Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Chômage en octobre 2015 : record historique battu.
Chômage : catégories A, B, C, D, E :
France métropolitaine :
6 127 200 inscrits à Pôle Emploi.
France entière, y compris l'outre-mer :
6 462 400 inscrits à Pôle Emploi.
Variation sur un mois : + 0,2 %
Variation sur un an : + 5,1 %
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/P … GS16RE.pdf
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
- « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)
- « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union Économique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
Qu'est-ce que ces politiques nous ont menti pour faire passer l'idée de l'euro !
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Le “Non” danois à l’Union Européenne
Le mercredi 3 décembre se tenait, dans la plus grande discrétion de la presse française, un référendum au Danemark portant sur une plus grande intégration à l’Union européenne. Le vote a été sans appel : le « Non » l’a emporté avec 53% des suffrages exprimés. Il faut aussi noter l’importante participation, environ 72% des électeurs ont voté, qui fait de ce référendum le plus important dans l’histoire des différends votes concernant l’UE au Danemark. Le relatif silence de la presse française est à noter ici, mélange de mépris pour ce qui se passe dans un « petit » pays et de gêne quant au résultat qui dérange, et c’est peu dire, les opinions européistes de maints commentateurs.
L’objet du référendum était de savoir si les danois acceptaient de renoncer aux différentes exemptions qu’ils avaient obtenues, à la suite de précédentes consultations référendaires, aux règles de l’Union européennes. Dans le langage technique dont raffole la bureaucratie bruxelloise cela s’appelle des clauses « d’opting out ». Le gouvernement libéral qui dirige actuellement le Danemark tout comme l’opposition social-démocrate avaient fait campagne pour le « Oui ». Ils ont donc été désavoués. La campagne du « Non » était portée par une alliance de la gauche radicale et du parti populiste et souverainiste, le DPP. Tout comme lors du référendum de 2005 en France sur le projet de Constitution européenne, c’est cette alliance qui a triomphé.
Pourtant, tant le parti au pouvoir que l’opposition européistes n’avaient pas hésiter à jouer de la carte de la peur pour influencer les électeurs, allant jusqu’à prétendre qu’un succès du « non » remettrait en cause remettrait en cause la coopération policière avec les autres pays de l’UE. Cet argument était particulièrement stupide quand on sait que l’UE, et son instrument Europol, collabore avec des pays comme la Suisse et la Norvège qui ne font pas partie de l’UE ! Tout comme en France, la carte de la peur n’a pas joué.
Le sens de ce référendum est clair. C’est une nouvelle victoire pour le courant souverainiste et eurosceptique en Europe. Cette victoire témoigne de l’épuisement de l’idée européenne dans les opinions publiques et de la faillite du projet d’intégration renforcée que portent les européistes que ce soit à Bruxelles ou à Paris. Avec le projet de futur référendum sur l’Euro qui pourrait se tenir en Finlande en 2016 ou 2017, c’est aussi le signe très nets que les peuples des pays de l’UE rejettent cette idée d’intégration renforcée et de pseudo-fédéralisme que portent les partisans de l’Euro. Les gouvernements feraient bien d’en tenir compte. Ce référendum, le premier vote qui survient dans un pays de l’UE depuis que la crise des réfugiés a fait exploser les contradictions de la construction européenne, signale très certainement la fin d’une époque. L’intégration européenne ne fait plus rêver. Au contraire, elle fait peur. Les populations constatent que les mécanismes d’intégration, dont bien entendu l’Euro, n’ont jamais produits les effets bénéfiques qui leurs étaient attribués et ont même détérioré la situation.
Par ailleurs, c’est aussi une victoire qui aura certainement une influence sur le futur référendum qui doit se tenir en 2016 en Grande-Bretagne sur une possible sortie de ce pays de l’UE. De ce point de vue aussi, ce référendum danois annonce des tournants majeurs dans l’histoire de la construction européenne. Et c’est probablement ce qui gêne tant les divers commentateurs français qui, sauf la reprise du communiqué de l’AFP, se tiennent pour l’heure dans un silence qui en dit long sur ce qu’ils pensent…
http://russeurope.hypotheses.org/4528
Dernière modification par gilles (07-12-2015 13:48:32)
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Avec Les courtiers du capitalisme (Agone, 2015), le sociologue Sylvain Laurens nous plonge au cœur de la fabrique politique de l’Union Européenne. Cet entretien lui permet par ailleurs de préciser son positionnement théorique et d'exposer certaines implications politiques de son travail.
