme le montre le dossier vidéo réalisée par l'équipe du journal « Fakir » :
https://www.youtube.com/watch?v=7srTZRUFzMQ
Durée 22 mn 37 s Youtube ID = 7srTZRUFzMQ
La politique qui est menée actuellement dans la zone euro est déflationniste. François Ruffin en parle dans sa vidéo « Quelle issue ? - Histoire de la déflation dans les années 30 » :
https://www.youtube.com/watch?v=gi8lVIhNNes
Durée 16 mn 8 s Youtube ID = gi8lVIhNNes
Dernière modification par gilles (20-11-2014 12:23:32)
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Depuis plusieurs années, l'Union Européenne crée des coquilles vides pour essayer de STABILISER le château de cartes européen :
- le FESF, Fonds Européen de Stabilité Financière
- le MES, Mécanisme Européen de Stabilité
Mais ces coquilles vides sont incapables de STABILISER quoi que ce soit. Et aujourd'hui, la faillite est généralisée.
Les impayés mettent l'UE au bord de la crise.
Le Parlement européen a sommé mardi les gouvernements de l'UE de consacrer le montant des amendes perçues en 2014 au règlement des factures impayées pour éviter la cessation de paiements en 2015.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe … e-29857719
L'Union Européenne est au bord de la cessation de paiements.
De même, neuf pays européens sont en faillite.
En tout, les 28 pays membres de l'Union Européenne ont une dette publique de 11930,266 milliards d'euros. Je dis bien : dette publique de 11930,266 milliards d'euros.
ET DONC l'Union Européenne va … lancer un nouvel emprunt de 315 milliards d'euros !
ET DONC l'Union Européenne va encore créer une nouvelle coquille vide : le FEIS, Fonds européen pour l'investissement stratégique.
C'est ça, l'Union Européenne : quand on est asphyxié par les dettes, quand on est en faillite, on rajoute 315 milliards d'euros de dette supplémentaire !
Malheureusement, les bulles de dette publique ne peuvent pas gonfler jusqu'au ciel.
Mercredi 26 novembre 2014 :
UE : Juncker annonce un plan d'investissements de 315 milliards d'euros.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a annoncé mercredi un plan destiné à mobiliser 315 milliards d'euros pour des investissements en Europe, afin de relancer la croissance et de "remettre l'Europe au travail".
"Nous créons un nouveau Fonds européen pour l'investissement stratégique qui permettra de mobiliser 315 milliards d'euros au cours des trois prochaines années", a déclaré M. Juncker devant le Parlement européen.
http://www.boursorama.com/actualites/ue … b0e9afdb5f
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LE VOTE DE LA HONTE.
Le scandale Luxleaks vient de révéler que le Luxembourg avait passé des accords fiscaux secrets avec 300 entreprises multinationales.
Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l'Allemagne, etc, de centaines de milliards de rentrées fiscales.
Le Luxembourg était dirigé par Jean-Claude Juncker de janvier 1995 à décembre 2013.
Aujourd'hui, les députés européens devaient se prononcer pour ou contre le maintien de Jean-Claude Juncker au poste de président de la Commission Européenne.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
461 députés européens ont voté pour protéger le Parrain.
461 députés européens ont voté pour garder cette mafia européenne.
Ce vote est une honte.
L'Union Européenne est complètement pourrie.
L'Union Européenne est pourrie par les paradis fiscaux, par les banquiers, par les financiers, par les affairistes … et par les partis politiques qui sont leurs complices.
L'Union Européenne n'est qu'une grande mafia, qui protège son Parrain.
Jeudi 27 novembre 2014 :
La Commission européenne ne tombera pas. Malgré le scandale Luxleaks qui ébranle le président de la Commission et ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le Parlement européen a renouvelé jeudi sa confiance envers l’exécutif européen. La motion de censure déposée par des partis eurosceptiques du Parlement européen, dont le Front national français, a été repoussée jeudi à Strasbourg par 461 voix contre 101 en faveur et 88 abstentions. Une majorité des deux tiers des suffrages exprimés était requise.
