Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir.
Les membres de l'Assemblée constituante doivent être tirés au sort
et, bien sûr, inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Vous n'êtes pas identifié.
Comment expliquer en juin 2015 la dynamique des négociations entre les dirigeants grecs et l'euro-groupe ?
Jacques Sapir nous l'explique ici : http://russeurope.hypotheses.org/3958
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Action du 11 juin contre l'austérité et les mémorandums UE-BCE-FMI des syndicats ΠΑΜΕ ( PAME ) en Grèce 
Manifestation à Athènes - 11 juin 2015
Communiqué de presse
En ce moment, des travailleurs de douzaines de syndicats, à la fois du secteur privé et public qui se rassemblent dans le PAME, ont occupé le ministère des finances grec; ils ont déployé une banderole géante sur la façade avec les mots d'ordre suivants:
Nous avons versé assez de sang ! Nous avons assez payé !
Peuple, prends en main la situation !
Bloque les nouvelles mesures et les incessants mémorandums !
Déjà plus de 700 syndicats et organisations sociales ont appelé à participer aux manifestations du PAME, cette après-midi dans toute la Grèce. Nous appelons les travailleurs, la jeunesse, les femmes, les retraités à participer massivement aux manifestations.
Photos des rassemblements à Athènes :
https://plus.google.com/photos/111424066969409429174/albums/6159191765255340017
Source grecque de l'information : Discours aux manifestants sur site du ΠΑΜΕ
http://pamehellas.gr/index.php/2012-10- … E%BD%CE%B7
Dernière modification par gilles (12-06-2015 09:50:51)
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Samedi 13 juin 2015 :
Grèce : le scénario du défaut de paiement se précise.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html
Rappel :
En Grèce, le bank run s'accélère.
Le graphique du bank run est ici :
http://www.bloomberg.com/news/articles/ … il#media-1
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Dernière modification par gilles (17-06-2015 13:34:30)
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L'appel pour soutenir la Grèce qui résiste et sa Commission pour la Vérité sur la Dette publique est aussi une pétition à signer ici :
http://greekdebttruthcommission.org/dm_vote.php?lang=FR
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Grèce : « le Comité pour la vérité sur la dette publique » a commencé à présenter son rapport au parlement grec.
Lisez cet article :
La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette.
Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.
Eric Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.
Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd'hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.
Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.
Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit :
http://www.okeanews.fr/20150617-la-dett … r-la-dette
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En Grèce, le bank run s'accélère.
Jeudi 18 juin 2015 :
Les retraits des banques grecques s'accélèrent.
Les retraits des banques grecques s'accélèrent depuis le blocage le week-end dernier des négociations entre Athènes et ses créanciers, a-t-on appris jeudi de sources bancaires.
Les déposants ont retiré deux milliards d'euros sur les trois premiers jours de la semaine, soit environ 1,5% du montant total des comptes des banques du pays, qui s'élevait à 133,6 milliards d'euros fin avril, ont précisé les sources.
http://www.challenges.fr/entreprise/201 … erent.html
Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.
A la banque centrale de Grèce, c'est la panique.
Le gouverneur de la banque centrale de Grèce vient de téléphoner à Draghi pour lui demander une aide en urgence.
Tout le château de cartes de l'Union Européenne est en train de trembler.
Tout ne tient plus qu'à un fil.
Tout est en train de se jouer à Francfort, au siège de la BCE.
Vendredi 19 juin 2015, vers 9 heures 30 :
Grèce : réunion d'urgence à la BCE pour accroître les financements aux banques.
Le conseil des gouverneurs de la BCE doit tenir une conférence exceptionnelle ce vendredi pour discuter d'un possible relèvement des financements d'urgence (ELA) aux banques grecques, ont déclaré à l'AFP plusieurs sources européennes.
Cette conférence, organisée par téléphone à la demande de la Banque de Grèce, est programmée vers midi (10H00 GMT), ont fait savoir ces sources qui ont demandé à ne pas être identifiées.
Cette demande intervient alors que les retraits bancaires en Grèce se sont accélérés ces derniers jours.
http://www.romandie.com/news/Grece-reun … 604137.rom
Historique.
Nous vivons un moment historique.
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2015 : une série de 25 raz-de-marée va venir s'abattre sur la Grèce.
Ces raz-de-marée, ce sont les échéances de remboursement.
L'un après l'autre, ces 25 raz-de-marée vont percuter la Grèce.
Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d'euros, soit 177,1 % du PIB.
Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :
http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/
30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d'euros au FMI.
10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d'euros de bons du Trésor.
13 juillet : 450,475 millions d'euros au FMI.
17 juillet : 1 milliard d'euros de bons du Trésor.
20 juillet : 2,095 milliards d'euros à la BCE.