Lire l'entretien ici :
http://www.contretemps.eu/face-au-capital-bureaucratique-europeen-entretien-avec-sylvain-laurens/
Dernière modification par gilles (24-03-2017 08:23:37)
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Dés que j'ai du temps, je traduirais ceci :
http://news.sky.com/story/1626560/goldman-to-help-bankroll-eu-in-campaign
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Traduction à continuer :
La banque Goldman Sachs soutient la campagne de financement de maintien de la Grande-Bretagne à l'intérieur de l'UE.
Sky News apprend que le géant de Wall Street Goldman Sachs a donné une somme à six chiffres à la campagne pour garder la Grande-Bretagne dans l'UE.
Mercredi 20 janvier 2016 - Royaume-Uni
Par Mark Kleinman, à Davos.
La banque Goldman Sachs a donné des centaines de milliers de livres à la campagne pour garder la Grande-Bretagne dans l'Union européenne, ceci soulignant les préoccupations des firmes du centre financier de la City Of London concernant la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, dénommée : Brexit.
Sky News peut révéler en exclusivité que d'après des personnes très bien informées Goldman Sachs a accepté de donner une "importante somme à six chiffres" à Britain Stronger in Europe ( Grande-Bretagne plus forte en Europe ), le groupe présidé par l'ancien patron de Marks & Spencer Lord Rose.
Note du traducteur : Lord Rose se traduit en français par : Seigneur Rose, ce qui indique bien que la féodalité continue bien, même si c'est sous une forme modernisée.
Le don sur lequel la banque Goldman Sachs a refusé de s'exprimer, reflète l'approfondissement de l'anxiété chez les cadres supérieurs de la banque de Wall Street à propos de la perturbation économique potentielle qu'ils estiment qu'une sortie britannique de l'UE entraînerait.
Cette décision de Goldman Sachs d'investir une somme conséquente dans cette campagne fait que Goldman Sachs, qui emploie 6000 personnes au Royaume-Uni, devient l'un des plus grands donateurs de cette imminente campagne référendaire de quelque côté que l'on se place, que ce soit pour le maintien ou bien pour la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
Une source proche de la banque a insisté pour indiquer que ce don ne devait pas être interprété comme une intervention politique partisane, la somme exacte donnée n'était pas néanmoins révélée au public.
Les règles qui régissent les dépenses de la campagne référendaire officielle indiquent que les deux côtés : maintien ou sortie, peuvent dépenser 7 Milliions de Livres Sterlings au cours des 10 dernières semaines avant le scrutin.
Cependant à chaque parti politique est alloué une somme répartie suivant leur part de suffrages exprimés lors du dernier vote aux élections générales. Et comme les Conservateurs, les Travaillistes et les Libéraux-Démocrates sont en faveur du maintien de la Grande-Bretagne à l'intérieur de l'UE, ce camp sera en mesure de dépenser significativement plus que son rival.
La Commission électorale exige que les groupes de campagne enregistrés leur soumettent la liste de leurs donateurs avant un référendum.
La banque Goldman Sachs pense ne pas être la seule grande banque qui a accepté de contribuer au financement de la campagne du maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE, des personnes très bien informées de la City ont indiqué à Sky News que d'autres entreprises avaient également convenu d'avoir engager de l'argent dans la campagne au cours des dernières semaines écoulées.
Les préoccupations de Wall Street sur l'impact du Brexit concernent à la fois la fin probable de la capacité du Royaume-Uni à accéder au marché unique des services financiers de l'UE et de nombreux financiers croient que l'incertitude dans les affaires sera plus grande en cas de sortie.
Les militants pro-sortie de l'UE soutiennent que quitter l'Union Européenne permettra à la Grande-Bretagne de négocier des accords commerciaux plus favorables et que la City en sera peu affectée.