Ce résultat était attendu, les principales formations de droite et de gauche ayant maintenu leur soutien au collège de commissaires et à son président, Jean-Claude Juncker.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/020 … 068865.php
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L'Union Européenne est en faillite.
Pour la période 2014-2020, les 28 Etats européens se sont engagés à donner 908 milliards d'euros au budget de l'Union Européenne.
Mais ça, c'était avant.
La Cour des comptes européenne a fait ses comptes : elle vient d'annoncer que les 28 Etats européens allaient encore devoir payer.
En tout, les 28 Etats européens vont devoir payer 326 milliards d'euros supplémentaires !
Vous avez bien lu : il manque 326 milliards d'euros dans la caisse de l'Union Européenne !
Lisez cet article ahurissant :
La Cour des comptes s'alarme du trou faramineux du budget européen.
Ce rapport souligne entre autres le fait que les États membres devront débourser 1 234 milliards d’euros pour couvrir les engagements de la Commission. Ce montant totalise les 908 milliards prévus pour les paiements de la période et quelque 326 milliards supplémentaires correspondants à des décaissements liés aux deux périodes budgétaires précédentes, au moins.
http://www.euractiv.fr/sections/priorit … een-310327
L'Union Européenne, c'est 28 Etats dont la dette publique atteint 11930,266 milliards d'euros.
L'Union Européenne, c'est 28 Etats qui doivent payer 908 milliards d'euros pour le budget européen 2014-2020, alors qu'ils sont déjà hyper-endettés.
Et aujourd'hui, nous apprenons qu'en plus, comme si ça ne suffisait pas, il va falloir trouver 326 milliards d'euros supplémentaires pour éviter la faillite de l'Union Européenne !
Mais avec quel argent ?
Hein ?
Avec quel argent ?
L'Union Européenne, c'est le tonneau des Danaïdes.
L'Union Européenne, c'est un mécanisme perdant-perdant.
L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.
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Портрет девојчице црне косе, une oeuvre du peintre serbe Sava Sumanovic
Assez d'accord Bruno ( Instit ) avec cette alerte, mais il faut bien que cette « construction » et les situations qui en découlent profitent à quelques uns pour perdurer. Comme beaucoup d'autres l'ont déjà dit avant moi, je vois deux types principaux d'initiateurs et de continuateurs de cette soit disant construction : le plus haut sommet capitaliste pour asseoir de la manière la plus sophistiquée sa domination et les États-Unis pour asseoir sa domination géo-politique. J'évoque ici ce deuxième aspect par un extrait d'un article de Diana Johnstone.
Dernière modification par gilles (08-12-2014 07:58:51)
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Le sentiment d'appartenance.
Lundi 1er décembre 2014, l'institut de sondage IPSOS publie un sondage explosif sur le sentiment d'appartenance.
Question posée par IPSOS :
« Avez-vous le sentiment d'être avant tout :
français : 49 % des personnes interrogées
citoyen du monde : 22 % des personnes interrogées
habitant de votre région : 15 % des personnes interrogées
européen : 14 % des personnes interrogées »
Vous avez bien lu : le sentiment d'être européen arrive en toute dernière position, avec seulement 14 % des personnes interrogées !
Ce sondage montre que, 57 ans après la signature du traité de Rome, la construction européenne a complètement dégoûté les citoyens français. Il montre que le XXIe siècle verra la mort de l'Union européenne, et le retour aux indépendances nationales dans chacune des 28 nations de l'UE.
En Europe, le XXIe siècle verra le retour des Etats-nations libres et souverains.
L'idée européenne est une idée morte.
http://www.ipsos.fr/decrypter-societe/2 … diversites
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Bonjour Instit, l'idée d'intégration européenne est par exemple : un canard dont on a coupé la tête et qui continue à courir ou un zombie.
Nation, Démocratie, Rôle de l’état, Construction Européenne : où en est notre démocratie ? Où en sont nos institutions ?
http://www.voixcontreoreille.org/emission_view.php?id_emission=464
Dernière modification par gilles (13-12-2014 19:17:59)
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L'évènement le plus important de l'année 2014 : la montée aux extrêmes.