20 juillet : 1,360 milliards d'euros aux banques centrales nationales.
20 juillet : 25 millions d'euros à la Banque Européenne d'Investissement.
7 août : 1 milliard d'euros de bons du Trésor.
14 août : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.
20 août : 3,020 milliards d'euros à la BCE.
20 août : 168 millions d'euros aux banques centrales nationales.
4 septembre : 300,317 millions d'euros au FMI.
4 septembre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.
11 septembre : 1,6 milliard d'euros de bons du Trésor.
14 septembre : 337,856 millions d'euros au FMI.
16 septembre : 563,094 millions d'euros au FMI.
18 septembre : 1,6 milliard d'euros de bons du Trésor.
21 septembre : 337,856 millions d'euros au FMI.
9 octobre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.
13 octobre : 450,475 millions d'euros au FMI.
6 novembre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.
7 décembre : 300,317 millions d'euros au FMI.
11 décembre : 2 milliards d'euros de bons du Trésor.
16 décembre : 563,094 millions d'euros au FMI.
21 décembre : 337,856 millions d'euros au FMI.
Question :
Avec quel argent la Grèce va-t-elle rembourser ces 25 échéances ?
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Mercredi 24 juin 2015, vers 14 heures 09 :
ALERTE - La Grèce a rejeté une contre-proposition des créanciers.
http://www.romandie.com/news/ALERTE--La … 605601.rom
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Mercredi 24 juin 2015, vers 14 heures 33 :
La Grèce rejette une contre-proposition des créanciers, Berlin pessimiste.
Le gouvernement grec a rejeté mercredi une contre-proposition soumise par les créanciers à Athènes, comprenant surtout des souhaits du FMI, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale grecque.
"Cette contre-proposition" qui insiste, selon Athènes, sur la hausse des recettes de la TVA et sur des coupes plus importantes dans les dépenses publiques, intervient deux heures après que le Premier ministre grec Alexis Tsipras eut déploré que le FMI n'accepte pas "les mesures compensatoires" proposées par Athènes lundi, lors d'une réunion des dirigeants des pays de la zone euro à Bruxelles, jugées alors positives par les créanciers.
A Berlin le pessimisme s'accentue avec la déclaration du porte-parole du ministre allemand des Finances affirmant qu'il "reste un long chemin" avant la conclusion d'un accord.
"Il ne peut y avoir une solution, que si elle est approuvée par les trois institutions", à savoir l'Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), a déclaré ce porte-parole Martin Jäger.
http://www.boursorama.com/actualites/la … 60ec084d20
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Mercredi 24 juin 2015, vers 20 heures 10 :
La délégation grecque "pas d'accord" avec les nouvelles propositions.
La délégation grecque "ne peut pas être d'accord" avec les dernières propositions des créanciers, a indiqué mercredi soir une source gouvernementale à Athènes, tout en ajoutant que "les négociations continuaient à tous les niveaux".
Cette source est revenue sur les sources de désaccord : "la délégation grecque est venue discuter (à Bruxelles, ndlr) sur la base des propositions de lundi, les institutions de leur côté ont soumis une nouvelle proposition qui charge les employés et les retraités de manière injuste, tout en proposant des mesures qui épargnent les plus riches".
"La délégation grecque ne peut pas être d'accord avec cette proposition ; les négociations continuent à tous les niveaux", assure-t-elle.
http://www.boursorama.com/actualites/la … bea2e54b6f
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Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
Conséquences :
– il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
– la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
– la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
– la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
– les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
– Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
– samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
– dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
– les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
– en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.
Samedi 27 juin 2015 :
Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.
http://www.romandie.com/news/Grece–Tsip … 606633.rom
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Le retour de l'Histoire.
– dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
– les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
– en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.
Samedi 27 juin 2015, vers 17 heures :
ALERTE - La zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec au-delà du 30 juin.
http://www.romandie.com/news/ALERTE--La … 606721.rom
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Le retour de l'Histoire.
Dimanche 28 juin 2015 :
Je recopie trois titres d'actualité sur le site romandie.com
Ces trois titres sont ahurissants.
On a l'impression que l'Histoire accélère comme un torrent qui dévalerait une montagne.
ALERTE - Grèce : un Grexit presque inévitable.
Le ministre autrichien des Finances a estimé dimanche qu’une sortie de la Grèce de la zone euro semblait presque inévitable, après le refus des ministres des Finances de l’Eurogroupe de prolonger le programme d’aide grec.
ALERTE - Athènes envisage la fermeture des banques lundi (Varoufakis).
Le gouvernement grec envisagera ce dimanche la mise en place de mesures de contrôle des capitaux et la fermeture des banques du pays lundi. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis l'a annoncé à la BBC.