Dernière modification par gilles (12-02-2016 15:20:38)
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Transcription des propos de Geoffrey Geuens
Maître de Conférence à l'Université de Liège :
La Communauté économique européenne, c’est le rejeton de la CECA, la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Et qui sont les signataires du Traité de Paris instituant la CECA ? On retrouve notamment, côté Belge, un personnage très influent : Paul Van Zeeland. Il est alors ministre des Affaires étrangères. Mais auparavant, il a été administrateur d’entreprises du groupe Empain, du groupe de Launoit, du trust Sofina, c’est-à-dire des grands capitalistes belges. Dans tout son parcours, il appartient au monde des affaires. Et après son passage au gouvernement, il retournera à ces premières amours : il deviendra, entre autres casquettes, conseiller général de la Banque de Bruxelles et président de la Banque belge d’Afrique. Quant à l’autre Belge, Joseph Meurice, alors ministre du Commerce extérieur, il est l’ancien directeur commercial des Charbonnages de Werister et se fera banquier à son tour, après son petit tour en politique, administrateur de la Brufina.
Voilà les hommes qui signent, pour la partie belge, le traité de Paris en 1951. Mais côté Néerlandais, ce n’est guère mieux : le ministre des Affaires étrangères, Dirk Stikker, était auparavant administrateur de la Nederlandse Bank, puis directeur général de Heineken juste avant de prendre ses fonctions au ministère. Il finira secrétaire général de l’Otan. Son collègue, ministre des Affaires économiques, Jan van den Brink, sera lui président d’ABN-Amro Bank dans les années 1970.
Et qui va notamment présider la Haute autorité de la CECA ? Le Français René Mayer, cousin, par sa mère, des Rothschild. Une fois son mandat à la CECA achevé, Mayer ira présider la Société du Nickel, dont l’actionnaire principal est la Banque Rothschild – aux côtés de la Banque de l’Indochine.
Le grand capital n’avait rien à craindre de ces hommes, qui étaient les siens. C’est pour ça, quand j’entends que « au départ, l’Europe était un beau projet, qu’il a été perverti, etc. », c’est aberrant : le ver était dans le fruit. Les financiers sont au cœur de ce projet depuis sa fondation.
Source série de vidéos de Fakir Presse :https://www.youtube.com/watch?v=GizWAkM … jlaFngJTg-
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Merci Gilles,
Tes contributions sont absolument passionnantes.
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We Sign It et les plate-formes frelatées de pétition
À Étienne Chouard, c'est plus toi qu'il faut remercier que moi, enfin chacun fait à sa mesure. Je voudrais écrire sur les plate-formes frelatées de pétition. Nous avions déjà les pétitions avaaz sponsorisés en partie par le milliardaire George Soros, via MoveOn par le Soros Open Society Institute (Open Society Foundations)
http://www.ngo-monitor.org/reports/19/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Avaaz.org
Aujourd'hui après avoir signé de nombreuses pétitions We Sign It, je découvre que les pétitions We Sign It sont liées à l'association « Sauvons l'Europe » ( toujours cette confusion volontaire entre UE et Europe, donc pour eux au sens de sauvons l'UE ) :
http://www.wesign.it/static/qui_sommes_nous-2/fr
Tandis que la plate-forme We Sign It diffuse une pétition en faveur de #NuitDebout, un dirigeant de cette plateforme est engagé dans l'association « Sauvons l'Europe » ( Sauvons l'UE ) alors que L'Union Européenne est un des piliers principaux de la consolidation du capitalisme dans le monde.
C'est assez malin de leur part : « Intervenons de manière subtile et dès le départ auprès de ceux qui veulent tout changer afin que rien ne change ! »
Dernière modification par gilles (09-04-2016 20:47:01)
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Tout à fait ce que je pense, mais rédigé par Jacques Sapir :
http://russeurope.hypotheses.org/4913![]()
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Une jeune franco-allemande, Chalotte Kude, pour la sortie de l'Union Européenne fait plaisir à voir pour sa clarté d'esprit et son optimisme :
https://www.youtube.com/watch?v=u--Eu_76Hpo
Vidéo de 2 mn 40s
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Bonjour, je n'ai pas beaucoup de temps pour essayer de croiser les sources, mais après l'assassinat de Joanne ( Jo ) Cox, Nigel Farage et les membres de sa famille ont été menacé de mort.