Samedi 27 décembre 2014 :
Quels sont les événements et les personnalités politiques qui ont marqué les Français en 2014 ?
Réponses dans notre sondage exclusif Odoxa pour «le Parisien»-«Aujourd’hui en France» et iTélé à paraître ce samedi.
L'événement politique de l'année 2014 : le Front national en tête lors des élections européennes.
C’est d’abord, sans conteste, «le score canon de 25% réalisé par le parti de Marine Le Pen aux élections européennes qui a marqué les esprits», relève Céline Bracq, directrice d’Odoxa. C'est l'événement marquant de l'année pour 51% des Français.
«Le FN premier parti de France est ainsi cité en priorité par les sympathisants de gauche (45%) et encore plus par ceux de droite (57%)». Loin devant la réforme territoriale avec une France qui passe à 13 régions (31% des personnes interrogées).
http://www.leparisien.fr/politique/sond … 401961.php
Elections européennes du 25 mai 2014 :
Les pays où les extrêmes arrivent en tête :
1- La France : Front National = 24,86 %
2- Le Royaume-Uni : UKIP = 26,60 %
3- Le Danemark : Parti Populaire Danois = 26,60 %
4- La Grèce : l'extrême-gauche Syriza = 26,58 % (pour info : les néonazis d'Aube Dorée = 9,40 %)
Les pays où les extrêmes font une percée :
1- L'Italie : Mouvement 5 Etoiles = 21,15 %
2- L'Autriche : FPO = 19,70 %
3- La Belgique : NVA = 16,35 %
4- La Hongrie : Jobbik = 14,68 %
5- La Finlande : "Les Vrais Finlandais" = 12,90 %
6- La Suède : Sverige Demokraterna = 9,70 %
7- L'Espagne : l'extrême-gauche Podemos = 7,97 %
8- La Pologne : KNP = 7,06 %
9- L'Allemagne : le nouveau parti anti-euro AFD = 7 %
Les pays où les extrêmes sont en baisse :
1- Les Pays-Bas : PVV = 13,20 % (aux élections européennes de 2009, le PVV avait eu 16,9 %)
2- La Roumanie : PRM = 2,70 % (aux élections européennes de 2009, le PRM avait eu 8,6 %)
Le FN obtient ses meilleurs scores chez les jeunes et les ouvriers.
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html
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Dernière modification par gilles (02-01-2015 09:29:54)
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Le bateau « Union européenne » est en train de couler.
Deux pays européens se préparent à quitter le bateau.
La Grèce et le Royaume-Uni se préparent à quitter le bateau.
Dimanche 4 janvier 2015 :
Le Premier ministre britannique conservateur David Cameron a déclaré dimanche souhaiter organiser plus tôt que prévu le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, promis en 2017.
Sous la pression des eurosceptiques au sein de son propre parti et face à la popularité croissante du Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui prône une sortie de l’UE et un durcissement de la politique d’immigration, David Cameron a promis de rénégocier le traité qui lie le Royaume-Uni à l’UE et d’essayer de récupérer certains pouvoirs auprès de Bruxelles.
Il a promis pour cela d’organiser un référendum en 2017, en cas de victoire des conservateurs aux élections législatives de mai prochain.
« Le référendum doit avoir lieu avant la fin de 2017. Si nous pouvions faire cela plus tôt, j’en serais ravi. Plus tôt je pourrai tenir ma promesse d’une renégociation et d’un référendum (...), mieux ce sera », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une émission de la BBC.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/020 … 079919.php
Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro.
La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays, affirme l'édition en ligne du magazine Spiegel.
« Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie de la Grèce de la zone euro, si le chef de l'opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections législatives, abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays », affirme le site web de l'hebdomadaire, en s'appuyant sur "des sources proches du gouvernement allemand".
Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble (tous deux conservateurs) ont changé d'avis et désormais « ils jugent supportable une sortie de la Grèce de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012 », assure le Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.