ALERTE - Berlin recommande aux Allemands se rendant en Grèce de prévoir suffisamment d'argent liquide.
http://www.romandie.com/news/
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L'économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu'entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d'États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.
Lisez cet article fondamental :
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/201 … taires.php
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Historique.
C'est un moment historique, ce soir.
Lundi 29 juin 2015, à 18 heures 20, la Grèce se déclare en défaut de paiement.
Lisez cet article :
18h20 : La Grèce ne remboursera pas le FMI mardi.
La Grèce ne remboursera pas l’échéance de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au Fonds monétaire international mardi, a annoncé lundi un responsable du gouvernement grec.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/021 … 132804.php
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Mardi 30 juin, vers 13 heures 15 :
ALERTE - Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 milliard d'euros au FMI.
http://www.romandie.com/news/ALERTE--Gr … 607694.rom
Bon, la Grèce se déclare en défaut de paiement.
La Grèce, c'est fait.
Après, ce sera le tour de l'Italie.
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Mercredi 1er juillet 2015 :
La Grèce se déclare en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.
Athènes devra donc désormais se passer de l'argent de ses créanciers publics puisque le volet européen du plan de sauvetage a par ailleurs expiré mardi. La Grèce ne devra plus sa survie financière qu'à l'aide d'urgence ELA fournie à ses banques par la Banque centrale européenne.
Cet incident de paiement constitue un sérieux revers pour la crédibilité du FMI, qui n'avait plus enregistré de défaut de paiement depuis 2001 avec le Zimbabwe et qui a accordé à la Grèce le plus grand prêt de son histoire.
Rappel :
Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.
67 tentatives … et au final 67 explosions.
L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/201 … taires.php
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Dernière modification par gilles (02-07-2015 19:08:40)
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Grèce : c'est encore pire que ce qu'on croyait.
Un responsable du FMI a reconnu que les besoins de financement du pays sont aujourd'hui proches de "plus de 60 milliards d'euros".
L'Union Européenne va devoir débourser 36 milliards d'euros supplémentaires pour sauver la Grèce.
Elle va devoir effacer une partie des 317 milliards d'euros de la dette grecque.
La Grèce est en faillite.
Les banques grecques sont en faillite.
Les deux premiers « plans de sauvetage » de la Grèce sont un échec total.
Bravo, la Troïka.
Vous êtes des génies.
http://www.boursorama.com/actualites/la … 2241ef1ace
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Un entretien sur l'UE avec Cédric Durand directeur de l'ouvrage collectif En finir avec l'Europe :
http://www.revue-ballast.fr/cedric-durand/
Dernière modification par gilles (07-07-2015 22:32:43)
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L'Europe allemande.
TINA !
There Is No Alternative !
La zone euro, c'est la zone mark.
La politique monétaire de la zone euro, c'est la politique d'Angela Merkel.
Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule politique possible en Europe : c'est la politique d'Angela Merkel.
« Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)
« Tout à coup, l'Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l'époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu'il a précisé que ce n'était pas la langue de Goethe qui s'imposait, « mais l'acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».
http://www.challenges.fr/economie/20111 … mande.html
Au sujet de l'Europe allemande :
Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.
En revanche, l'Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !
Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu'il parle de l'Allemagne.
Je recopie un passage de l'historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :
A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu'au bout de la logique exposée dans Le Fil de l'épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d'un dîner à l'Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l'Allemagne ne domine l'Europe dont il rêvait, il s'est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l'amiral Flohic, soucieux d'avoir son avis sur le même sujet.
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Dans l'Union Européenne, il n'y a pas que la Grèce.
Neuf pays de l'Union Européenne sont en faillite.
La Grèce, l’Italie, le Portugal, la Belgique, l’Irlande, Chypre, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni sont en faillite.
Chiffres Eurostat publiés le mercredi 22 juillet 2015 :
1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 301,527 milliards d’euros, soit 168,8 % du PIB.
2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2184,492 milliards d’euros, soit 135,1 % du PIB.
3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 225,924 milliards d’euros, soit 129,6 % du PIB.
4- Belgique : dette publique de 447,843 milliards d’euros, soit 111 % du PIB.
5- Irlande : dette publique de 203,624 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.
6- Chypre : dette publique de 18,700 milliards d’euros, soit 106,8 % du PIB.
7- Espagne : dette publique de 1046,192 milliards d’euros, soit 98 % du PIB.
8- France : dette publique de 2089,361 milliards d’euros, soit 97,5 % du PIB.
9- Royaume-Uni : dette publique de 1600,020 milliards de livres sterling, soit 88,5 % du PIB.
http://ec.europa.eu/eurostat/documents/ … 9c8b24ef0b
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Quand aura lieu la votation populaire sur la sortie de l’UE ?