Voir les déclarations de Nigel Farage dans l'article du Daly Express :
http://www.express.co.uk/news/politics/ … esignation
Je ne suis pas en accord avec les propos ultra-libéraux de Nigel Farage.
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Vidéo de l'analyse du Brexit par Sthatis Kouvélakis, un entretien avec Gérard Mermet de juillet 2016.
Stathis Kouvélakis est un ancien membre de Syriza maintenant opposé à la « construction » européenne, la photo d'illustration date de 2012.
La photo est cliquable pour ouvrir la vidéo dans une autre fenêtre ou bien si vous voulez voir via le site youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=_qnShb4MOEg Durée : 11 mn 27 s
Dernière modification par gilles (12-07-2016 18:06:24)
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Je suis favorablement impressionné par la veille politique effectuée par Jean-Luc Mélenchon :
https://www.les-crises.fr/un-nouveau-tr … melenchon/
mais je suis étonné qu'il n'en tire pas les conséquences avec son slogan final inadéquat : « L'Union Européenne, on la change ou on la quitte ! » Tsipras a-t-il changé l'orientation austéritaire de la zone euro comme il l'avait promis ? Alors Jean-Luc ? Fais plus que de la veille, fais encore un effort pour être conséquent.
Dernière modification par gilles (11-08-2016 14:19:08)
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Les pays africains victimes du libre-échange imposé par l'UE, une autre raison de sortir de l'UE.
Un article d'Afriques en Lutte :
http://www.afriquesenlutte.org/afrique- … re-les-ape
Le Sénégal a accepté de signer les Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, selon le président Macky Sall et son ministre de l’Economie et des Finances.
Mais ces Accords sont un véritable marché de dupes, proposé aux pays africains, car ils visent à leur imposer le « libre-échange ». Or, la CEDEAO et l’Union européenne sont deux entités séparées par un fossé infranchissable, sur le plan économique et financier. En effet, il faut retenir que l’Union européenne est :
• la première puissance économique du monde, avec un produit intérieur brut (PIB) de plus de 23% du PIB mondial en 2014 • la première puissance commerciale, avec plus de 16% du commerce mondial • la première puissance agricole, incarnée par la politique agriculture commune (PAC)
A l’opposé, la CEDEAO :
• Est classée au 20e rang mondial, avec un PIB de 674,3 milliards de dollars en 2013, soit environ 4% de celui de l’UE
• 11 des 15 pays membres sont classés comme « pays les moins avancés » (PMA), c’est-à-dire parmi les plus « pauvres » du monde. Comment peut-on alors imaginer possible le « libre-échange » entre l’UE et la CEDEAO ?
En vérité, les conséquences de la mise en œuvre des APE seront dévastatrices pour le Sénégal et les autres membres de la CEDEAO
• Leur agriculture sera noyée par les exportations européennes. Avec comme conséquences la ruine de millions de paysans et de producteurs agricoles, la fin des politiques de souveraineté alimentaire et l’accentuation de la dépendance alimentaire
• Leur secteur industriel sera anéanti, incapable de soutenir la concurrence de multinationales ayant de puissants moyens financiers et logistiques. D’autant plus que les entreprises européennes bénéficieront du statut de « traitement national », leur permettant d’être traitées sur le même pied d’égalité que les entreprises africaines !
• Il y aura une véritable hypothèque sur leur industrialisation à long terme
• Les pertes considérables que subiront les budgets des Etats, par suite de la baisse drastique des recettes douanières, les rendront encore plus dépendants « d‘aides budgétaires », entraînant ainsi la perte du peu de souveraineté qui leur reste. Si le géant nigérian a refusé de signer, c’est pour épargner à ses paysans, industriels et citoyens le sort peu enviable que leur réservent les APE Au Sénégal, pour éviter un tel sort à nos paysans, entreprises et citoyens, il faut s’opposer à la ratification et à la mise en œuvre des APE ! Nous appelons les partis politiques, leurs représentants à l’Assemblée nationale, les membres des mouvements sociaux, des organisations de la société civile, les citoyennes et citoyens de tout bord, à signer cette pétition pour dire avec force : NON AUX APE !