« Le risque de contagion pour d'autres pays est limité car le Portugal et l'Irlande sont considérés comme assainis. Par ailleurs, le MES (mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de sauvetage puissant et l'Union bancaire assure la sécurité des instituts de crédit », auraient encore confié ces sources.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 … e-euro.php
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Que nous apprend l'Histoire à propos des constructions supranationales ?
Réponse :
1- Au début du cycle, il y a des nations, des nations indépendantes et souveraines.
2- Ensuite, à l'intérieur de ces nations, certaines élites décident de commencer à bâtir une construction supranationale.
3- Ensuite, grâce à la propagande, ces élites parviennent à convaincre les peuples que cette construction supranationale va leur apporter la croissance économique, le progrès social, la baisse du chômage, la solidarité entre tous les hommes, et patati, et patata.
4- Ensuite, les peuples votent pour cette construction supranationale, en pensant qu'elle va réaliser toutes ces belles promesses. Pendant des décennies, il y a de plus en plus d'intégration. C'est la PHASE ASCENDANTE.
5- Ensuite, il arrive toujours un moment où les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale NE profite PAS aux peuples, mais qu'elle profite aux élites. Les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale ne profite qu'à la nomenklatura dans les pays communistes, aux élites politiques et aux élites financières dans les pays occidentaux.
6- Ensuite, les peuples commencent par se révolter, parfois dans la rue, parfois dans les urnes. La construction supranationale entre dans une phase d'implosion, d'effondrement. C'est la PHASE DESCENDANTE.
7- Dernière étape, la construction supranationale se désintègre, se disloque. Les nations qui la composaient reprennent leur indépendance. Fin du cycle.
Aujourd'hui, l'Union européenne est à l'étape 5.
Lundi 5 janvier 2015 :
Europe : l’implosion qui vient.
http://www.michelsanti.fr/europe-implosion/
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Lundi 5 janvier 2015 :
Grèce : pour la Commission européenne, l'appartenance à la zone euro est « irrévocable ».
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 … _3214.html
L'appartenance à la zone euro est « irrévocable » !
J'éclate de rire !
Lisez ce dialogue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte :
- De Gaulle : Le Marché Commun, il n’y a en fait que deux ans qu’on a commencé à le réaliser. Or notre expansion industrielle remonte à bien avant deux ans. L’expansion industrielle allemande, italienne, de même. Ceux qui racontent des histoires sur les bienfaits incomparables de l’intégration européenne sont des jean-foutre.
- Alain Peyrefitte : Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.
- De Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.
Alain Peyrefitte, « C’était De Gaulle », Fayard, tome 2, page 267.
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Lundi 12 janvier 2015 :
Une photo exceptionnelle, prise par Martin Argyroglo.
Cette photo est extraordinaire :
https://twitter.com/argyroglo/status/55 … 74/photo/1
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Un article de Frédéric Lordon qui essaie de prévoir l'affrontement entre l’extrémisme monétariste UE et Syriza
http://blog.mondediplo.net/2015-01-19-L … a-table-ou
Court extrait :
On notera d’abord la faible consistance de l’argument qui, parmi les créanciers publics, fait grand cas des pertes de la BCE mais fort peu de celles du MES et de l’UE elle-même (27,7 milliards d’euros d’un côté contre 141 milliards d’euros + 53 milliards d’euros de l’autre pourtant). Mais c’est que dans « banque centrale », il y a « banque », qui permet de faire jouer toutes les associations d’idées avec la crise financière de 2007-2008, comme si la BCE était une sorte de Lehman Brothers en plus gros. « La faillite d’une banque » (de plus), et le spectre à nouveau du « grand effondrement », voilà l’épouvantail agité par les demi-habiles du monétarisme européen.