Entre le 24 juin et le 1er juillet, 261 159 Autrichiens et Autrichiennes ont déposé ouvertement leur nom, leur date de naissance et leur identité auprès de leur mairie en faveur de la sortie de leur pays de l’UE. Cela c’est fait malgré des conditions-cadres extrêmement difficiles: un silence assourdissant de la plupart des médias, malgré l’invitation de tous les journalistes aux 12 conférences de presse organisées au cours des mois précédant l’unique semaine prévue pour le dépôt des signatures; la fixation de la semaine d’inscription par la Ministre de l’Intérieur à la dernière semaine de juin, précisément au moment où de nombreuses familles avec des enfants non encore scolarisés ou ayant terminé leur scolarité et beaucoup de retraités sont déjà partis en vacances à l’étranger; l’interdiction de placer les affiches informant sur les emplacements des locaux d’inscription et des heures d’ouvertures dans les immeubles d’habitation viennois, comme cela fut possible lors de référendums précédents etc.
Aucun parti parlementaire, aucun fond public ou gros sponsor privé n’a soutenu ce référendum. Ce sont plusieurs milliers de «simples» citoyens qui ont financé et accompli l’énorme travail d’envoyer et de distribuer bénévolement à nos concitoyens un total d’environ 900 000 feuilles d’informations et de nombreuses autres documentations en sacrifiant des journées, des semaines ou même des mois de leur temps. De toute évidence, nous n’avons de cette manière et par nos activités sur Internet et les médias sociaux pas pu atteindre une majorité des 6,4 millions d’électeurs autrichiens du pays, si bien qu’au moins un tiers sinon la moitié de ces personnes n’ont pas eu connaissance de ces activités et n’avaient donc aucune idée où et quand on pouvait s’inscrire. Le plus grand scandale a résidé dans le fait que l’Agence de presse autrichienne (APA) n’ait porté aucune attention à ce mouvement populaire. Lors du référendum initié par le gros industriel Hannes Androsch au sujet de la formation, elle a publié et diffusé à tous les médias près de 70 communiqués d’information détaillés pendant plusieurs mois, alors que le référendum pour la sortie de l’UE n’a eu droit qu’à 6 communiqués. Cependant la chaîne télévisuelle ORF a encore battu ce record: N’a-t-elle pas informé sur ce référendum pendant 1,2 heures ? Non, ce furent uniquement 1,2 minutes !
Ceci étant dit, il est clair que ce référendum, organisé et mené à bien uniquement par un mouvement populaire, a été un grand succès. Il transmet une mission claire aux partis parlementaires: exiger du gouvernement, lors du débat officiel de cet automne, un engagement ferme d’organiser une votation populaire sur la sortie de l’UE selon le texte de ce référendum signé par plus d’un quart de million d’Autrichiens.
Renate Zittmayr, Hofkirchen im Traunkreis (Membre du comité hors-partis du référendum sur la sortie de l’UE)
(Traduction Horizons et débats)
Source : http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4676
Dernière modification par gilles (05-08-2015 15:09:56)
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Quels étaient les buts de l'adoption de l'euro ?
L'idée des dirigeants français était simple : si l'État français renonçait au droit de battre monnaie (soit en retournant à l'étalon-or, soit en adoptant le deutschemark, les prix cesseraient d'augmenter et les syndicats perdraient tout pouvoir de négociation sur les employeurs : avec le gouvernement incapable de stimuler la demande d'ensemble, en particulier durant une crise, les syndicats auraient le choix entre accepter un chômage élevé (qui détruirait leur base de pouvoir) ou accepter des bas salaires. En bref, en renonçant à la planche à billets, l'État français s'assurerait que la main-d'œuvre syndiquée deviendrait moins militante, plus « allemande ». Et si cela impliquait une propension plus grande à la récession, c'était considéré comme un faible prix à payer. Aujourd'hui, avec la France en stagnation permanente sous l'euro, les élites françaises ne manifestent aucun regret face aux choix qu'elles ont faits.
Extrait d'un très intéressant article de Yannis Varoufakis : « L'euro : une proposition indécente »
Source tertiaire : http://www.les-crises.fr/leuro-une-prop … ent-301418
Source secondaire : http://questionscritiques.free.fr/edito … 301214.htm
Article complet original de Yannis Varoufakis : http://yanisvaroufakis.eu/2014/12/26/6265/
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A propos de la faillite de la Grèce en 2009 :
Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.
Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l'état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ge%C3%B3rg … r%C3%A9ou_(1952-)
Le 17 octobre 2009, tout le monde comprend que la Grèce est en faillite : la dette publique de la Grèce est de 299,69 milliards d'euros, soit 129,7 % du PIB. Mais les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI ne veulent pas que la Grèce quitte la zone euro.
Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI décident de tout faire, et même de faire n'importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro.
En 2009, au lieu de laisser la Grèce faire un défaut total sur sa dette, sortir de l'euro, revenir à la drachme, dévaluer, etc, ils décident de sacrifier le peuple grec et de garder la Grèce dans la zone euro.
Six ans plus tard, le résultat est le suivant :
Le peuple grec a été sacrifié.
La Grèce est en faillite.
Les banques grecques sont en faillite.
L'Allemagne a réalisé 100 milliards d'euros d'économies grâce à la crise grecque. C'est ça, le plus important.
Pour que l'Allemagne continue à s'enrichir, il faut que la Grèce continue à s'appauvrir.
La construction européenne, c'est des nations du sud qui doivent continuer à s'appauvrir, pour que les nations du nord continuent à s'enrichir.
La construction européenne, c'est un boulevard pour les fureurs nationalistes, pour les colères populaires, pour les partis extrémistes, puis, au bout du boulevard, …
… la guerre.
L'Allemagne, qui a adopté une ligne dure vis-à-vis d'Athènes, a fortement profité de la crise économique et financière en Grèce, révèle un institut d'études économiques allemand aujourd'hui.
Selon des calculs de l'Institut Leibnitz de recherche économique (IWH), l'Allemagne a pu réaliser des économies budgétaires de quelque 100 milliards d'euros depuis le début de la crise grecque en 2010, soit plus de 3% du Produit intérieur brut (PIB).
"Ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette", écrivent les économistes.
"L'Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise en Grèce", poursuivent-ils.
Les experts ont effectué des simulations en partant du constat que les investisseurs confrontés à une crise économique effectuent le plus possible des placements sûrs. "Durant la crise européenne de la dette, l'Allemagne a profité de cet effet de manière disproportionnée", selon eux.
Ils ont également cherché à évaluer quelle aurait été une politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) neutre pour l'Allemagne durant cette période.
"On en vient à des taux simulés sur les emprunts d'Etat allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd'hui, sont 3% plus élevés à ce qu'ils ont été dans la réalité", selon eux, ce qui revient à des économies budgétaires globales d'au moins 100 milliards d'euros sur les quatre dernières années et demi".
L'Allemagne a également raflé d'importants contrats lors des privatisations menées tambour battant par Athènes depuis 2011 en échange de l'aide financière des Européens notamment. La société Fraport, associée à un entrepreneur grec, a notamment décroché le contrat de rachat de 14 aéroports régionaux grecs, dont certains très touristiques comme Corfou, pour environ un milliard d'euros.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 … -etude.php
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Marie-France Garaud interrogée par un journaliste de France-Culture sur l'Union Européenne, la souveraineté, les institutions, la politique étrangère … :
Première partie :
http://âpp.com/dl/Hgl5
Deuxième partie :
http://âpp.com/dl/Hgl6
Avant je ne l'aimais pas, elle était dans la bande à Pompidou, Giscard, Chirac, elle fréquentait Georges Albertini spécialisé dans la lutte anti-communiste. Mais la situation a changé, l'URSS n'existe plus, elle parle clair sur l'Union Européenne et sur le concept de souveraineté : est souverain celui qui décide en dernier ressort. Soit un groupe d'êtres humains peut décider d'une question en dernier ressort et alors ce groupe aura, comme on dit, le dernier mot, soit il ne l'aura pas. On est souverain ou on ne l'est pas. Par contre elle n'aborde pas les différents intérêts des différentes classes sociales, les différences de classes, cela maque à son analyse.
Dernière modification par gilles (26-08-2015 17:44:19)
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À propos de l'Union Européenne :
Pour une nouvelle stratégie d’Attac
Contribution de Frédéric VIALE
La « crise grecque » n’est pas une crise, et elle n’est pas grecque.
La crise de juillet 2015 n’est pas une crise, car elle ne constitue en rien une rupture. Simplement, les évènements de juillet de cette année montre l’Union européenne telle qu’elle est vraiment : une machine à punir, anti-démocratique, conçue pour empêcher toute avancée progressiste, quelque soit la volonté des peuples. Il est clair désormais que l’Union européenne sert certains intérêts limités, contre les populations, véritables ennemis de l’intérieur à qui il s’agit d’interdire toute perspective de changement, même modeste.