Premiers signataires :
Demba Moussa Dembélé, économiste, président d’ARCADE Ndongo Samba Sylla, économiste, chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg Honorable Député Cheikhou Oumar Sy, Assemblée nationale, Sénégal Honorable Député Thierno Bocoum, Assemblée nationale, Sénégal Pr. Pierre Sané, ancien sous-directeur de l’UNESCO, président de Imagine Africa Institute Pr. Babacar Diop « Buuba », Université Cheikh Anta Diop Dr. Dialo Diop, Secrétaire général du RND Amacodou Diouf, président du CONGAD, président de AHDIS Elimane Haby Kane, président de LEGS Africa Bruno Sonko, économiste, chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg Fadel Barro, Coordonnateur de « Yen a marre » Boubacar Boris Diop, écricain, lauréat du Prix du président de la République pour les lettres Mamadou Mbodji, Coordonnateur du M23 Alassane Guissé, Délégué général de Yooni Askanwi Pr. Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du SAES, UCAD Pr. Idrissa BA, enseignant-chercheur, UCAD Pr. Felwine Sarr, économiste, écrivain, UGB Pr. Coumba Ndoffène Diouf, UCAD Amadou Ka nouté, Directeur exécutif de CICODEV-Afrique Lamine Diop, statistien-économiste, ancien directeur de la Statistique Pr. Thierno Dop, CESTI, UCAD Chérif Salif Sy, économiste, ancien Conseiller du président de la République Pr. Cheikh Kassé, enseignant-chercheur, UCAD Mouhamadou Tidiane Kassé, journaliste, éditeur, consultant média et formateur
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Les activités des fondations liées à l'Open Society Institute pour neutraliser l'opposition de gauche aux mécanismes d'intégration UE.
Extrait de http://lesakerfrancophone.fr/comment-combattre-soros
**********************
Soros prétend combattre l’aile droite et les éléments conservateurs dans le monde en finançant les partis et mouvements de gauche et les partis sociaux-démocrates. C’est en fait un écran de fumée très habile qui sert à cacher qu’on ne promeut pas la gauche, mais qu’on la contrôle. Carl Gershman, président de longue date de la NED, fondation très liée à la CIA, a commencé ses activités anti-communistes pour le compte de la CIA comme directeur exécutif des Social Democrats USA (SDUSA), un parti ostensiblement de centre-gauche. SDUSA fut un moyen pour la CIA de contrôler les hommes de gauche modérés pour faire échec à l’influence des marxistes et des communistes au sein du Parti démocrate et des syndicats. La même tactique fut employée par Soros pour promouvoir le Democratic Leadership Council (DLC) qui a soutenu des politiciens pro-business, néo-conservateurs et néo-libéraux comme Bill et Hillary Clinton contre les politiciens démocrates anti-Wall Street et de sensibilité sociale. Aujourd’hui, on appelle cette manœuvre de Soros la Troisième voie.
Soros a réussi à infiltrer et à neutraliser un grand nombre de partis de gauche dans le monde et particulièrement ceux qui en Europe avaient critiqué les institutions et l’évolution de l’Union Européenne. Le parti Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, les Cinq Étoiles en Italie sont maintenant connus comme des Sorosites (ou des parasites), qui, comme leurs homologues trotskystes du siècle dernier, sont seulement intéressés à manœuvrer les mouvements de gauche pour qu’ils oublient leurs principes de base. Syriza, qui est arrivé au pouvoir sur un programme de rejet de l’austérité imposée par l’Union européenne, a très vite retourné sa veste pour approuver chaudement cette austérité. Podemos en Espagne fera de même si elle intègre un futur gouvernement. Tel un cancer mortel, Soros infiltre un organisme politique, l’infecte, et finalement le tue.
**********************
Je commenterai ce texte.