A l’opposé exact de leurs vaticinations cependant, de toutes les « banques » (et en fait de toutes les entités économiques), la banque centrale est la seule pour laquelle la prise de perte est d’une totale innocuité, en tout cas la faillite une catégorie entièrement dénuée de sens, et ceci pour cette simple raison que la faillite est un état d’illiquidité… que la banque centrale ne peut connaître puisqu’elle est, elle-même, la source de toute liquidité ! La banque centrale crée la liquidité. Elle la crée ex nihilo, par une opération qui n’a rien de magique, mais exprime une croyance collective en l’acceptabilité du signe monétaire comme équivalent général, inscrite dans des institutions particulières (qui, par ailleurs, se distinguent par leurs propriétés à reproduire plus ou moins bien cette croyance). Instance ultime de la liquidité, sommet de la pyramide du refinancement, au-delà duquel il n’y a plus rien – oui, c’est un peu vertigineux pour certains esprits innocents –, la banque centrale n’a pas à être elle-même « refinancée » ou recapitalisée, contresens conceptuel qui témoigne d’une incompréhension profonde des mécanismes monétaires : la banque centrale, si besoin est, apure ses propres pertes et s’autorecapitalise par création monétaire pour ainsi dire pro domo.
Comme souvent cependant, au voisinage immédiat des demeurés, il y a les cyniques – et les idéologues. Ceux-ci savent très bien que la banque centrale peut combler ses pertes par ses propres moyens de création monétaire, mais ils ne le veulent pas – essence même du dogme monétariste qui regarde toute création monétaire « anormale » comme un fléau en cours de formation. Mais qu’est-ce que l’« anormalité » en cette matière ? A cette question, le monétarisme appliqué répond invariablement : tout ce qui excède les besoins de refinancement des banques privées, et notamment tout ce qui pourrait constituer une opération plus ou moins médiate de soutien aux États – en quoi consisterait indiscutablement une annulation de la dette grecque inscrite à l’actif de la BCE.
Voilà pourquoi, en passant, le monétarisme se soucie bien moins des pertes du MES que de celles de la BCE en dépit de leurs ordres de grandeur comparés. Les premières sont des pertes sèches pour les Etats-membres, et ceux-ci devront les combler par de nouvelles ressources financières, prélevées ou empruntées – et ça leur coûtera. Les secondes relèvent d’une pure opération de monétisation, qui plus est à destination d’un État (grec) – de celles qui appellent le pieu en bois.
Dernière modification par gilles (21-01-2015 21:58:48)
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Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.
Intraitable. Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :
« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.
Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »
Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a … 29890.html
La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.
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Bon anniversaire, les 560 traîtres !
C'était il y a sept ans, le 4 février 2008, à Versailles. Les députés et les sénateurs étaient réunis en Congrès pour voter le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution. En clair :
- Si les députés et les sénateurs avaient voté "contre", un référendum sur le traité de Lisbonne aurait été organisé.
- Si les députés et les sénateurs avaient voté "pour", il n'y aurait pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne.
Résultat :
Les députés et les sénateurs se sont rendus complices d'un coup d'Etat : ils ont voté "pour" (560 voix).
560 traîtres ont trahi le peuple français.
560 traîtres ont refusé de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, alors que ce traité de Lisbonne reprend 98 % du Traité établissant une constitution pour l'Europe.
Seuls 181 députés et sénateurs ont sauvé l'honneur. Seuls 181 députés et sénateurs ont résisté au coup d'Etat : ils ont voté "contre".
Conséquence : il n'y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne a été adopté trois jours plus tard par le Parlement français, le 7 février 2008.
Conclusion : la construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.
Pour savoir qui sont les 560 traîtres qui ont voté « pour », c'est ici :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/sc … jo9000.asp
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Après l'ultimatum de la BCE, voici maintenant l'ultimatum de l'Eurogroupe.
Vendredi 6 février 2015 :
La Bourse de New York a perdu près de 0,5% vendredi, plongeant dans le rouge en fin de séance après que Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, a dit que la Grèce avait jusqu'au 16 février pour demander un prolongement de son programme d'aide, faute de quoi le pays risquait d'être privé de soutien financier.
http://www.challenges.fr/finance-et-mar … grece.html
En clair :
Lundi 16 février, si la Grèce ne demande pas officiellement un prolongement de son programme d'aide, la Grèce n'aura plus aucun soutien financier de la zone euro.
Et si la Grèce ne reçoit plus aucun soutien financier de la zone euro, elle sera obligée d'en sortir.
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