Cette crise n’est pas grecque, car tous les peuples sont concernés : les demandes portées par Syriza s’inscrivaient dans le lexique modéré du keynésianisme. L’idée qu’il n’est pas raisonnable d’écraser un pays sous des politiques d’austérité si on veut véritablement qu’il s’en sorte est partagée même par les moins révolutionnaires. D’ailleurs, c’est cette idée qui a permis à l’Allemagne d’obtenir un certain aménagement à sa dette impayable en 1952. Avec l’accord imposé par l’eurogroupe en juillet, il n’est pas question de porter remède aux difficultés grecques, mais d’écraser un gouvernement de gauche, certes un peu progressiste mais beaucoup trop pour les autres qui ne le sont pas du tout. Ce qui s’est passé en juillet est un avertissement politique adressé aux peuples par les gouvernements conservateurs et sociaux-démocrates : il n’y a pas d’alternative. Et l’Union européenne est le moyen … Suite ici : http://www.jennar.fr/?p=4558
Dernière modification par gilles (26-08-2015 20:13:37)
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Le XXIe siècle :
Perte de contrôle, effondrement, krach, chaos, anarchie, dislocation.
Lisez cet article :
Le temps des Etats impuissants, de Pékin à Paris, via Riyad.
La Chine ne parvient plus à fabriquer la croissance comme avant. Elle ne peut pas obliger ses consommateurs à consommer. Ce n'est pas un cas isolé : partout, les Etats peinent de plus en plus à piloter l'économie.
Pékin a perdu la main. C'est une nouveauté majeure, aux conséquences elles aussi majeures. Une nouveauté majeure, parce que le gouvernement chinois avait piloté la trajectoire de l'économie du pays avec une incroyable réussite pendant plus de trois décennies. Des conséquences majeures, car la Chine est devenue l'an dernier la première puissance mondiale, à en croire les calculs du FMI évaluant les PIB non au taux de change du marché, mais à ceux égalisant le pouvoir d'achat des monnaies. La perte de contrôle n'est toutefois pas une spécificité chinoise. Elle est évidente dans beaucoup d'autres pays. Et la révolution numérique va encore l'accentuer.
Commençons donc par les étranges événements qui se sont déroulés à Pékin cet été. Ordres et contre-ordres, fausses pistes et louvoiements... Jamais la Chine moderne n'avait donné spectacle aussi déroutant, alors même que le pouvoir n'a jamais été aussi fort depuis Deng Xiaoping dans les années 1980. Il ne s'agit pas ici de la Bourse de Shanghai - les actions y ont perdu 40 % de leur valeur depuis juin et valent cependant 40 % de plus qu'il y a un an. Mais de la politique menée par le gouvernement pour lutter contre le ralentissement économique, qui se reflète en Bourse. Après avoir relevé les taux d'intérêt et les taux de réserves obligatoires imposées aux banques pour lutter contre la spéculation, Pékin a abaissé les uns et les autres pour soutenir l'activité. Les autorités chinoises ont aussi annoncé un nouveau mécanisme de fixation du taux de change, poursuivant ainsi la longue marche vers la convertibilité du yuan. La petite dépréciation qui s'en est suivie a été interprétée par les investisseurs comme la volonté de dévaluer la monnaie, après une appréciation pratiquement ininterrompue depuis une décennie. Pékin a dû alors soutenir le cours de sa devise. Pour rassurer les investisseurs, le gouvernement avait enfin ordonné aux institutions publiques d'acheter massivement des actions, avant d'annuler cette instruction.
Ce qui pourrait presque passer pour un vent de panique n'a au fond rien d'étonnant. Car la Chine a un défi colossal à relever. En 1979, le gouvernement avait fixé le cap. La croissance serait tirée par l'exportation, soutenue par des salaires de misère. Il fallait donc des usines pour produire, des routes et des ports pour transporter, un gouvernement pour piloter le tout. Le pays a appliqué avec un succès éclatant le modèle suivi auparavant par le Japon et les dragons d'Asie. Ces « Trente Glorieuses » chinoises se sont achevées quelque part au milieu de la première décennie du nouveau millénaire. Il fallait alors passer à la deuxième étape du développement, celle où la consommation du pays prend le relais, stimulée par des augmentations de salaire. Mais ce passage a été bloqué pour deux raisons. D'abord, la crise violente des pays développés a pesé sur les exportations et donc la production chinoise. Ensuite, le consommateur chinois hésite à dépenser davantage alors que la protection sociale reste balbutiante. Il économise pour ses vieux parents restés à la campagne, pour sa retraite, pour sa santé, pour l'école de son enfant. Si le gouvernement peut forcer à investir, il ne peut pas contraindre à consommer. Et encore moins dicter aux entreprises ce qui plaira au consommateur.