Je commence à le commenter le vendredi 16 septembre :
Pour ce qui est de Carl Gershman et ses activités anti-communistes au SDUSA, puis à la NED, puis ses activités anti-russes, il n'y a qu'à taper son nom sur un moteur de recherche pour vérifier que c'est vrai. Par exemple pour les activités anti-russes :
https://consortiumnews.com/2014/02/27/a … gn-policy/
Pour les activités anti-communistes qu'il a mené en tant que responsable au SDUSA ( Social-Democrate of USA ) on peut lire sur wikipédia en anglais :
https://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Gers … _and_SDUSA
Acting as YPSL's Vice Chairman at its 1972 December Conference, he wrote a thirteen-page, singly spaced, international-affairs document which called for the Cuba's Castro regime to stop funding guerrilla movements and also for its "loosening the bonds" of repression; it was approved and an alternative document calling for the U.S. to recognize Cuba's government was defeated. YPSL criticized the "New Politics" led by George McGovern, which had lost 49 of 50 states to Richard Nixon in the 1972 election.
At the Socialist Party Convention in December 1972, he introduced the international program, which was approved by a two to one vote; the losing alternative, proposed by Michael Harrington, called for an immediate withdrawal of U.S. forces from Vietnam, while the majority resolution called for a negotiated peace settlement.
Je traduis correctement ce texte dès que je peux. Pour la neutralisation des partis de gauche, il faudrait essayer de vérifier l'action des fondations liées à Georges SOROS, mais bien entendu, il y a aussi beaucoup d'autres causes que l'action des fondations liées à Georges SOROS.
Dernière modification par gilles (16-09-2016 20:54:43)
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Les activités de Carl Gershman, président de longue date de la NED, fondation très liée à la CIA, qui a commencé ses activités anti-communistes pour le compte de la CIA comme directeur exécutif des Social Democrats USA (SDUSA).
Traduction de
Acting as YPSL's Vice Chairman at its 1972 December Conference, he wrote a thirteen-page, singly spaced, international-affairs document which called for the Cuba's Castro regime to stop funding guerrilla movements and also for its "loosening the bonds" of repression; it was approved and an alternative document calling for the U.S. to recognize Cuba's government was defeated. YPSL criticized the "New Politics" led by George McGovern, which had lost 49 of 50 states to Richard Nixon in the 1972 election.
At the Socialist Party Convention in December 1972, he introduced the international program, which was approved by a two to one vote; the losing alternative, proposed by Michael Harrington, called for an immediate withdrawal of U.S. forces from Vietnam, while the majority resolution called for a negotiated peace settlement.
Carl Gershman agissant comme vice-président de la Ligue des Jeunes Socialistes à leur congrès de décembre 1972, écrit une brochure de 13 pages concernant les affaires internationales qui demande au régime de Castro d'alléger la répression et d'arrêter de financer les mouvements de guérilla. Ce document fut approuvé et un autre document demandant au gouvernement américain de reconnaître le gouvernement cubain ne fut pas approuvé. La Ligue des Jeunes Socialistes a critiqué la "nouvelle politique" menée par George McGovern, qui avait perdu 49 des 50 États contre Richard Nixon dans l'élection de 1972.
Au congrès du Parti Socialiste de décembre 1972, il a présenté un programme international qui a été approuvé à 66 %. L'autre programme, proposé par Michael Harrington, demandait le retrait immédiat de l'armée américaine au Vietnam, tandis que le programme majoritaire demandait un accord de paix négocié.
C'est assez clair : Carl Gershman est de gauche en théorie, mais dans les faits il est anti-communiste, il parle de régime de Castro au lieu du gouvernement cubain, lui demande d'arrêter de financer les guérillas, il est contre le retrait sans conditions de l'armée amériacine du Vietnam, il est dans la ligne gouvernementale US, c'est un sous-marin du gouvernement US dans la Ligue des Jeunes Socialistes.
Dernière modification par gilles (30-10-2016 10:01:09)
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Participez à la publication de l'essai : « 30 bonnes raisons de sortir de l'Europe »
Bon l'auteur s'est trompé, c'est « 30 bonnes raisons de sortir de l'UE », puisque l'Europe est une notion géographique et que pour pour sortir de l'Europe, il faut partir et changer de continent ! Tandis qu'il est possible et souhaitable de sortir de l'Union Européenne parce qu'il s'agit d'une organisation politique qu'il est possible de quitter ou dissoudre. Mais bon ! Ceci a l'air intéressant :
http://www.ho-editions.com/editionparti … -de-lessai
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Lire la suite de l'histoire du livre ici :
http://www.olivier-delorme.com/odblog/i … e-l-europe
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Stathis Kouvélakis donne son point de vue sur l'enchaînement des évènement en Grèce, le rôle joué par les institutions UE : Commission, Eurogroup, BCE, quelles stratégies pour y échapper …
Est-ce que je dois encore présenter Stathis Kouvélakis ? Professeur de philosophie au King's College de Londres, ex-membre de Syriza, membre d'Unité Populaire, un nouveau parti issu de la gauche de Syriza dont beaucoup de membres sont favorables à la sortie de l'euro et de l'UE. Il est ici interrogé par Aude Lancelin, j'ai toujours un petit choc dans la région du coeur quand je la vois, et par Alain Badiou.