Pékin a donc décidé d'accélérer l'investissement pour préserver la croissance et limiter ainsi la contestation sociale et politique. Les banques ont prêté les yeux fermés aux collectivités locales et aux entreprises, qui se sont surendettées pour acquérir des équipements inutiles. Cette deuxième étape du développement chinois touche à sa fin, avec une montagne de dettes à écraser (heureusement que le pays a des réserves financières) et un immense parc de machines à détruire. Désormais, pas de croissance forte sans consommateur ! Sauf qu'il faut du temps, beaucoup de temps pour bâtir une protection sociale digne de ce nom et des canaux financiers solides attirant l'épargne…
Il serait bien sûr facile d'ironiser sur la contradiction fondamentale d'une Chine prise entre autoritarisme politique voulu et libéralisme économique nécessaire. Mais les autres Etats ne sont guère plus puissants. Les économistes tremblent en songeant à la prochaine crise des pays développés, avec des Etats déjà surendettés et des taux d'intérêt déjà très bas. La Russie et le Brésil s'enfoncent dans une récession classique que personne ne peut enrayer, sur fond de matières premières en chute. L'Arabie saoudite, qui a longtemps cru qu'elle pourrait contrôler le marché du pétrole, découvre douloureusement qu'il n'en est rien. Malgré l'une des croissances les plus faibles des pays développés depuis un quart de siècle, la France reste incapable de changer en profondeur, avec des dirigeants qui s'obstinent à prendre des pas de souris pour des enjambées de géant. Seuls les Etats anglo-saxons et nordiques semblent mieux s'en sortir. Mais ils le font en confiant des pans entiers de la puissance publique (santé, éducation, emploi, etc.) à d'autres intervenants privés ou locaux. Partout dans le monde, la révolution numérique va encore plus miner la puissance publique, comme elle mine la puissance de tous les grands acteurs économiques. L'impôt en est un bon exemple. Avec des échanges de plus en plus numérisés, de plus en plus directs entre producteur et consommateur, les pouvoirs publics vont avoir de plus en plus de mal à prélever leur dîme. La taxe de séjour bientôt collectée à Paris par la plate-forme numérique de location de logements Airbnb ne suffira sans doute pas à financer les Etats du XXIe siècle.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/edi … 149542.php
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En 2017, au Royaume-Uni, un référendum sera organisé à propos de la sortie ou du maintien dans l'Union Européenne.
Aujourd'hui, coup de tonnerre ! Un sondage explosif à propos du Brexit ( = Britain Exit) :
43 % des personnes interrogées veulent sortir de l'Union Européenne.
40 % des personnes interrogées veulent rester dans l'Union Européenne.
17 % sont indécis.
Dimanche 6 septembre 2015 :
La Grande-Bretagne voterait pour sortir de l'UE.
Pour la première fois, un sondage a indiqué dimanche que les Britanniques voteraient pour une sortie de l'Union européenne. Le référendum aura lieu d'ici fin 2017 au plus tard.
Au total, alors que les députés doivent se pencher à nouveau sur le projet de loi sur le référendum lundi, 43 % des personnes interrogées par l'institut Survation pour le compte du Mail on Sunday estiment que la Grande-Bretagne devrait quitter l'UE.
Elles sont 40 % à préférer rester dans l'UE et les 17 % restants sont indécis.
Ce sondage, réalisé via l'internet sur un échantillon de 1004 personnes, marque une rupture avec les précédentes enquêtes d'opinion qui ont toujours conclu à un avantage du « oui » à l'Union européenne.
http://www.romandie.com/news/La-GrandeB … 627450.rom
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Le philosophe Denis COLLIN tire les leçons de ce qui s'est passé en Grèce dans l'idée d'union des travailleurs dépendants avec les travailleurs indépendants à partir du constat de la disparition du mouvement ouvrier :
Extrait :
L’évolution de la situation, de cette double crise, crise du capitalisme et crise de l’alternative au capitalisme pourrait pousser au fatalisme ou au désespoir. Mais le futur reste le nôtre : ce sont les hommes qui écrivent leur propre histoire. Ce qui est nécessaire, c’est de comprendre que l’alternative au capitalisme ne réside pas dans la conquête du pouvoir politique par un vrai parti de gauche qui satisfera les revendications en procédant à l’étatisation des grands moyens de production et d’échange. Il s’agit au contraire de saisir dans toute sa diversité le mouvement réel, c’est-à-dire tous les mouvements qui cherchent à reconstruire du « commun », à retrouver le sens de la communauté politique dans laquelle les individus peuvent devenir les maîtres de leur propre destin. Les revendications nationales et culturelles, convenablement reformulées, peuvent ainsi être des leviers puissants pour la reconstruction d’un vaste mouvement anti-systémique. De même toutes les formes alternatives d’organisation de la production et de la vie commune (coopératives, associations de secours mutuel, etc.) forment les germes d’un nouveau mouvement social. Cela suppose que soient régénérés les syndicats, à la fois en posant la question des formes de syndicalisation des travailleurs précaires et particulièrement des jeunes et en luttant contre la bureaucratie qui ronge de l’intérieur le mouvement syndical. Enfin, il faut tirer toutes les conséquences de cette réalité que la classe ouvrière seule est condamnée à un solo funèbre (selon l’avertissement déjà lancé par Marx) et que c’est seulement un bloc des classes populaires, des travailleurs dépendants et des travailleurs indépendants, qui pourrait efficacement défendre la possibilité d’un monde commun, un bloc cimenté aussi par une bataille culturelle contre la sous-culture des dominants ... et la sous-culture d’opposition qui n’en est qu’une autre version.