Durée : 1h 29 mn 07 s Youtube ID = 9C1ijlS5hyo
https://www.youtube.com/watch?v=9C1ijlS5hyo
Ou cliquez sur l'image pour lancer la vidéo et faites circuler parmi vos proches : 
Dernière modification par gilles (14-11-2016 19:47:45)
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Les mobilisations contre la loi El Khomri ont échoué, notamment, parce qu'elles ont systématiquement passé sous silence la dimension européenne de cette affaire. La loi El Khomri ressemblait à des mesures prises ou en préparation dans les autres pays de l'Union Européenne et, en réalité, n'est que la suite de l'exécution des accords du Conseil Européen de Barcelone de mars 2002.
Des mobilisations de dimension européenne auraient été nécessaires, à commencer par des actions communes France - Belgique (la Belgique se trouvant simultanément confrontée à un projet de loi analogue). Mais sur la dimension européenne de l'affaire, les communiqués intersyndicaux ont systématiquement gardé le silence.
Le Conseil Européen de Barcelone s'est tenu sous la "gauche plurielle" de Jospin, juste avant les élections présidentielles de 2002. Le droit du travail, les prestations sociales, les retraites... en ont été les cibles. Deux ans plus tôt (mars 2000), une stratégie de marchandisation et privatisation de l'éducation avait été adoptée (également sous Jospin) au Conseil Européen de Lisbonne.
C'était une période où, en France, la "gauche de la gauche" faisait partie du gouvernement.
Et c'est sous une présidence européenne française "de gauche" (Jacques Delors), que l'Acte Unique Européen avait été adopté déjà en 1986 (sous Mitterrand, donc). Qui en parle, alors que cet Acte contient déjà les ingrédients de base de la stratégie de casse sociale développée par la suite ? Et quelle mobilisation politique et syndicale s'y est opposée en temps utile ?
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Dernière modification par gilles (01-12-2016 15:58:38)
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Les "Loi Travail" imposées par l'UE et le FMI :
http://www.cadtm.org/Podcast-du-LCD-Tour-d-Europe-des
Le podcast en lui-même dure 55 mn.
La tyrannie de classe UE ( poliment dénommée déficit de démocratie ) en Grèce et par ricochet dans l'ensemble des pays différents de l'UE : http://www.cadtm.org/Grece-democratie-introuvable
De 2014, Jacques Nikonoff dit ce qu'il pense des élections européennes et de l'Union Européenne :
https://www.youtube.com/watch?v=12_0nV6ns1w Durée 47 mn
Dernière modification par gilles (06-01-2017 11:24:39)
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Ce que font les orientations de la Commission Européenne et les lobbys du grand capital aux hôpitaux :
https://www.youtube.com/watch?v=WZwbeQccZdQ
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« Pour les institutions de l'Union Européenne la vie des personnes est moins prioritaire que la bonne santé de l’industrie chimique »
L’Union européenne n’a toujours pas réglementé l’usage des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques aux effets sanitaires colossaux utilisées dans de très nombreux produits de consommation courante. Malformations, cancers, obésité... Les perturbateurs endocriniens sont pourtant à la source de bien des maux. Ce retard, qui vient d’être condamné par la justice européenne, ne doit rien au hasard. Les industries de la chimie, des pesticides ou du plastique pratiquent un lobbying intensif, et entravent toute avancée sérieuse. La journaliste Stéphane Horel a décrypté dans un ouvrage intitulé Intoxication ce lobbying et ces objectifs. Entretien :
http://www.bastamag.net/A-Bruxelles-la- … sante-de-l
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Une critique de la Tendance Claire du NPA a propos du programme de Jean-Luc Mélenchon concernant l'Union Européenne :
http://tendanceclaire.org/article.php?id=1153
Si la direction du NPA est ambiguë sur l'UE, nous pouvons nous réjouir qu'au moins une tendance fait l'effort d'avoir les idées claires sur l'UE.
Un décryptage des positions de Jean-Luc Mélenchon vis à vis de la stratégie à adopter concernant l'Union Européenne de la part d'un adhérent de l'Union Populaire Républicaine :
https://www.upr.fr/actualite/election-presidentielle-2017/decryptage-programme-de-jean-luc-melenchon-sur-europe
Jean-Luc Mélenchon fait l'effort inverse, il fait l'effort de nous enfumer de la manière la plus subtile qu'il puisse trouver, désolé Jean-Luc, certains courants politiques, mêmes opposés sur différents domaines, ont vu clair malgré la fumée.
Un nouveau site Internet pour le mensuel papier Ruptures, rappelons que Ruptures critique d'un point de vue social et démocratique le principe de la « construction européenne » :
https://ruptures-presse.fr/
Abonnez-vous à la version papier, cela leur fera des sous pour continuer.
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Certains comme Jean-Luc Mélenchon ou Jacques Généreux disent qu'ils vont appliquer un Plan A, c'est à dire renégocier les traités européens. Mais c'est prendre ses désirs pour de réalités. En 1997 Lionel Jospin avait dit qu'il renégocierait le Traité d'Amsterdam, il n'a obtenu que des éléments de langage pour mieux faire la pédagogie de ce traité aux citoyens français de la part de ses autres partenaires et de la Commission. Idem pour Cameron le premier ministre britannique qui n'avait obtenu que des astuces sémantiques en contrepartie de sa volonté de renégociation. De là, il a eu du mal à argumenter en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Idem pour Hollande qui devait renégocier le pacte de stabilité après son élection en 2012 et qui n'a même pas essayé de négocier quoi que soit. Cela a continué avec Alexis Tsipras qui malgré le référendum de juillet 2015 n'a rien obtenu et même aggravé la situation de la Grèce.
Voir la dictature UE et le délabrement conçu et appliqué par l'UE-FMI-BCE en Grèce : http://www.greekcrisis.fr/2017/03/Fr0595.html#deb
Juncker a été clair : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
Voter Mélenchon quel que soit son sympathique mais inconséquent programme, c'est s'exposer comme le peuple grec à des rétorsions puisque nous resterions dans le carcan UE. Des rétorsions sous formes d'amendes infligées par la Cour de Justice de l'Union Européenne pour désobéissance aux traités et plus subtil des difficultés de financement de la dette publique que la BCE se plairait à amplifier pour exercer un chantage sur la présidence de Jean-Luc Mélenchon. Une crise de la dette française à répétition jusqu'à capitulation de la présidence de Jean-Luc Mélenchon. Avec une austérité à la Tsipras en bout de course. Je ne crois pas qu'il s'agit d'une situation que voudrait connaître les français, ni aucun autre peuple. Se mettre à l'abri des rétorsions en se retirant de l'Union Européenne par l'article 50 du Traité sur l'Union Européenne me semble plus judicieux. C'est ce que propose François Asselineau de l'Union Populaire Républicaine :
https://www.youtube.com/watch?v=3JUnJlLJPSY
Durée : 7 mn 50 s
D'autres partis, le PARDEM,le PRCF ont proposés de se retirer de l'UE,
http://pardem.org/programme/intitule-des-10-parties-du-programme
http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/info-luttes-lurgence-sociale-sortie-unilaterale-immediate-de-leuro-de-lue-de-lotan-n-11-mars-2017/
mais le PARDEM n'est pas présent dans cette campagne présidentielle et le PRCF se rallie à Jean-Luc Mélenchon.
Dernière modification par gilles (16-03-2017 18:48:52)
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La xénophobie du président de l'eurogroup Jeroen Dijsselbloem :
http://www.latribune.fr/economie/union- … 68111.html
Où est encore confirmé le caractère punitif de cette « construction » et de son dérivé monétaire : l'euro.
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