Intégrale ici :
http://la-sociale.viabloga.com/news/lecons-de-grece
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L'un après l'autre, les pays européens violent les accords de Schengen.
1- D'abord, la Hongrie.
La Hongrie a achevé samedi 29 août la pose de la clôture de fils de fer barbelés destinée à empêcher l’entrée des milliers de migrants qui se pressent à sa frontière avec la Serbie.
« La première partie de la clôture frontalière a été achevée deux jours avant la date fixée au 31 août », a indiqué le ministère de la défense. Une palissade de quatre mètres de haut doit ensuite être construite sur les 175 kilomètres de frontière, fermée le 17 juin par les autorités hongroises.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 … _3214.html
2- Ensuite, l'Autriche.
Trois jours après la découverte d’un camion charnier contenant 71 cadavres, probablement des Syriens en provenance de Hongrie, l’Autriche a annoncé, lundi 31 août, son intention de renforcer les contrôles sur ses frontières orientales. Une manière de durcir le ton à l’encontre des migrants qui affluent quotidiennement sur son sol.
La ministre de l’Intérieur autrichienne, Johanna Mikl-Leitner, a détaillé à la radio ces nouvelles mesures qui ont été mises en place dimanche dans l’Etat du Burgenland, en étroite collaboration avec les autorités hongroises, slovaques et allemandes :
« Nous allons effectuer pendant une période de temps non limitée des contrôles à tous les points de passage frontaliers importants dans la région est, et vérifier tous les véhicules pouvant être utilisés comme cache pour des personnes victimes de trafic. »
3- Ensuite, l'Allemagne.
L'Allemagne a annoncé dimanche 13 septembre la réintroduction de contrôles à ses frontières face à l'afflux de réfugiés, suspendant de facto la libre circulation prévue dans l'espace Schengen européen et marquant une nouvelle aggravation de la crise migratoire sur le continent.
4- Ensuite, la République tchèque.
Migrants : la République tchèque renforce les contrôles à la frontière avec l'Autriche.
La République tchèque va renforcer les contrôles à sa frontière avec l'Autriche, à la suite de la décision de l'Allemagne de réintroduire des contrôles frontaliers en raison de l'afflux de migrants, a déclaré dimanche le ministre tchèque de l'Intérieur.
http://www.romandie.com/news/Migrants-l … 629539.rom
Conclusion :
Aujourd'hui, les accords de Schengen n'existent plus.
Dans les faits, les accords de Schengen sont morts.
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Grèce : le stupéfiant aveu de la BCE
Le vice-président de la BCE a reconnu que la menace de Grexit n'avait « jamais été lancée pour de vrai ». Un aveu étonnant qui jette une nouvelle lumière sur les événements de l'été dernier.
C'est un aveu qui passera sans doute inaperçu, mais qui lève un voile sur la réalité brute de la stratégie des créanciers de la Grèce en juillet dernier. Dans une interview accordée à Reuters ce 16 septembre, le vice-président de la BCE, Vitor Constâncio, affirme, sans sourciller, que la menace d'expulsion de la Grèce de la zone euro, le fameux « Grexit », « n'a jamais été lancée pour de vrai parce que ce ne serait pas légal. » Et le Portugais de regretter que, du coup, il est désormais nécessaire de « supprimer les doutes qui demeurent sur la viabilité du bloc monétaire. »
Lire la suite ici :
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-stupefiant-aveu-de-la-bce-505811.html
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Chômage en août 2015 : record historique battu.
Chômage : catégories A, B, C, D, E :
France métropolitaine :
6 116 300 inscrits à Pôle Emploi.
France entière, y compris l'outre-mer :
6 452 100 inscrits à Pôle Emploi.
Variation sur un mois : + 0,3 %
Variation sur un an : + 6,2 %
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/P … BVNMK3.pdf
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
- « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)
- « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
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Merci Instit.
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Même si je ne suis pas d'accord sur tout, deux groupes de réflexion intéressants à lire :
http://www.marianne.net/Issus-de-la-gen … 42610.html
https://cresciencespo.wordpress.com/
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